Moudaraba

activités sont axées en gros sur des systèmes de partenariat avec des commerçants, industriels, agriculteurs et entrepreneurs de projets de tout genre. De telles opérations prennent des noms tires de la tradition arabo-islamique : Mourabaha, Moucharaka, Moudaraba, Istisnaa, Silm, Ijara, etc. 1) Mourabaha : c’est un contrat de vente permettant à la banque islamique d’acheter en lieu et place au client le bien déterminé que ce dernier a l’intention d’acquérir, puis le lui vendre avec une marge de gain

des banques conventionnelles ont développé des mécanismes juridico-financiers pour contourner l'interdiction du prêt à intérêt (hiyal) et rémunérer l'apporteur de capitaux. Ces derniers se fondent sur des concepts nommés moudaraba, mousharaka, mourabaha et ijara. • La moudaraba permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement

[modifier] Pour rester dans la légalité islamique, les banques islamiques et les filiales islamiques des banques conventionnelles ont développé des mécanismes juridico-financiers. Ces derniers se fondent sur des concepts nommés moudaraba, mousharaka, mourabaha, ijara. La moudaraba permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement

islamique cède un bien à un client contre des paiements différés comportant une marge bénéficiaire. L’institution financière islamique peut avoir déjà acheté le bien, ou l’acheter auprès du fournisseur au nom du client, une fois le contrat signé. Moudaraba : Contrat de partenariat entre un investisseur – rab al-maal – et un chef d’entreprise – moudarib – qui prévoit le partage des bénéfices, le rab al-maal recevant un revenu sur son investissement financier, tandis que le moudarib reçoit une part du

seul tous les risques mais aussi garde tout le bénéfice excepté la partie destinée au paiement des intérêts. Le principe du partage des risques ou le principe des 3P (participation, profit, perte) est le plus souvent appliqué grâce au contrat de Moudaraba et de Mousharaka. Nous ferons une analyse détaillée de ces contrats plus loin dans ce document. 2) Le principe du respect de la Sharia'a La finance islamique se doit de respecter les règles de la Sharia'a à toutes les étapes du déroulement

istisna: Permet de se procurer des biens qu'ils ce fait livrer à terme. A la difference du salam, dans ce type de contat le prix est connu à l'avance,est payé graduellement toute au long de la fabrication du bien. 2 . Instruments participatifs al moudaraba: cette opération met en relation un investiissur"rab al mal" qui fournit le capital et un entrepreneur"al modarib" qui fournit son expertise. Les bénéfice sont partagés entre les 2 parties selon une répartition connue a l'avance

banques classiques, nous constatons que le compte PSIA (Profit Sharing Investment Account) est très présent dans le bilan des IFI. Ce compte permet de financer les activités basées sur le partage des profits et des pertes comme la Mouchara et la Moudaraba. C’est un compte très important dans la gestion des risques car il est l’élément déclencheur des risques spécifiques à la finance islamique. Dans un deuxième temps, nous avons présenté les produits financiers islamiques

et d’investissement L’épargne de proximité apporte des capitaux adaptés aux besoins des PJE et à la culture spécifique de leurs dirigeants . Transformation d’une partie des dépôts à vue en dépôts à terme sous divers instruments participatif : Moudaraba Moucharaka Morabaha Istisnaa Le contrat de financement participatif demeure une solution dans la mesure ou le MOFIP se procure une matière première et la vendre à un PJE avec une marge bénéficiaire dans le cadre d’un contrat MOURABAHA , d’autant

importante des revenus des villageois. Leurs économies étaient gérées de manière prudente et solidaire pour faire face à leurs besoins8. Cette caisse d’épargne a permis d’expérimenter des techniques financière aujourd’hui admises (mourabaha, ijara, moudaraba…). En 1969 a été créé en Malaisie le Tabung Hadji un fonds islamique d’entraide. Ce fonds vient en aide financièrement aux pèlerins qui se rendent à la Mecque par un système d’épargne et de placement conforme à la sharia. Actuellement il joue un

C’est un instrument souvent employé dans le cadre de financement d’un projet que l’entrepreneur souhaiterait posséder à terme. Il pourrait également être utilisé dans le cadre de prêts hypothécaires conforme à la Charia. Page 19 www.cdvm.gov.ma Source : Sharia-finance.lu 2.3 La Moudaraba Il s’agit également d’une joint venture, similaire au mécanisme de la Mousharaka, impliquant un principe de partage de profits et de risque. Le partenariat comporte le gérant (un moudarib) qui sera chargé de placer les fonds pour le compte des investisseurs (Rab-al mal) dans le