Mouvement de libération nationale

de sécurité nationale est aujourd’hui définie grâce à cinq grandes fonctions stratégiques : connaître et anticiper, prévenir, dissuader, protéger, intervenir. Dans ce cadre, le rôle du ministère de la Défense est d’assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts français. Il répond aussi à d’autres missions dans le cadre des accords et traités internationaux (OTAN) ou régionaux (Europe de la défense). I) Les opérations conduites sur le territoire national : La défense

le nord du Mali l'armée malienne aux rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés à d'autres mouvements islamistes. Le MNLA revendique l'autodétermination et l'indépendance de l'Azawad qui correspond aux trois régions maliennes de Kidal, Tombouctou et Gao. Le gouvernement malien refuse ces revendications, défendant l'intégrité du territoire malien. Le mouvement Ansar Dine de l'ancien combattant touareg Iyad ag Ghali défend

tués et 5 autres blessés par l'explosion d'une mine entre Gossi et Hombori. 2. Enquête en profondeur Au cours de ce conflit, les forces maliennes sont opposées aux rebelles touaregs du mouvement national pour la libération de l’Asawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine ainsi qu’à d’autres mouvements islamistes (AQMI, MUJAO, etc). Ces deux clans sont alliés, mais font la guerre au gouvernement malien pour différentes raisons. Les Touaregs proclament l’indépendance de leur territoire tandis

dans la lutte contre la rébellion et les groupes islamistes dans le Nord. Rassemblés derrière le capitaine Amadou Haya Sanogo, les membres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE) décident de suspendre la Constitution. Le mouvement islamiste armé Ansar Dine, appuyé par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des éléments d'Aqmi, s'empare de la ville de Kidal (nord-est). Le 31, les rebelles prennent Gao et le lendemain, c’est au tour

les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Minianka, les Peuls, les Sénoufos les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touareg, les Toucouleurs. Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée. Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 49 pays les moins avancés (PMA) en termes de développement socio-économique3. Le pays fait partie de la Communauté économique

dans le Nord. Les étapes de la crise Malienne AZAWAD Kidal • MARS 2012 • 30 : le groupe islamiste Ansar Dine, • appuyé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, groupe rebelle touareg) (indépendantistes!) • et des éléments d’Aqmi (AlQaida au Maghreb islamique) • s’emparent de Kidal (nordest). Le 31, les rebelles prennent Gao. Le MNLA Un mouvement essentiellement Touareg Les Touaregs Une perception construite et riche en stéréotypes • Un peuple défini par opposition aux arabes

djihadisme Il faut tout d'abord distinguer la question touarègue de celle d'AQMI. D'une part, la dictature Traoué (1960-1990) a vu naître des germes de rébellions touarègues, peuple nomade d'Afrique subsaharienne et plus connu sous le nom de Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Cette communauté connait des difficultés d'adaptation et revendique depuis maintenant de longues années une prise en considération, demande que le gouvernement malien n'a jamais réellement étudiée. D'autre part, la

conditions étaient réunies pour le déclenchement d'une crise à visage multiforme. Le film des évènements. Tout est parti le soir du 18 Janvier 2012 où en plein festival, Bourem apprend l'attaque de Ménaka par des rebelles se réclamant du Mouvement National de Libération de l'Azawad (Mnla). C'est comme un coup de canif qui n'a pas, pour autant, découragé les festivaliers (qui admiraient le groupe musical "Tinariwen"). L'attaque n'a pas aussi alerté les paisibles populations qui se sentaient en sécurité

simplement une indépendance du nord du Mali (zone de l'Azawad) et d'autres, eux, sont focalisés sur la propagation d'un Islam puritain: (image 3) AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) Ansar Dine Mujao (Mouvements pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest) MNLA (Mouvement National de la Libération de l'Azawad) La katiba el-Mouwakaoune Bidima AQMI (image 4): il s'agit d'un groupe islamiste soutenu et lié à Al-Qaïda qui s'est spécialisé dans la prise d'otages occidentaux et obtient des fonds grâce

reconnait, que sans accords concluants entre le gouvernement malien et les représentants de ces rebellions toureg, aucune solution durable ne pourra être établie et de plus protéger son patrimoine et sa population, terrorisée par ces attaques et ces mouvements islamistes extrémistes. La Suère estime, étant considéré comme le pays le plus démocratique au monde, que Le gouvernement Malien devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir une situation de paix au sein de son pays, et freiner le