Mors Les Contemplations

 « Pulsions et imagination » dans Les Contemplations de Victor Hugo « Drive and imagination » in Les Contemplations of Victor Hugo. Auteur : FELLAHI Salma Université Mohammed V Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Rabat – Agdal, Maroc. Ce travail met en exergue l’étroite relation qui existe entre la création littéraire, celle de Victor Hugo, et la théorie psychanalytique. Dans Les Contemplations, comme dans chaque œuvre lyrique, l'écriture est un lieu de mémoire

INTRODUCTION : Les Contemplations est un recueil de poésie de Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 156 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830.Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de

l’iconographie celle la plus presente concerne la religion. 2) La religion Omnipresence du christ scene du jugement. Salvation gauche, damnation droite.Centre jerusalem avec crucifixion Jesus. Representation d’auguste avec une tiare papale. MORS : mort en latin tout autour de la carte, rappelle que le monde est dominé par la mort, message spirituel de la carte. Gog/Magog 302 reference à la bible voir au coran. On sait pas si cela designe un peuple, un lieu ou une personne. On dit que ce

 La poésie romantique. Les Contemplations, Victor Hugo : 1, « Demain, dès l'aube » Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera

 La poésie romantique. Les Contemplations, Victor Hugo : 1, « Demain, dès l'aube » Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera

peut... On nʼentre pas dans sa psychologie, on ne voit que ce quʼil fait («sans cause extérieure décelable») et cela a quelque chose dʼassez peu rassurant : il semble que le personnage passe sans raison dʼune activité calme, posée, celle de la contemplation à une activité toute contraire, violente et agressive, consistant à battre tout ce qui lui tombe sous la main. 2) Un monde onirique7 hermétique Le monde qui nous est présenté est placé sous le signe du rêve par la phrase de Platon8 que lʼon

également dans « La Chanson des Ingénues »), emprunte à une strophe baudelairienne mais en la revisitant : dans ce poème dont le thème du squelette à cheval rappelle « Une gravure fantastique » et le vers « Sans bride, ni mors, ni rêne », le vers du « Vin des amants » « Sans mors, sans éperons, sans bride », on retrouve en fait le quatrain à clausule de « À une mendiante rousse » : Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté, Et la beauté, 15 qui emprunte

choses, de réduire un homme ou un animal à l'état d'objet. → Réification. « Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. »  Victor Hugo, Les Contemplations, « Mors ». « Les branches des arbres hurlaient sous l'effet du vent. » « Laisse-moi devenir/L'ombre de ton ombre/ L'ombre de ta main/L'ombre de ton chien/Ne me quitte pas... » (Jacques Brel) 2. Les figures par substitution : fondée sur le REMPLACEMENT

dont la mélancolie est la cause ; il éprouve donc un certain plaisir à exposer ces douleurs morales. Nous remarquons d’ailleurs cela dans la plupart de ses poèmes où l’agressivité est mêlée à une mélancolie voilée, notamment dans le célèbre poème « Mors » : Je vis cette fâcheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissait passer le crépuscule. […]L'homme suivait des yeux les lueurs de la faux […]Et les femmes criaient : - rends nous

aussi, la tache noire ! - Quoi, toujours ? Entre moi sans cesse et le bonheur ! Oh ! C’est que l’aigle seul - malheur à nous, malheur ! - Contemple impunément le Soleil et la Gloire. Gérard de Nerval, Les Petits Châteaux de Bohême, 1852 Mors Marcel ROUX - Danse macabre. 1904 - 1905 Dans ce poème romantique, Victor Hugo voit la mort et la décrit mais il assiste aussi aux réactions des Hommes face à celle-ci. Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands