Mutilation 1917

"cette broche...crève l'oeil de tout le monde". Le singulier remplace ici le pluriel de la métaphore populaire et provoque un effet d'annonce qui se teinte d'ironie tragique. "La machine infernale" de vient alors le: COMPTE A REBOURS D'UNE MUTILATION ANNONCEE. Jocaste vit donc dans un univers de douleur : les portes de Thèbes sont interdites par un sphinx meurtrier, les assassins de Laïus ne sont toujours pas identifiés. Si le peuple peut "rire, danser, s'amuser" pour se divertir de ses angoisses

rien à leurs conditions de vie. Suite à une première guerre en trois étapes : de mouvement, de position puis à nouveau de mouvement, les combattants se sont vus vivre dans des conditions intenables. En effet, pendant deux voire trois ans, de 1915 à 1917, les soldats ont vécus dans les tranchées. Plusieurs témoignages, dont celui de Blaise Cendrars appelé La Main Coupée, nous montrent l’insalubrité -et encore le mot est faible- des leurs conditions de vie. En effet ce dernier nous parle de la tranchée

« Empires centraux » (Allemagne et Autriche-Hongrie) constituent une force continentale et combattent sur trois fronts : à l’est face à la Russie, au sud dans les Balkans et surtout à l’ouest, en Belgique et en France (carte les fronts européens de 1914 à 1917). Au début de la Grande Guerre les belligérants mène donc une guerre de mouvement. A l’hiver 1914, les combattants des deux armées s’immobilisent et se terrent dans les tranchées de part et d’autre d’une immense ligne de front allant de la mer du

canons (dont le fameux mortier de côte de 420mm, surnommé « Dicke Berta »), les Français environ 270. Verdun est un piège à obus : l'ossuaire de Douaumont contient les dépouilles de 130 000 soldats inconnus et 770 000 autres victimes. Entre 1914 et 1917, ce sont 30 millions d'obus qui seront tirés de part et d'autre. Le premier jour de la bataille de Verdun, un million de coups seront tirés ! Durant l'hiver 1914-1915, le sniping devient une spécialité (tir avec un fusil à lunette), sans parler du

du désir le plus charnel à l’érotisme et jusqu’à cette ouverture au monde qu’est l’amour. Passer de je à tu, c’est passer à nous, au nous le plus vaste. L’amour, par nécessité intérieure, donne à voir, donne à vivre, donne à vouloir un monde sans mutilation qui s’épanouirait en investissant toutes les dimensions humaines. La seule exigence totalisante étant celle du bonheur. Éluard dit: « Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d’autre ». Libérer le langage pour changer

Biographie Gala et la naissance du surréalisme (1917-1930) Le père d'Éluard, Clément Eugène Grindel, est comptable lorsque naît son fils mais ouvre peu après 1900 un bureau d'agence immobilière. Sa mère, Jeanne-Marie Cousin, est couturière. Vers 1908 la famille s'installe à Paris, rue Louis-Blanc. Éluard fréquente l'école communale de Saint-Denis, celle d'Aulnay-sous-Bois puis entre comme boursier à l'école supérieure Colbert. Il obtient en 1912 son brevet et en juillet part se reposer, sa santé

finissent par éprouver la lassitude de la guerre et le dégoût du fait de la mort de centaines de milliers d’entre eux lors de batailles meurtrières. Cette lassitude provoque des révoltes chez les soldats, appelées les mutineries, nombreuses pendant l’année 1917, se déroulant souvent de manière pacifique, avec des désertions et des soldats qui s’automutilent, des refus de monter à l’assaut voire rarement de façon violente avec des meurtres d’officiers. Les conditions morales des soldats sont au plus bas. Ils

En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard1, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Biographie Gala et la naissance du surréalisme (1917-1930) Paul Éluard est né à Saint-Denis, au 46 boulevard Châteaudun (actuellement Jules Guesde)3, le 14 décembre 1895 à 11 heures du matin4. Son père, Clément Eugène Grindel, est comptable lorsque naît son fils mais ouvre, peu après 1900, un bureau

alliances s’étant même nouées entre esclaves noirs et Indiens, unis dans la même haine de l’Homme Blanc. En effet, les esclaves usaient de stratagèmes afin de se soustraire aux travaux agricoles. Ils feignaient d’être malades ou pratiquaient l’auto-mutilation, faisaient semblant d’être ignorants. D’ailleurs, l’un des arguments pro esclavagiste était que les Noirs étaient intellectuellement inférieurs alors que ceux-ci prenaient des cours de lecture et d’écriture en cachette. De surcroît on assistait

guerre . 5 1 / Expressionnisme : Edward Munch ,George Grosz, James Ensor ... James Ensor – L’Intrigue – 1890 2/ Le Dadaïsme : Jean Arp, Marcel Duchamp, Suzanne Duchamp, Max Ernst, George Grosz, Raoul Hausmann Marcel Duchamp – Fontaine - 1917 George Grosz & John Heartfield - Leben und trieben im - ( vivre ou conduire ) 1919 3/ La nouvelle objectivité : Max Beckmann, George Grosz, Alexandre Kanoldt, George Schrimpf