Narine

  Le soldat semble ici en paix « souriant comme sourirait un enfant malade ». Rien ne semble pouvoir le perturber dans son sommeil : « dans le frais cresson bleu, dort », « il dort », « il fait un somme », « les parfums ne font pas frissonner sa narine », « il dort dans le soleil ». Le soldat est représenté tel un enfant qui se repose paisiblement dans un lieu enchanteur presque féerique. Il y a une véritable harmonie entre la nature et le dormeur.

engrais, bouchant avec des phrases banales tous les interstices où pouvait se gilsser une allusion. Charles ne l'écoutait pas ; Rodolphe s'en apercevait, et il suivait la mobilité de sa figure le passage des souvenirs. Elle s'empourprait peu à peu, les narines battaient vite, les lèvres frémissaient ; et il y eu mêmeun instant où Charles, plein d'une fureur sombre fixa les yeux contre Rodolphe qui, dans une sorte d'effroi, s'interrompit. Mais bientôt la même lassitude funèbre réapparut sur son visage.

visible, entre le cheval et le taureau, il pourrait être une colombe, symbole d'espoir et de paix. La mère et l'enfant Cette femme tient son enfant mort dans ses bras. La douleur et les hurlements de la mère sont visibles, les yeux et les narines ont des formes de larmes, la langue pointue sort de la bouche hurlante. Le visage, de profil est renversé, basculé vers le haut, la mère hurle au ciel sa détresse. L'enfant dans ses bras a les yeux vides, la tête et les bras ballants. La femme

bouteille. Selon la quantité de liquide dans la bouteille, on pourra émettre des sons plus ou moins aigus. Lorsque le dauphin est en plongée, il emmagasine un certain volume d’air dans ses poumons, et il n’en relâche pas. Comme l’homme et ses deux narines, il possède deux conduits aériens parallèles, auxquels sont fixés des petits sacs d’air de taille variable, ce sont des cavités résonantes. Pour produire les sifflements, le dauphin utilise son larynx, comme l’homme. D’ailleurs, les sifflements sont

mains ailées). Les chiroptères arrivent à se mouvoir ainsi qu’à chasser dans l’obscurité la plus totale. Les chauves-souris se repèrent grâce à un sonar. Elles produisent des ondes sonores dans leur gorge qu'elles émettent par leur bouche et leurs narines. Les ondes sont réfléchies lorsqu'elles rencontrent un obstacle. L'écho est alors perçu par leurs oreilles. L'écho est analysé par le cerveau et il se forme une image précise de son environnement. Ce système de navigation et de localisation est appelé:

coquillages de toutes formes, des langoustes, des écrevisses, des crabes et même des tourteaux. L’atmosphère se réchauffe et les cris des oiseaux se font entendre dans la distance comme l’arrivé d’un troupeau de jeune enfant agité. À travers leurs narines, ils sentent le poisson et l’eau fraiche. Ils sont exténués de leurs voyages mais enchanté d’avoir encore une fois réussi l’étape fatale de la migration. Dans la distance, les falaises et les prairies sont abritées de rose, violet et vert reprenant

contraire du terme, de manière négative ! En me rapprochant de la vitre, j’aperçois que ma lèvre inférieure et mes sourcils sont inexistants, je vois également que mon nez est coupé en deux, d’un coté le sinus est visible, de l’autre il y a le reste d’une narine très abîmée, mes paupières sont très gonflées, gonflées comme le ballon d’une montgolfière ! Désormais ma dentition est devenue un champ de bataille et mon crâne est dégarni. Je suis devenu une créature mystérieuse, le témoin vivant de la cruauté

dans l'herbe sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud Octobre 1870 Sensation Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Rêveur

l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud, recueil de Douai, Poética Chanson : « Verdun » de Michel

par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Je t'adore à l'égal... Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne, O vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de