Moussem

de brassage culturel à travers les siècles, le Maroc fut et reste un haut lieu de cohabitation sereine des différentes traditions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam). Ainsi, dans le monde rural, le culte des saints et les cérémonies (moussem) qui s’y rattachent, constituent des pratiques religieuses et sociales très répandues aussi bien chez les musulmans que chez les juifs marocains. Tous ces facteurs ont engendré de nouveaux répertoires de valeurs qui sont tantôt produits par le changement

l’achat d’espace dans des médias ciblés Etablissement de relations durables avec les cercles d’influence ayant des répercussions sur la vie et le développement de l’entreprise (lobbying) Création d’évènements ponctuels exposition, inauguration, moussems conçus et organisés de façon à produire des retombées médiatiques auprès de l’opinion publique aussi bien sur l’entreprise que sur le patron. Articles de presse sur la personne du patron du groupe et les actions caritatives et de mécénat qu’il

Internet dédiés à cet enracinement judéo-marocain fleurissent. Près de 5000 expatriés venus du monde entier se retrouvent chaque année à Ouezzane, Ben Ahmed, Safi, Essaouira... autour de tombeaux de saints à l’occasion des Hilloulot (équivalent des moussems musulmans). Mais leur relation avec le Maroc passe aussi par d’autres canaux tels que des coopérations scientifiques et médicales ou encore des projets commerciaux et technologiques. Le “Rassemblement mondial du judaïsme marocain”, né dans les années

draine aussi bien les passionnés des visites des lieux saints (Moulay Driss Zerhoun à Fès, Moulay Brahim à Marrakech, Moulay Abdeslam à Tétouan, Sid EL Hadi Ben Aissa à Meknès etc.) que les passionnés des Moussem à caractère commercial ou traditionnel (fête des roses à Kelaa M’gouna, Le moussem d’Imilchil à Errachidia). ▪ LE TOURISME DE MONTAGNE : Le Maroc offre une variété de paysages et de climats. C’est un pays à ensoleillement quasi permanent surtout au sud qui dispose

| |  |Dait Aoua | |  |Moussem des fiançailles d'Imlchil | |  |festival des arts populaires de Marrakech | |Maroc intime

ANNÉE  UNIVERSITAIRE  2010-­‐211   12   PRÉ-­‐MÉMOIRE  MASTER         LAMIA  ROCHDI   •Festival Mawazine « Rythmes du Monde » (9 ans), •Festival Azemmour (2 ans), •Festival Voix de Femmes (3 ans) •Moussem Tantan (3 ans), •Festival de Guelmim, •Caftan du Maroc (2 ans), •Khmissa (3 ans), •Concert de Rihanna … Evénements sportifs: •Trophée Hassan II de Golf (8 ans) •Jeux Africains de la Jeunesse, •Championnat du Monde de Tir –Tanger, •Trophée Maroc

ailleurs, le patrimoine culturel et civilisationnel de la région de Tadla Azilal, par la diversité de ses ressources, fait d’elle une zone encore vierge pour un tourisme de masse ; et en cite certains exemples des chants et danses du haut atlas, moussems et Souks hebdomadaires, costumes et artisanat locaux, variété de gastronomie, modes de vis authentiques et dépaysement, assuré : Le souk : le guide, investir à Tadla Azilal, la région de toutes les opportunités.. Année 2007.. 6 23 Projet

exemple de femmes saintes vénérée à Ida Ou Semlal, Ti’azza Selmalia qui a vécu au XIème siècle de l’Hégire correspondant au XVIIème siècle de l’ère chrétienne. Il s’agit de l’unique sainte à ma connaissance dotée d’un mausolée avec koubba. Un important moussem annuel lui est dédié. Le mausolée se trouve non loin de Jamaat Ida Ou Selmal sur la route de Boumarwane et il y a à côté une médersa. C’est une femme vénérée, elle-même fille d’un saint.   L'opinion : Est-ce qu’il y a une histoire ?   Khadija

satisfont qu'une demande estivale. Pour développer ce produit, cinq sites balnéaires ont été identifiés. Le tourisme culturel Le Maroc est très connu pour ses villes impériales (Fès, Meknès, Marrakech, Rabat), mais également par son artisanat, ses moussems, ses festivals, la diversité de son folklore et sa gastronomie. En 2000, les arrivées de touristes internationaux dans les hôtels classés des villes culturelles représentaient environ 50% des arrivées totales de touristes étrangers, tandis que les

professionnels ou au grand public est une tradition bien établie, ancrée dans les mœurs des opérateurs. En remontant à des temps immémoriaux, on peut citer les moussems et autres souks, aux motivations pas seulement économiques, mais également religieuses et culturelles, dont l ’ e fficacité commerciale a fait ses preuves. Si les moussems rythment la vie de régions entières à travers la succession des saisons, et notamment l’après récolte, les souks ont une fonction plus matérielle, de par leur caractère