Mordecai Richler

Le monde de Barney ; Mordecai Richler (1931-2001) Biographie : Mordecai Richler est un écrivain canadien anglophone, né en 1931 à Montreal, au 5257 rue Saint-Urbain, au cœur du quartier juif, le Mile-End, qui sert de décor à ses œuvres. Mile-End signifie littéralement « bout du mille » et fait référence au Golden Square Mile adjacent, le « mille carré doré » qui était au 19e siècle le quartier le plus riche de Montréal (et même du Canada) et qui formait un carré d'un mille (1,6 km) de côté

au public lecteur canadien-français.6 Il semble que la première préface qui aborde la question de la traduction de l'Autre en français au Québec soit ce savoureux commentaire dont René Chicoine fait précéder sa traduction de Rue SaintUrbain de Mordecai Richler (Montréal, HMH, 1969) et qui vaut d'être reproduit en entier: Le lecteur s'étonnera peut-être «d'entendre» des personnages qui sont tous Juifs s'exprimer comme des Canadiens français. Leur façon de parler pouvait-elle trouver une équivalence

l'œil jusqu'au coude, jusqu'à l'aisselle Quels imbéciles ! On n'voit plus les barbelés qui auréolent nos cervelles serviles Tandis qu'on dit à Normand Lester de s'taire On se sert des délétères thèses d'Esther Delisle Pis des délires de Mordecai Richler Pour nous garder des dérives totalitaires Nous n'osons même plus nous nommer nous-mêmes Nous nous nions Nous ne sommes plus que pour la honte ou la peur La trouille nous coupe les couilles, brouille les communications Le premier qui s'mouille

Claude (crocray@mail.dcrp.hydro.qc.ca). Document de l’OLF, [courrier électronique à Lise Maisonneuve] (lmcat@microtec.net), 31 octobre 1997. GRUTMAN, Rainier (grutman@uottawa.ca). Le cas Richler, [courrier électronique à Claude Rocray] (crocray@mail.dcrp.hydro.qc.ca), 3 novembre 1997. Message original : Mordecai Richler, par Benoît Melançon. ♦ Référence à un rapport annuel NOM, Prénom de l’auteur ou NOM DE LA COLLECTIVITÉ (année). Titre du rapport, Ville, Éditeur, 0000 p. Numéro de référence du rapport

et les musiciens ont une influence considérable sur la culture. Parmi les hommes et les femmes de lettres, citons Stephen Leacock, Louis Hémon, sir Charles G. D. Roberts, Pauline Johnson, Émile Nelligan, Robertson Davies, Margaret Laurence et Mordecai Richler. Des musiciens comme sir Ernest MacMillan et Healey Willan sont connus au Canada et dans le monde entier. Des écrivains comme Joy Kogawa, Michael Ondaatje et Rohinton Mistry diversifient le paysage littéraire canadien. Dans les arts visuels,

et les musiciens ont une influence considérable sur la culture. Parmi les hommes et les femmes de lettres, citons Stephen Leacock, Louis Hémon, sir Charles G. D. Roberts, Pauline Johnson, Émile Nelligan, Robertson Davies, Margaret Laurence et Mordecai Richler. Des musiciens comme sir Ernest MacMillan et Healey Willan sont connus au Canada et dans le monde entier. Des écrivains comme Joy Kogawa, Michael Ondaatje et Rohinton Mistry diversifient le paysage littéraire canadien. Dans les arts visuels,

Cette situation a été souvent fort embarrassante pour les Québécois qui apparaissaient ainsi, aux yeux de l'extérieur, faire preuve d'une intransigeance plutôt détestable. Un exemple typique de cette fausse représentation, c'est le discours qu'un Mordecai Richler, romancier célèbre et conférencier apprécié, a tenu aux États-Unis. Le personnage, identifié à la communauté juive, a défendu avec amertume, la baisse d'influence de l'anglophonie montréalaise à laquelle il s'était intégré. Il s'est bien gardé

et qu’à Montréal, «la montagne» (le mont Royal) délimite des quartiers (Westmount, Côte-Saint-Luc, Outremont) où habitent majoritairement les juifs. - «Mordre-à-Caille», le nom du cousin new-yorkais, pourrait être une allusion malicieuse à Mordecaï Richler (1931-2001), romancier juif anglophone, auteur de romans qui mettent en scène la communauté juive montréalaise, et virulent pamphlétaire anti-francophones. On a pu se demander aussi si le nom de Céline, la maîtresse du «rabbi» Schneider, n’aurait