Moudaraba

cadre de financement d’un projet que l’entrepreneur souhaiterait posséder à terme. Il pourrait également être utilisé dans le cadre de prêts hypothécaires conforme à la Charia. Page 19 www.cdvm.gov.ma Source : Sharia-finance.lu 2.3 La Moudaraba Il s’agit également d’une joint venture, similaire au mécanisme de la Mousharaka, impliquant un principe de partage de profits et de risque. Le partenariat comporte le gérant (un moudarib) qui sera chargé de placer les fonds pour le compte des

place pour contourner l’interdiction du prêt à intérêt comme par exemple : La Mousharaka : un contrat d’association selon lequel plusieurs investisseurs financent un projet et les bénéfices et pertes sont partages selon le niveau de participation La Moudaraba : une forme de partenariat ou une partie apporte les fonds et supportent les pertes alors que l’autre partie apporte l’expérience, la gestion et le savoir-faire. L’Ijara : crédit-bail Le Sukuk : équivalent islamique d’une obligation ou l’intérêt

partenaires jusqu’à l’expiration du contrat les liant la Moucharaka Moutanakissa: la banque se retire progressivement du projet conformément aux stipulations du contrat Moucharaka adopte les mêmes principes du capital investissement ou joint venture 4. Moudaraba: définie comme étant tout contrat mettant en relation une banque participative (Rab el Mal) qui fournit des fonds et un entrepreneur (Moudarib) qui fournit son travail en vue de réaliser un projet. La responsabilité de la gestion du projet repose

des banques conventionnelles ont développé des mécanismes juridico-financiers pour contourner l'interdiction du prêt à intérêt (hiyal) et rémunérer l'apporteur de capitaux. Ces derniers se fondent sur des concepts nommés moudaraba, mousharaka, mourabaha, ijara. * La moudaraba permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement

s’engagent ensemble dans un projet dont ils partagent les pertes et les profits. La Moudaraba Dans le cadre d’un contrat de Moudaraba, les investisseurs (rab al maal) confient leurs fonds à un gérant (moudareeb), chargé du placement de ces fonds. Le moudareeb et le rab al maal conviennent contractuellement des termes et conditions de la mission confiée au moudareeb. En pratique, aux termes d’un contrat de Moudaraba, le moudareeb acquiert la qualité d’associé du rab al maal et gère ses fonds en son

promettre de racheter à maturité les actifs aux porteurs des sukuk à leur valeur nominale Il est par contre permis de les acheter au prix réel fixé par le marché ou par les parties au moment de l’achat. *En matière de sukuk mousharaka, de sukuk moudaraba ou de sukuk wakala, le capital est, d’une part, garanti à hauteur de la valeur nominale des actifs sous‐jacents en cas de négligence, de mauvaise foi ou de non respect des conditions d’émission des sukuk ; *Lorsque les actifs loués en vue d’une

découle un certain nombre d’instruments et de produits islamiques que nous détaillerons dans cette section. 1- Modes de financement impliquant un partage des profits et des pertes : Parmi ces modes de financement on dénombre la Moucharaka, la Moudaraba, la Mouzara et la Mousaka. Seules les deux premières seront développées ici dans la mesure où elles sont les deux plus pratiquées par les banques islamiques. Page - 9 - sur 62 1-1 La Moucharaka : Il s’agit de l’équivalent d’un capital

optimale des ressources. Cependant, les activités des banques islamiques se basent en grande partie sur les contrats de financement par la dette (les contrats de mark-up) qui sont similaires au prêt à intérêt. L'utilisation des contrats PPP tels que moudaraba et moucharaka est très minime étant donné le risque qu’ils supportent. Actuellement, la microfinance en pratique est identique à la finance islamique (Obaidullah, 2008 ; Obaidullah et Khan, 2008 ; Seibel, 2005). Selon Obaidullah (2008), les institutions

contrats financiers. Selon I. KARICH (2002), les produits financiers islamiques sont regroupés en deux catégories : les financements participatifs et les financements par dette. On distingue, pour les financements participatifs, le  Moudaraba  (ou commendite simple), le  Moucharaka  (participation de plusieurs parties) et le  Diminishing-Moucharaka  (ou  diminutif-moucharaka ) .

plus importants on cite : les instruments dits « participatifs » qui comportent la Moudaraba et la Mousharaka  et les instruments dits « de financement » reposant sur un actif et qui regroupent les contrats tels que la Mourabaha, l’Ijara et l’Istisnaa. Les produits participatifs (partage des profits et pertes) Les produits de financement (reposant sur un actif) Emprunt obligataire Assurance islamique Moudaraba Mourabaha Sukuk Takaful Mousharaka Ijara Salam Istisnaa