Moujik

district de Bolkhovsky dans celui de Jizdrinsk ont dû remarquer combien les gens du gouvernement d’Orel diffèrent de ceux de Kalouga. Le moujik d’Orel est petit, voûté, morose ; il regarde en dessous ; il habite de méchantes isbas de tremble, est attaché à la glèbe, n’a aucun commerce, aucune industrie, mange Dieu sait quoi, et se chausse de tilles tressées. Le moujik de Kalouga est à la dîme ; il vit dans de larges isbas de pin ; il a la taille haute, le regard ferme et gai, la face lisse et blanche

dette. I – Les Personnages Lopakhine est le personnage principal de cette pièce et est au centre de l’action. C’est lui qui tente tout pour convaincre les propriétaires de la nécessité d’agir, et d’acheter la Cerisaie. Le fait d’être fils de moujiks le ronge et le rachat de la Cerisaie est pour lui comme une revanche sur sa condition. Bien que presque fiancé à Varia, il éprouve un amour platonique pour Lioubov. Son costume (plein de couleurs voyantes) témoigne de sa vulgarité. Lioubov est

famille). Ce qui nous amène à nous demander si la pièce a un registre comique ou pathétique. 2) a. - Gaev est le frère de Lioubov, il a 51 ans. C’est un propriétaire en faillite car il est aime dépenser et s’en vante. - Lopakhine est un fils de moujik (paysan pauvre) et marchand ayant fait fortune. Il porte donc des vêtements bourgeois. Au niveau du caractère, il est plutôt hypocrite, car d’une part, il aide Lioubov à conserver la Cerisaie, mais d’autre part il la rachète. - Trofimov est un étudiant

qui gaspillent des vies humaines. Les Français, eux, regardent les Anglais comme des égoïstes qui s’économisent dès qu’il faut faire des efforts. Les Russes passent pour des incapables, mais personne à l’Ouest ne veut se demander ce que c’est qu’un moujik en uniforme qui n’a pas toujours de fusil (1/5 de l’effectif… sinon un bâton !) peut faire… Les rapports entre Autriche et Allemagne ne sont pas sains non plus. Les Allemands suspectent les Autrichiens de trahison : les troupes austro-hongroises

avec le bouleversement de leur situation personnelle. Lopakhine, un nouveau riche, ouvre le balle. Dans l'ancienne chambre d'enfant, il converse avec Douniacha, la femme de ménage. Il attendent l'arrivée de Lioubov et nous découvrons l'ancien « petit moujik » dans l'intimité car il se confie. Aujourd'hui il est très riche, c'est un parvenu: il étale sa richesse car il a beaucoup travaillé pour en arriver là. Malgré tout il dit avec mélancolie que « tout ce [qu'il a] c'est d'être riche » : il n'est pas

.............................................................. 14 V. ÉVALUATION........................................................................................................................... 15 A. UN CONTE DE TOLSTOÏ, « LE LOUP ET LE MOUJIK », 1888..................................................15 B. UNE FABLE, « LE LOUP ET LA CIGOGNE », 1668 .....................................................................15 E CORRIGÉ DES EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT .......................

chaque ministère des Républiques concernées : jusqu'en 1930, le ministère de l'Intérieur, puis de 1930 à 1934 le ministère de la Justice1. Moujik /mu.ʒik/ masculin 1. (Vieilli) Nom des paysans dans la Russie impériale. ▪ Le tumulte attira enfin les paysans d’un village heureusement voisin. Pareils spectacles sont pour notre moujik une vraie bénédiction ; il y court comme les étrangers se précipitent au club ou sur les gazettes. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction

pousse ; elle apparaîtra en bleu de Prusse, alcoolique et républicaine ; elle n’entendra goutte aux tableaux, mais par chance, par rapt, elle deviendra peut-être une fois encore tableau »[2]. Mais Roulin n’est ici que le pré-texte. Ce regard oblique d’un moujik qui n’entend goutte aux tableaux invite le lecteur à questionner le geste créateur , cette prodigieuse conjonction d’une main et d’un petit espace, toile ou page, qui serait le monde. En interrogeant le portrait, Michon s’attaque à la gangue mythique

sauf Lopakhine l’ignorent et ne peuvent donc s’adapter. Tchékhov annonce ici que la transition sera douloureuse pour des personnages comme Gaev et Lioubov, qui sont attachés à la Cerisaie et à leur passé. Lopakhine, au contraire, parle de son père moujik comme d’une époque révolue grâce à lui et à sa fortune en tant que marchand. Tchékhov annonce donc les grandes distinctions entre les personnages par cet acte d’exposition, lesquelles joueront un rôle déterminant pour la suite du récit. Ce premier

Pierre Andreitch Griniov, un jeune officier de dix-sept ans, est envoye au fort de Bielogorsk. En chemin vers le fort, il est pris dans une tempete de neige. Une etrange personne, plus ou moins un moujik l'a secouru. Pierre lui offre son touloupe de lievre comme cadeau, malgre le grand desespoir de Savelitch. Arrive au fort de Bielogorsk, Pierre Griniov se presente au capitaine Mironov et sa femme Vassilissa Ieogorovna. Il devient ami avec un jeune officier appele Chvabrine et tombe