Moucharabieh

le ciel. Il y a volontairement dans l'architecture musulmane, une frontière entre l'extérieur, domaine de l'homme et l'intérieur qui symbolise l'intimité de la famille "de la femme" . Composant décoratif et fonctionnel, révélateur culturel "le Moucharabieh" élément de bois ajourés permettent de voir de l'intérieur sur l'extérieur en toute discrétion. Décor représentatif des maisons musulmanes, il peut être placé soit devant une ouverture, en saillie sur la rue ou le patio et permet aussi la ventilation

changements d’unités d’aire et de volume. Le lien est fait entre les unités de contenance et les unités de volume. > Ac tiv it és A cti v ités C ORRIGÉ 1) La façade de l’Institut du monde arabe comporte 10 moucharabiehs sur la largeur et 24 sur la longueur. Elle est donc composée de 240 moucharabiehs. 2) L’aire de cette façade est alors 240 unités d’aire. ACTIVITÉ D’OUVERTURE ■ C O M M E NTAI R E S : Cette activité permet de revoir la notion d’aire et d’unité d’aire. 1 JE DIFFÉRENCIE PÉRIMETRE

furtif à la recherche de quelque aventure inavouable, enfiler les ruelles de la médina et disparaître dans un caravansérail douteux. Et là, j’attendais, comme je le fais dans ce modeste hôtel, passant mes journées à épier les alentours à travers un moucharabieh branlant, en hochant la tête. Je me voyais, sursautant au moindre bruit, écouter la BBC qui annonçait triomphalement la fin du monde, la fin de notre monde, le bombardement de nos villes, les unes après les autres, les troupes alliées et russes

semble flotter sur l’eau comme l’île de Saadiyat, marquée par le contraste entre une terre aride et la mer. Il tient aussi de la médina, propre aux pays arabes ; l’immense coupole blanche, créant une « pluie de lumière » dans la tradition des moucharabiehs, symbolise aussi la civilisation arabe. 3. Voir Cours C p. 364 « Un rayonnement culturel ». 2. Étude d’un document 7. Le gouvernement des Émirats arabes unis s’est tourné vers la France et 1. Ce planisphère représente les Alliances françaises

surtout en Europe. Cela leur permet de découvrir ou de redécouvrir des éléments architecturaux qu’ils n’ont pas l’habitude de travailler comme des coupoles, des iwans* (hall voûté avec une façade rectangulaire ouverte par un grand arc) ou encore des moucharabiehs. Cela leur permet également d’acquérir des références qui pourraient être monnayées par la suite dans les pays islamiques. Par ailleurs, la typologie des bâtiments est particulière puisqu’elle comporte une enceinte, une salle de prière, la fontaine

surtout en Europe. Cela leur permet de découvrir ou de redécouvrir des éléments architecturaux qu’ils n’ont pas l’habitude de travailler comme des coupoles, des iwans* (hall voûté avec une façade rectangulaire ouverte par un grand arc) ou encore des moucharabiehs. Cela leur permet également d’acquérir des références qui pourraient être monnayées par la suite dans les pays islamiques. Par ailleurs, la typologie des bâtiments est particulière puisqu’elle comporte une enceinte, une salle de prière, la fontaine

mouvement n’est pas fini, comme en témoignent les nombreux projets en cours. Pour faciliter l’accessibilité (physique, mais aussi sociale et intellectuelle) du musée, l’architecture doit rencontrer son projet culturel, par exemple la façade de « moucharabieh typographique » du musée Champollion et des Écritures de la petite cité médiévale de Figeac ou la conception futuriste du musée des Confluences de Lyon visant à confronter les savoirs scientifiques au fonctionnement de nos sociétés. L’architecture

creusé à même le patio et que nous n’étions plus obligés d’aller chercher aux sources à des kilomètres. Et la nuit, de mon balcon, je contemplais les habitations mauresques ornées de becs de gaz, leurs façades cambrées peintes en blanc, les moucharabiehs derrière lesquels des ombres s’agitaient dans la lueur des quinquets et, sur l’esplanade rassérénée, les badauds qui vadrouillaient çà et là, leurs falots au bout du bras semblables à des lucioles géantes emportées par le vent. L’embrun de la

enregistrer des choses qui se vendent difficilement. « Le coût moyen d’une production de musique traditionnelle tourne autour de 30 000 euros, déclare-t-elle. Il est beaucoup plus élevé pour les enregistrements regroupés dans la sous-collection “Moucharabieh”, créée en 2001 par l’IMA, une fenêtre ouverte sur des musiciens conciliant tradition et créativité individuelle.» Syrien Khaled Aljaramani, Athar, solo de oud, qui doit paraître ces jours-ci. C’est qu’au-delà la promotion d’artistes ou de musiques

projets, dont les quartiers durables de Sindibad et le CasArts, réinterprètent le vocabulaire architectural traditionnel. Ils proposent une « architecture blanche », un système traditionnel de ventilation naturelle et s’inspirent des motifs des moucharabiehs ou des zelliges pour les claustras en façades. On constate donc que certains grands projets s’inscrivent dans une double démarche : ils reprennent certaines caractéristiques urbaines et architecturales emblématiques de Casablanca et du Maroc et