Mwai Kibaki

L’appel à l’abstinence sexuelle lancé par les associations de femmes kenyanes, en avril 2009, pour mettre fin aux querelles entre le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga semble faire des émules dans l’Ouganda voisin. Un opposant ougandais, Stanley Kalembaye, a exhorté ses partisans, jeudi, à observer une « grève du sexe » pour dissuader leurs épouses de voter pour le parti au pouvoir lors des élections générale prévues en février 2011. Tous les moyens sont bons pour s’attirer

Pouvoir exécutif : Le président est Mwai Kibaki Le vice-président est Kalonzo Musyoka Le premier ministre est Raila Odinga La durée du mandat pour le président est de cinq ans. Ainsi, pour être élu, un candidat doit remporter la majorité absolue ainsi que au moins 25 % des voix dans au moins la moitié des comtés. Si ce n’est pas le cas, il y a un deuxième tour entre les deux candidats ayants obtenus les meilleurs résultats. Le pays est divisé en 47 comtés qui sont semi-autonome. Chaque comté

appartient au gouvernement tandis que le pouvoir législatif national est partagé entre le gouvernement et l’assemblée nationale. A savoir, les acteurs qui disposent du pouvoir exécutif national sont les suivants : le Président de la République du Kenya Mwai Kibaki ; le Vice-Président Kalonzo Musyoka ; le Premier Ministre Raila Odinga ; le Procureur Général Githu Muigai ; le Président de la cour suprême Willy Mutunga et les 39 ministres du gouvernement. Ainsi, le rôle du procureur général consiste en une

n’hésitent pas à recourir à la violence. Au Nigeria, second pays le plus corrompu du monde, l’élection du président Umaru Yar’uda (avril 2007) s’est déroulée dans un climat de violences qui a fait 200 morts. Au Kenya, la population rend le président Mwai Kibaki responsable de la crise économique et sociale. Sa réélection, en décembre 2007, a provoqué des émeutes postélectorales qui ont fait entre 600 et 1 000 morts. Conscient de leurs faiblesses, certains Etats africains font de la stabilité politique

Empereur Akihito et 1er ministre : Yasuo Fukuda (Parti Libéral Démocrate) JORDANIE : Roi Abdallah II KAZAKHASTAN : Noursoultan Nazarbaïev (Socialiste) KENYA : Mwai Kibaki (Nationaliste) KOWEIT : Emir Sabah Al Sabah LETTONIE : Valdis Zatlers (centre droit) LIBAN : pas de chef d'état mais 1er ministre : Fouad Siniora (Libéral)

l'opposition, Mwai Kibaki, est élu avec 70% des voix. La Coalition nationale arc-en-ciel (NARC) emporte la majorité absolue au Parlement, battant la KANU, le parti au pouvoir depuis l'indépendance, en 1963. Le Kenya de nos jours…Le Kenya est une République membre du Commonwealth. Le pouvoir exécutif est exercé par un président élu au suffrage universel pour 5 ans. En décembre 2007, les kenyans se sont rendus à nouveau aux urnes : il en a résulté la constitution d'un gouvernement de coalition avec Mwai Kibaki

vie et du processus démocratique ». Plus récemment au Kenya, la réélection du président Mwai Kibaki, en décembre 2007, a occasionné des émeutes postélectorales qui ont fait entre 600 et 1 000 morts. L’opposition et les observateurs internationaux dénoncent de graves fraudes électorales. Les diverses médiations entreprises en février 2008 par l’Union Africaine (UA)[6] n’ont pas abouti ; le gouvernement de M. Kibaki n’est reconnu ni par l’Union européenne ni par les Etats-Unis. A la fin des années

Cameroun en 1997 et en Côte d’ivoire en 1995, au Zimbabwe en 2005 et 2008. Au Kenya, une grave crise sociopolitique est née de l’élection présidentielle du 27 décembre 2007. En effet, la sincérité des résultats de l’élection, consacrant la victoire de Mwai Kibaki, a été contestée à bon droit par l’opposition et il en est résulté une crise politique particulièrement meurtrière. 34. voir Francis Fukuyama, op. cit., p. 47. 35. voir Thierry Michalon, « Le suffrage universel détourné par les clans et les intérêts

ou le Kenya basculent brusquement dans des troubles. Au Kenya, la réélection du président Mwai Kibaki, provoque de violentes émeutes qui ont fait entre 600 et 1 000 morts durant les mois de décembre 2007 et janvier 2008. Le leader de l’opposition, Raila Odinga et les observateurs internationaux dénoncent de graves fraudes électorales. Au-delà du non-respect des règles démocratiques, la population rend M. Kibaki responsable de la crise sociale qui touche le pays. Les émeutes ont éclaté dans les bidonvilles

vie et du processus démocratique ». Plus récemment au Kenya, la réélection du président Mwai Kibaki, en décembre 2007, a occasionné des émeutes postélectorales qui ont fait entre 600 et 1 000 morts. L’opposition et les observateurs internationaux dénoncent de graves fraudes électorales. Les diverses médiations entreprises en février 2008 par l’Union Africaine (UA)[5] n’ont pas abouti ; le gouvernement de M. Kibaki n’est reconnu ni par l’Union européenne ni par les Etats-Unis. A la fin des années