Montesquieu Lettres Persanes Lettre 74

roman, du xviie siècle à nos jours l’essor du roman Dans la seconde moitié du xviie siècle, et tout au long du xviiie siècle, le roman par lettres se développe et connaît un grand succès. La forme épistolaire permet à l’auteur de jouer sur les frontières entre réalité et fiction. Plusieurs de ces romans se présentent ainsi comme un échange réel de lettres, dont l’auteur affirme alors n’être que le découvreur et l’éditeur. Cela permet, bien sûr, de contourner la censure ou la condamnation (pour

est aussi un homme de salon (voir son poème « Le Mondain »), habitué aux traits d’esprit vifs et dévastateurs. En comparant le comportement des Français à celui de ses compatriotes, l’Ingénu, à la manière de Rica et Usbek dans les Lettres persanes de Montesquieu, met en exergue les points négatifs de la société française : « Messieurs, dans mon pays on parle l’un après l’autre ; comment voulez-vous que je vous réponde quand vous m’empê‑ chez de vous entendre ? » (p. 14). Le chauvinisme des

du xviie siècle à nos jours l’essor du roman Dans la seconde moitié du xviie siècle, et tout au long du xviiie siècle, le roman par lettres se développe et connaît un grand succès. La forme épistolaire permet à l’auteur de jouer sur les frontières entre réalité et fiction. Plusieurs de ces romans se présentent ainsi comme un échange réel de lettres, dont l’auteur affirme alors n’être que le découvreur et l’éditeur. Cela permet, bien sûr, de contourner la censure ou la condamnation (pour

du xviie siècle à nos jours l’essor du roman Dans la seconde moitié du xviie siècle, et tout au long du xviiie siècle, le roman par lettres se développe et connaît un grand succès. La forme épistolaire permet à l’auteur de jouer sur les frontières entre réalité et fiction. Plusieurs de ces romans se présentent ainsi comme un échange réel de lettres, dont l’auteur affirme alors n’être que le découvreur et l’éditeur. Cela permet, bien sûr, de contourner la censure ou la condamnation (pour

lectorat divers. Cependant certains points communs se dégagent : la narration d’épisodes centrés autour de personnages que le lecteur suit dans leur parcours ; une prose au service de l’action et de la peinture des sentiments. xviiie Portrait de Montesquieu, 1728 (Musée national du château de Versailles). Portrait de Jean-Jacques rousseau par Alain ramsay, 1766. siècle : du roman pastoral au roman d’analyse Avec la Renaissance, les divertissements de Cour, les modes et les comportements se transforment

le roi et les siècles Racine et ses as de coeur La Fontaine, un homme affable La floraison des pensées La Rochefoucauld, ses maximes, sa morale Les divertissements de Blaise Pascal Boileau le censeur La prose s’impose Madame de Sévigné, femme de lettres « La Princesse de Clèves » Les caractères de La Bruyère Il était une fois Perrault Du côté des mitrés Bossuet : « Madame se meurt… » Fénelon : trois cents ans d’avance XVIIe siècle : tableau récapitulatif Quatrième partie - Le XVIIIe : la bourse

et les siècles Racine et ses as de cœur La Fontaine, un homme affable La floraison des pensées La Rochefoucauld, ses maximes, sa morale Les divertissements de Blaise Pascal Boileau le censeur La prose s’impose Madame de Sévigné, femme de lettres « La Princesse de Clèves » Les caractères de La Bruyère Il était une fois Perrault Du côté des mitrés Bossuet : « Madame se meurt… » Fénelon : trois cents ans d’avance XVIIe siècle : tableau récapitulatif Quatrième partie - Le XVIIIe : la

nature se situe entre les pensées d’un homme et celles d’un autre (William James) Ce qui va sans le dire, va encore mieux en le disant (Talleyrand) Ecrire est un métier qui s’apprend en écrivant (S. de Beauvoir) On ne sait que ce que l’on pratique (Montesquieu) Rien de ce qui se fait bien ne se fait vite Xavier de Maistre Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu (John Ray) Le pouvoir de l’auteur, c’est rendre les choses nouvelles familières et les choses familières nouvelles (Thackeray)

texte, avec les abréviations d’usage. 2. Préface de Cromwell, Paris, GF, 1968, p. 71. On lit encore à propos du grotesque : « Des mœurs, il pénètre dans les lois ; mille coutumes bizarres attes- tent son passage dans les institutions du Moyen Âge » (p. 74). 3. Mademoiselle de Maupin, Paris, GF, 1966, p. 252. 4. Mémoires d’outre-tombe, Paris, Classiques Garnier, 1989, première partie, livre 11, p. 350. 5. Sylvie, dans Œuvres, Paris, Garnier Frères, 1966, p. 594. 6. Exposition universelle, 1855. Beaux-arts

Université Paris-Est Créteil Val de Marne, Faculté des Lettres Université Catholique Pázmány Péter, Faculté des Lettres Le Japon et l’œuvre romanesque d’Amélie Nothomb Mémoire de master 2 « Littérature Discours Francophonie » Directeurs de recherche : Pr. Francis Claudon (Paris-Est) Dr. Martonyi Éva (Pázmány) TÓTH FERENC Paris – Budapest 2010 Table des matières I. LE CONTEXTE ...................................................................................................................