Montesquieu Le Doux Commerce

la monarchie mais son caractère absolu, qui est, pour eux, un abus de pouvoir. Ils s’attaquent ainsi à l'absolutisme et au régime de Droit Divin. En effet, le roi a tous les pouvoirs, ceux-ci ne sont pas séparés. En 1748, dans l’Esprit des lois, Montesquieu dénonce la détention du pouvoir absolu par une seule et unique personne : « dans la monarchie, le prince est la source de tout pouvoir politique et civil ». Cette œuvre définis aussi la nature du gouvernement monarchique: « Les pouvoirs intermédiaires

également recruté plusieurs auteurs, répartissait le travail et le supervisait. Parmi ces centaines de personnes, - quelques compagnons de la première heure (DUMARSAIS, l’abbé DE PRADES), - quelques gloires des salons littéraires (VOLTAIRE, MONTESQUIEU, BUFFON), - d’illustres scientifiques (QUESNAY, D’HOLBACH, TRONCHIN), - et le chevalier de JAUCOURT. Une nouvelle représentation de l’être humain : le savoir et la liberté L’Encyclopédie véhicule l’idée que l’Homme s’émancipe par le savoir.

libérale a voulu faire croire à l'existence d'une société civile distincte de l’État moderne. Historiquement, c'est l’État moderne qui a créé la société civile en détruisant les pouvoirs intra-sociaux que connaissaient l'ancien régime. On tient Montesquieu pour le véritable fondateur de la sociologie. Il est le premier à montrer que les faits de société sont soumis à un déterminisme. Son projet dans l'esprit des lois est d'expliquer la diversité des lois. En effet, cette contingence apparente des

créateur de liens sociaux : il crée des liens de dépendance et d’utilité entre les hommes («  donnez-moi ce dont j’ai besoin et vous aurez ce dont vous avez besoin vous-même » affirme Adam Smith) en même temps qu’il est pacificateur(le « doux commerce », selon Montesquieu). Les libéraux affirment que le marché est autorégulateur, que l’Etat doit intervenir peu car son action pèse sur les acteurs économiques (prélèvements obligatoires qui sont pour eux un problème) ou entraîne des lourdeurs (réglementation

modèle planificateur basé sur une société industrielle fordiste (Ford admirait le nazisme). On peut penser que ces pays avait préféré la planification à l’économie de marché du fait de leur échec lors de la 1ere mondialisation du 19e siècle : Le commerce international permet la prospérité des pays riches mais ne permet nullement aux pays les plus pauvres de les rattraper. Analogies entre la mondialisation du 19e et la contemporaine : la grabde bretagne dominait à la manière des Etats-Unis aujourd’hui

siècle Chapitre 1 : l’évolution des faits jusqu’au XVIIIe siècle Introduction : Développement du commerce, c’est une rupture double, idéologique et factuelle (le monde va changer). Il faut voir l’idéologie comme un paradigme. Avant cette période le commerce était tenu comme suspect, immoral, le commerce est vu comme une activité stérile : problème du statut et de la valeur du commerce. Ce paradigme vient d’Aristote ( selon Aristote la richesse un moyen et non une fin). L’activité était très

sujet le mit dans "une agitation qui tenait du délire" : il lut peu après à Diderot la prosopopée de Fabricius, composée aussitôt "sous un chêne". Rousseau renouait en fait avec les tenants de la frugalité et de l'austérité des mœurs que Fénelon et Montesquieu avaient déjà défendues. Il ne pouvait rencontrer en Voltaire qu'un adversaire résolu, celui-ci ayant souvent applaudi déjà au progrès des Lumières et de la civilisation. COMPARAISON DE DEUX STRATÉGIES ARGUMENTATIVES : LE MONDAIN (1736)

par les individus). Harmonie des intérêts : Meilleure façon de maximiser le bien commun est de laisser-faire les individus, intérêts privés. Mandeville et la fable des Abeilles (Vice privés, vertus publiques). Commerce international : Le commerce produit la paix (le doux commerce de Montesquieu) 1.4. Contexte intellectuel Philosophie des lumières et Philosophie utilitariste a) Philosophie des lumières écossaises ; « Les idées essentielles des Lumières tournent donc autour de quelques mots-clefs

égaux ». C’est d’une égalité en droit dont il s’agit, bien sûr… • Le progrès : ils sont pour le progrès de la société et pour l'innovation scientifique & technologique, le progrès économique et du commerce… • Ils sont contre les abus de pouvoir, c'est pourquoi il veulent la séparation des pouvoirs : (Montesquieu, « De l'esprit des lois », 1748). On retrouve cette idée dans le libéralisme économique qui pourfend les monopoles (car ils ont trop de pouvoir), et qui présente l’Etat comme un contre-pouvoir

frontières ; d’où l’importance des voyages à l’étranger pour les Philosophes, séjours qui leur permettent d’étudier des systèmes politiques, économiques et sociaux différents du modèle français (notamment importance du « modèle anglais ») : Voltaire, Montesquieu, Diderot. * L’action et l’utilité sont conduites sous l’égide de la raison. Cette faculté, chère déjà au XVII° de Descartes et de Boileau, prend une signification nouvelle : elle inspire l’esprit critique, qui s’applique désormais à tous les domaines