Mors Les Contemplations

XVIème siècle A son âme (Derniers vers, 1586, Pierre de Ronsard) Amelette Ronsardelette, Mignonnelette doucelette, Treschere hostesse de mon corps, Tu descens là bas foiblelette, Pasle, maigrelette, seulette, Dans le froid Royaume des mors : Toutesfois simple, sans relors De meurtre, poison, ou rancune, Méprisant faveurs et tresors Tant enviez par la commune. Passant, j’ay dit, suy ta fortune Ne trouble mon repos, je dors. XVIème siècle A Fairy Song

En  1843,  sa   fille   Léopoldine  et  son  mari  meurent  noyés  tragiquement  à  cause  d’un accident  de  voiture.  Après un  deuil  difficile  de  trois  ans,  Victor  Hugo reprend l'écriture,  et publie “Demain dès l'aube”, un poème des Contemplations (1856). ➔ L’exil (1851­1870). Victor  Hugo  soutient  Louis­Napoléon  Bonaparte  comme  président  pour  la  IIème République,  il  va  par contre tout de suite s’opposer avec son discours sur la  misère. Victor Hugo  doit  alors fuir  en Belgique 

Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca Mea »)Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca meæ ») (source : http://gallica.bnf.fr) Préface Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci: Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis aevi spatium. L'auteur a laissé, pour ainsi dire

suivante : « Proposition à double sens par laquelle on présente une pensée sous l’image d’une autre pensée, propre à la rendre plus sensible et plus frappante que si elle était présentée directement ». | Ex : Victor Hugo dans les « Contemplations », livre Iv, « Mors », nous donne l’image d’une faucheuse qui représente la Mort. | Allitération | Répétition de sons identiques (terme réservé aux répétitions de consonnes). | Ex : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes 

LE TRAVAIL. Le mot « travail » vient de « tripalium » qui désigne dans le latin populaire, une machine formée de trois pieux, permettant d’assujettir, pour leur imposer le joug ou le mors, les bœufs, les chevaux difficiles (tripaliare : torturer). Le travail est donc sujétion, esclavage. De même dans la Bible nous trouvons l’injonction divine : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ! ». La notion de travail semble donc faire référence à une tâche pénible, imposée de l’extérieur, à une malédiction

roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle ». Tout ce qui fuit représente tout ce qui est dans l’écoulement du temps, tout ce qui naît et meurt. Par cette représentation d’une nature totale, animée, dans l’attente d’une ivresse, celle de la contemplation pour Plotin, Baudelaire est proche du néoplatonisme et de la mystique. La formule concluante « à votre guise » manifeste que ce libre choix de l’ivresse nie la nécessité du temps. La guise c’est le libre arbitre, le contraire de la détermination

Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca meæ ») (source : http://gallica.bnf.fr) Préface Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci: Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis aevi spatium. L'auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre se faire en lui. La vie, en filtrant goutte

HYPERLINK http//www.comptoirlitteraire.com www.comptoirlitteraire.com Andr Durand prsente Les contemplations (1856) recueil de Victor HUGO pour lequel on trouveici une prsentation gnrale puis successivement les analyses de Vere novo (page 2) Melancholia deuxime pisode (page 3) sixime pisode (page 5) souvenirs printemps aurore (page 8) Demain ds laube (page 10) Jai cueilli cette fleur (page 13) Bonne lecture Ces pomes, que Hugo fit paratre Paris et Bruxelles et dont la composition commena

Victor HUGO “Les contemplations” (1856) Recueil de poèmes Commentaire Ces poèmes, que Hugo fit paraître à Paris et à Bruxelles et dont la composition commença dès 1834 et s’étala sur près de vingt ans, sont, selon la préface, les «mémoires d’une âme». Ils assument la remémoration, traditionnelle dans le lyrisme («une destinée est écrite là, jour après jour»), de l’enfance, de l’amour pour Juliette Drouet, et, surtout, de la mort de Léopoldine. Cet événement sépare les deux volumes

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Les contemplations’’ (1856) recueil de Victor HUGO pour lequel on trouve ici une présentation générale puis successivement les analyses de : ‘’Vere novo’’ (page 2) ‘’Melancholia’’ : deuxième épisode (page 3) sixième épisode (page 5) ‘’Ô souvenirs ! printemps ! aurore !’’ (page 8) ‘’Demain dès l’aube’’ (page 10) ‘’J’ai cueilli cette fleur’’ (page 13) Bonne lecture ! Ces poèmes, que Hugo fit paraître à Paris et à Bruxelles