Morale De La Sympathie De Tarrou

sur l’absurde. Résistant, rédacteur en chef du journal Combat à la Libération, Camus ne sépare pas la pensée de l’action. Au lendemain de la guerre, il est considéré comme un chef de file, avec Sartre, du courant « existentialiste ». Son autorité morale est confortée par le succès de La Peste (1947) ; il écrit aussi beaucoup pour le théâtre. Mais la liberté d’esprit de l’Homme révolté déconcerte, tout comme La Chute (1956), qui met en cause la bonne conscience des intellectuels. Il reçoit le prix

phrase. Tarrou, le fils du procureur, se met au service de Rieux et l'aide a soigné les maladies, Partie 3 (septembre) L'épidémie atteint son apogée, les morts sont tellement nombreux qu'il n'y a plus de place dans la fosse commune alors les morts sont emmené au four crématoire. Les pillages sont de plus en plus fréquents. Les habitants semblent résignés et attendent. Partie 4 (octobre-décembre) Rambert à eu l'opportunité de quitter la ville, mais finalement reste pour aider Rieux et Tarrou. Le

tendresse masculine. Ces personnages, on l'a vu, semblent avoir été choisis pour symboliser un certain nombre d'attitudes humaines face au malheur. On ne s'étonnera donc pas de la prédominance de ceux qu'on pourrait appeler des " intellectuels »» (Tarrou, Rambert, Paneloux) par rapport à ceux qui ne le sont pas (Grand, Cottard). On ne s'étonnera pas non plus que le rôle principal soit dévolu à un médecin, le docteur Rieux, parce qu'il est capable à la fois de penser le mal et de lutter effectivement

difficultés respiratoires, ganglions enflés, et de leurs longues agonies insupportables. La peste est aussi douloureuse qu’injuste. Tout le monde peut en succomber, que ce soit un concierge, un chanteur d’opéra, un prêtre, ou un bien-penseur tel que Tarrou. Camus souligne l’injustice absolue en faisant d’un enfant, incarnation de l'innocence ultime, une victime comme les autres. Une fois la quarantaine instaurée, Camus montre un tout autre malheur, le « sentiment de l'exil »

Devant le fléau, lui qui vit en dehors de la population, semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens, se réjouit d’échapper ainsi au châtiment. Il devient en quelque sorte un collaborateur de la peste. D’ailleurs, Tarrou s’intéresse à lui, parle fréquemment de lui. On le voit évoluer à travers ses carnets qui comportent une rubrique intitulée ‘’Rapports de Cottard et de la peste’’. Il essaie de le comprendre et non de le juger, car il a définitivement refusé de jouer

condamné : plusieurs poèmes sont retirés du receuil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet echec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales. Le poids des detes s’ajoute aux souffrances morales, Baudelaires est frappé en 1866 D’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867. Analyse du poème : Ce poème est extrait des Fleurs du mal publié en 1857. Le spleen se présent comme un malaise existenciel

sur le sentiment de l’absurde à sa vérité première, il revient au point de départ de son enquête en demandant si l’absurde demande le suicide. Il doit souligner que Camus ne juge pas le problème du suicide comme un problème moral : Dans le climat d’absurdité ni éthique ni morale puissent être justifiée en priori. Selon Camus, le problème du suicide est d’abord un problème de logique, parce que le résultat du suicide est absolu, c’est la mort. La mort, cependant, est la fin inévitable de l’absurde,

tendresse masculine. Ces personnages, on l'a vu, semblent avoir été choisis pour symboliser un certain nombre d'attitudes humaines face au malheur. On ne s'étonnera donc pas de la prédominance de ceux qu'on pourrait appeler des " intellectuels »» (Tarrou, Rambert, Paneloux) par rapport à ceux qui ne le sont pas (Grand, Cottard). On ne s'étonnera pas non plus que le rôle principal soit dévolu à un médecin, le docteur Rieux, parce qu'il est capable à la fois de penser le mal et de lutter effectivement

éprouver une satisfaction malsaine dans le malheur de ses concitoyens. Ceux-ci tentent de compasser les difficultés de l’enfermement en s’abandonnant à des plaisirs matériels. Le père Paneloux, dans un prêche, fait de la peste une punition divine. Tarrou, le fils d’un procureur, tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie. Il se propose à Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert, qui a essaye de sortir de la ville sans succès, décide de les rejoindre en attendant sa possible

tout nier et accepter toutes les conséquences de cet acte de foi. Finalement, il sera atteint de la peste, mais, ayant refusé de se laisser soigner, il mourra. Mort inutile. Tarrou : Son ambition est d'être un saint sans Dieu. Et c'est de cette sainteté laïque qu'il est une sorte de modèle. L’auteur, qui a beaucoup de sympathie pour lui et qui lui a prêté bon nombre de ses propres idées, voire de ses expériences personnelles, nous raconte son histoire. Fils d'un avocat général, il a vécu dans l'idée