Méditations Métaphysiques

avec passivité, sans réfléchir. D’autant plus qu’il s’est forgé ses convictions « sans la coopération ni le consentement de sa raison ». Il n’a pas agit rationnellement comme l’aurait fait le philosophe : à la manière de Descartes dans Les Méditations Métaphysiques ce n’est pas ici les connaissances mêmes qu’il remet en cause , c’est la manière dont elles ont été acquises. La pensée du non-philosophe n’est alors pas personnelle, car elle vient de l’habitude (ligne5) de « son temps » et de « son pays

des idées vraies. La vérité est donc une nécessité, et la liberté ne s’oppose pas à la nécessité mais bien à la contrainte. La nécessité d’une idée vraie est donc la liberté même de l’esprit. Comme le dit Descartes dans la Quatrième des Méditations métaphysiques, la vérité d’une idée n’exerce aucune contrainte sur la liberté. Au contraire, on adhère d’autant plus librement à une vérité quand cette vérité nous apparait nécessaire. La connaissance joue ainsi un rôle libérateur, elle nous libère de

l'information nous est donnée par un organe de sens (la vue). Donc ça ne peut être considérer comme erreur. Par ailleurs, si l'on essaye d'en faire une vérité, on sera dans une erreur totale. Outre, René Descartes, dans son recueil Les Méditations Métaphysiques a donné un exemple très pertinent à ce sujet à savoir que si un sujet se met à sa fenêtre et qu'il voit des hommes passer, ses sens (la vue encore une fois) lui permettent de savoir que ce sont des hommes qu'il est entrain de voir car il

d’un événement ne le rendrait pas plus sûr. Car le témoignage des sens ne serait pas plus fiable que celui d’autrui qui repose en dernière instance également sur une perception sensible. C’est ce que souligne clairement Descartes dans les Méditations métaphysiques : les sens peuvent tromper au point de rendre l’expérience sensible dans sa totalité indigne de confiance. Pour justifier cette affirmation, Descartes recourt au double argument de la folie et du rêve : rien ne prouve que je ne suis pas

désintéressement renverrait à une sagesse ou une vertu : ce n'est pas seulement pour apaiser ma curiosité que je cherche à être dans le vrai mais pour instaurer une relation authentique à autrui, personne digne de respect (voir les Fondements pour une métaphysique des mœurs de Kant). Plan : L'idéal technicien et l'impact des technosciences nous habituent aujourd'hui à voir dans la recherche de la vérité ou d'une connaissance vraie un moyen d'appliquer ces connaissances à une meilleure maîtrise de la

SUBJECTIVITÉ C’est pour la philosophie moderne, inaugurée par Descartes, qu’il y a un problème d’autrui (ce problème sera celui, celui à la fois de son existence, et de sa connaissance). 1) Rappel : le cogito cartésien Cf. analyse des deux premières méditations. Descartes nous a dit que la vérité première, celle qui résiste à tous les efforts du doute le plus extravagant, i.e., au malin génie, c'est le cogito, i.e., "je pense, donc je suis". Conséquence n°1 : je ne suis assuré que de l'existence de ma

est celui du non-être, du multiple et de l’indéfini, donc de l’infini. B) Descartes, Méditations métaphysiques (Méditation seconde) DE fait, si l’être est intelligible, appartient au domaine de la raison et de la pensée, de l’intériorité ; le non-être appartient au domaine des corps, de l’extériorité. C’est ce qu’affirme René Descartes dans la seconde Médiation de ses Méditations métaphysiques. En effet, il n’y a que moi que je peux connaître avec certitude : l’Autre m’est inconnu, ou du

son propos. » Elle est probablement née avec Aristote et la philosophie elle-même dans la Grèce antique, à la suite de ce qu'il nomme « l'étonnement ». Elle est plus probablement instaurée comme forme logique de pensée par les six Méditations Métaphysiques de René Descartes (1641), où celui-ci déclarait rechercher systématiquement « les bases d'une science fondamentale » qu'il nomme mathesis universalis. C'est le fameux cogito. Le rationalisme dont Descartes fit preuve à l'égard des preuves

peut-elle connaître un devenir et faire l'objet d'un apprentissage ? Descartes apporte une solution à ce problème en distinguant la liberté comme faits métaphysiques et la liberté comme « résolution ». En tant que faits métaphysiques, la liberté est innée et se définit comme « le pouvoir d'affirmer ou de nier, de poursuivre ou de fuir » (méditations métaphysiques). Autrement dit, elle se définit comme le pouvoir propre de la volonté or la volonté selon Descartes est en nous la marque de l'infini. L'homme

fait retour sur elle-même et qui élabore un rapport direct avec sa propre identité. → Ainsi, être soi-même se résume donc à être une conscience Sous-partie 2 Référence philosophique : Descartes, Méditations métaphysiques - C’est d’ailleurs à ce résultat que parvient Descartes quand celui-ci s’interroge sur la nature du moi. L’expérience du doute le conduit à isoler une identité, un sujet fondé sur la toute-puissance de la pensée