Nan Goldin

l’honneur par des artistes comme Urs Lüthi, Michel Journiac, William Wegman, Arnulf Rainer, Christian Boltanski, Helmutt Newton, Joël Peter Witkin, Thomas Ruff, Cindy Sherman, Richard Avedon, Bettina Rheims, Robert Mapplethorpe, Pierre et Gilles, Nan Goldin, ... Sans en retracer exhaustivement l’histoire, l’étude portera sur quelques œuvres significatives susceptibles d’illustrer la diversité des démarches liées à la pratique du portrait photographique depuis les années 60 et d’en comprendre les enjeux

dans la formation du regard photographique, modifiant ainsi la pratique des photographes mais aussi la perception qu'en ont leurs publics. A l'autre bout du spectre artistique, les travaux sur l'intimité qu'ont pu incarner des photographes comme Nan Goldin ou Cindy Sherman semblent eux aussi avoir atteint les limites de leur souffle historique. C'est comme si il n'y avait finalement plus de secret individuel. L'intime trouve cependant sa place dans cette exposition, mais c'est une intimité de forme

portraitistes contemporains. La question de l'image animée par des symboles et des codes socio-culturels se confronte à la vision de l'image prise en dehors de tout contexte ou de rapport à une époque donnée. On pensera au travail sans tabou de Nan Goldin, ancré dans le témoignage spacio-temporel d'un groupe humain précis, en l'occurrence le quotidien de ses proches et le témoignage de l'apparition du sida dans les années 80 à New York. Mais certains photographes se tournent vers un traitement

tous les créateurs importants se sont prêtés un jour ou l'autre. Certains en ont même fait l'une des composantes majeures de leur oeuvre en se représentant à tous les âges de leur vie : Albrecht Dürer, Rembrandt, Vincent Van Gogh, Egon Schiele, Nan Goldin, Frida Kahlo, Opalka.. I .HISTORIQUE ET TYPOLOGIE D’AUTOPORTRAITS Historiquement, la plupart des autoportraits antiques, s'il y en eu, nous sont inconnus, l'artiste ne signant pas. Si tel ou tel peintre égyptien s'est amusé à représenter un

OPALKA, 1965/I-infini (détails n° 2662596 et n° 5466435), 30,5 x 24 cm : le portrait dans la durée ▪ Robert MAPPLETHORPE, Autoportrait, 1988 : vanité, autoportrait posthume. UNE TYPOLOGIE SOCIALE : TÉMOIGNAGE : ▪ Nan GOLDIN, Self Portrait in Kimono with Brian, 1983 - Nan One Month after Being Battered, 1984 – Jimmy Paulette and Taboo! undressing, NYC, 1991. Toutes les photographies : Cibachrome,  69,5 x 101,5 cm : journal intime, marginalité ▪ Frédéric COUPET, M. Martinez, artiste peintre

Nicolas Pages, artiste protéiforme, tant plasticien qu'écrivain, y décline à la première personne le quotidien de quelque trois mois passés entre Lausanne, Londres et Mykonos. Après ce livre, Nicolas Pages part pour New York. Engagé par la photographe Nan Goldin, il cogère le studio de l'artiste américaine. L'occasion de revenir à l'art contemporain et de se lancer dans un reportage photo très personnel avec pour modèle son ami zurichois Steffen. Un travail mal perçu par le milieu artistique. Les maisons

situations inconfortables voir grotesques et dénigrent la figure de l’artiste. Auto-fictions Sophie Calle et son œuvre plus évidement autobiographique fonctionne sur des transferts d’intimité (Douleur exquise, No sex last night…). La photographe Nan Goldin rassemble depuis 1969 les pièces d’une autobiographie photographique : ses images documentent crûment sa vie intime et celle de son entourage. Joel Bartoloméo enregistre en vidéo ses relations avec sa famille et son quotidien. Le portrait et

ces artistes rejettent le coté technique et professionnel de la photo. Ainsi, certains s’appuient sur le modèle de l’album de famille, multipliant les clichés pour évoquer une narration, souvent intime et autobiographique, comme c'est le cas pour Nan GOLDIN et ses clichés marqués d’amateurisme présentés en slides-show. VERS UNE ESTHÉTIQUE PHOTOGRAPHIQUE 1- Systématisation d’un processus plastique Dans le courant du XXème siècle, l’utilisation de la photographie dans le domaine artistique va

David Wojnarowicz, 1981) Nan Goldin was really influenced by Peter Hujar. She took pictures of drag queens, sexual acts, girls in bathrooms, aggressive couples and autobiographical moments. She showed a culture of obsession and dependency. Most of her first subjects were dead by the 1990s from AIDS or drug overdose. In 2003, The New York Time said that Nan Goldin “forged a genre, with photography as influential as any in the last twenty years” 13 (Nan Goldin, Jimmy Paulette and Taboo In

le hasard intervient. Pour Sophie Calle l’art a une fonction thérapeutique et est étroitement liée avec sa propre vie ; nous pouvons faire un parallèle avec l’œuvre de Nan Goldin, œuvre photographique qui prend naissance dans sa vie et dans son intimité la plus profonde, l’œuvre présenté ici, peut faire écho à l’œuvre intitulée Nan and Brian in Bed, photographie réalisée en 1983. La première photographie présente deux personnes dans un lit (celui de Sophie Calle) accompagnée d’un homme, une petite