Mundell Fleming

(MIT-Penn) , par une équipe centrée autour de Modigliani, qui utilisait une version étendue du modèle IS/LM, avec notamment une boucle prix-salaire inspirée de la courbe de Philips. C’est au tournant des années 60 que fut également formalisée, par Mundell et Fleming, l’extension de la théorie keynésienne à une économie ouverte (en changes fixes, ce qui était le régime de l’époque) Le grand progrès de ces modèles était de donner une description « bouclée » et en valeur des composantes de la demande. C’était

monnaie chinoise sur le déficit commercial des États-Unis. La section II du chapitre 8 n’est plus consacrée à la théorie monétaire de la balance des paiements, comme dans les éditions précédentes, mais à une extension en long terme du modèle de Mundell-Fleming, qui permet de mettre en évidence, de façon plus convaincante, les effets des politiques conjoncturelles sur la production, les prix et le taux de change. Enfin, dans le chapitre 9, la section IV, précédemment consacrée aux taux de change d’équilibre

dans le cas keynésien extrême, baisse du chômage sauf dans le cas classique. Expansion monétaire : LM se déplace vers le bas, l’I et la D agrégée augmentent ; mêmes effets qu’une politique budgétaire expansionniste. En économie ouverte (Mundell et Fleming): - Changes fixes : La politique budgétaire est efficace (IS se déplace, donc hausse du taux d’intérêt, d’où entrées de K et hausse de l’offre de monnaie, donc déplacement de LM). La politique monétaire est inefficace (LM se déplace, baisse

Avec un régime de change fixe, le désir des autorités monétaires de contrôler la politique monétaire et la libre circulation des capitaux de plusieurs pays s’est retrouvé au cœur de triangle d’incompatibilité (concept développé par Robert Mundell et Marcus Fleming dans les années 1960). En effet, cette théorie évoque l’impossibilité de combiner ces trois éléments mentionnés ci-dessus à savoir une politique monétaire autonome, un régime de change fixe et la libre circulation des capitaux simultanément

taux d’intérêts réels sur le marché national des capitaux et réduisent ainsi la demande en investissements privés et éventuellement la consommation (effet dit d’éviction). Dans une économie ouverte avec des cours de change flexibles (modèle de Mundell-Fleming), cet effet sur les intérêts aboutit également à une valorisation de la monnaie et, par conséquent, à la baisse des exportations et à la dégradation du bilan extérieur, ce qui réduit l’impact généré par l’accroissement de la demande publique.

Michalet), au rôle des transferts de technologie (Vernon, Posner), aux analyses de la convergence (H.O.S., Rostow, Gerschenkron, Daniel Cohen, Williamson, Krugman…), aux postures critiques : taxe Tobin, Kindleberger, Stiglitz, utilisation du modèle Mundell Fleming pour exposer la contrainte extérieure financière, critique de l’impérialisme de Lénine, Rosa Luxembourg, thèses de la dépendance… Mais attention, quelques références bien exploitées suffisent. Cette analyse montre que l’accès aux ressources financières

l’inflation augmente la consommation et diminue l’épargne… C’est ce que les économistes appellent l’« effet Mundell-Tobin », du nom là encore de deux économistes dont James Tobin, qui a été associé à son grand dépit à la taxe sur les mouvements de capitaux popularisés sous le vocable de « Taxe Tobin ».En résumé, s’il y a effet Pigou, l’inflation augmente le taux d’épargne. S’il y a effet Mundell-Tobin, elle le fait baisser. Comment trancher ? Que dit l’expérience ? Que constate-t-on en réalité ? Et

  | LAFFER | LAFFEMAS | LÉNINE | LEWIS | LIST | LUCAS |   |   |   |   | MALINVAUD | MARKOVITZ | MALTHUS | MARSHALL | MARX | MEADE | MENGER | MILLER | MISES (von) | MILL | MODIGLIANI | MONTCHRESTIEN (de) | MUN | MUSGRAVE | MUNDELL | MYRDAL |   |   |   |   | NORTH | |   |   |   | OHLIN | OLIVENNES | OLSON |   |   | PARETO | PERROUX | PETTY | PHILLIPS | PIGOU | PIKETTY | POLANYI |   |   | RAWLS | QUESNAY |   |   |   |   | RICARDO | ROBINSON | ROMER

de change flexible l’équilibre est obtenu par la confrontation de l’offre et de la demande. Quelles sont donc les justifications théoriques de dumas-00647042, version 1 - 15 Dec 2011 l’adoption d’un régime de change ? I - Le modèle Mundell-Fleming (1961 – 1962) Ce modèle développé dans les années soixante permet d’étudier l’internationalisation des économies. C’est un modèle important en ce qu’il permet d’étudier l’efficacité des politiques macroéconomiques. L’objectif de ce modèle est

second temps nous allons présenter un cadre d’analyse qui permet aux prix de varier, c’est le modèle offre-demande global (c’est à dire IS-LM avec les prix qui bougent, chap 7). La troisième limite sera dépassée avec la présentation du modèle Mundell-Fleming dans le cours d’économie internationale de 2è année.