Nasalisation

II. PROCESSUS DE NASALISATION A. AVANT LA NASALISATION Au VIIème siècle, les voyelles suivies d’une consonne nasale ont tendance à se fermer par réaction. Les voyelles fermées le restent. Les voyelles ouvertes se ferment. B. LA NASALISATION DES VOYELLES SIMPLES Entre le XIème et le XVème siècle, les voyelles se trouvent plus ou moins nasalisées selon leur degré d’aperture. Plus une voyelle est ouverte, plus l’abaissement du palais est aisé, plus la nasalisation se fait tôt. 1. [a]

Littérature en langue d’oc 2.1.1. Les premiers textes 2.1.2. Première poésie lyrique 2.2. Littérature du Nord 3. L’évolution du français 3.1. La nasalisation 3.1.1. Les voyelles nasales, les langues nasales et la cause de la nasalisation 3.1.2. Les étapes de nasalisation 3.2. La morphologie des mots 3.3. L’évolution du type de conjugaison 3.4. Développement des formes composées Chapitre 5 : Le Moyen français ( 1350 – 1499) 1

que la syllabe est fermée (loi de position). campum > champ /a/ tonique et entravé ne subit en principe pas d’altérations. Ici [kam pum] [ʃɑ̃] on constate néanmoins qu’au lieu du résultat /a/, nous trouvons un /ɑ̃/ nasalisé. Cette nasalisation est due au fait que le /a/ est entravé par une nasale, /m/. crēdo > crois /e:/ long donne lieu à /e/ fermé. /e/ fermé tonique et libre subit [kre: do] [kʁwa] la diphtongaison française au VIe s. Le résultat correspond à la règle:

1 Phonologie (2èmes PES/PEM) L’assimilation Dans la parole, les sons ne sont pas articulés séparément. Chacun s’enchaîne avec celui qui le précède et avec celui qui le suit. C’est ce qu’on appelle le phénomène de coarticulation. La coarticulation permet de rendre compte de plusieurs phénomènes qui interviennent lors de la prononciation des sons qui s’associent et s’influencent

réduction complète (testa> tête ; forest> forêt), ou une réduction partielle excepté la consonne [r] qui persiste ( carbōne>charbon, forte> fort). La réduction partielle s’effectue par suite - de la vocalisation (l>u),par ex. : alba>aube, -de la nasalisation (m, n nasalisent la voyelle précedente) -de la spirantisation (=passage à la spirante)(p,b >v ; k,g >j). - de l’assimilation (=la transformation d'une voyelle ou d'une consonne au contact d'un phonème voisin. Il y a transmission d'une caractéristique

Chigarevskaïa, p. 16, 1974). L. M. Skrelina regroupe ces changements selon les procès qui sont les suivants : 1) diphtongaison 2) vocalisation 3) nasalisation 4) palatalisation 5) monophtongaison Nous voulons préciser que l’analyse concerne juste les procès qui sont liés à la formation des diphtongues : ceux de diphtongaison, vocalisation, nasalisation et de monophtongaison. Donc, on a déjà parlé de la diphtongaison en général, surtout des types de diphtongaison. Maintenant nous allons analyser

combinaison du nom et l’ordre des mots stable. La méthode contrastive comprend plusieurs procédés scientifiques. Par.ex. en comparant les systèmes phonologiques on utilise la comparaison des indices différentiel des phonèmes (élévation, la bialisation, nasalisation, durée, palatalisation, voix, etc.). En comparant les systèmes grammaticaux dans le plan fonctionnel on distique les fonctions primaires et secondaires telles que la fonction de généralisation (Par.ex. dans les phrases “Білий лелека поширений

protagonistes (« les vaches abandonnent » / « Pour toujours ce grand pré »)Le ton lancinant de la plainte explique l’étirement vocalique du [o] ouvert par la nasalisation qui parcourt tout le poème (« automne », « empoisonnent », comme ») et que l’on retrouve dans ce tercet final (« abandonnent », « automne ») et que le poète double d’une autre nasalisations : celle du [ã] (« chante », LPB/ 5 « doucement », « abandonnent », « grand », « lentes »)Les suites de rimes suivies que nous obtenons en fin de notre

français. pour C est le professeur de français. Je paye tomates au maché. J achète des tomates au marché. Ma mère porte jupe pour sorti. Ma mère porte une jupe pour sortir. On travaille mantin. On travaille le matin. -la nasalisation abusive de / a / Cette nasalisation (progressive ou régressive) se produit lorsque, à l intérieur d un mot ou d une expression, le a précède ou suit une syllabe comportant une voyelle nasale. Exemples : - antention (attention) - pantanlon (pantalon) - yan an

urbain. I Le Décor Paris moderne de Baudelaire A) Le vacarme (1er ver) Hiatus : rue assourdissante et moi hurlait : dissonance Allitérations : R (vibre) – D – T (dentales dures) : vacarme assourdissant Assonances : U – OU : nasalisation Le sujet est le décor ; l’objet c’est le moi qui est placé dans le vacarme : « autour de » : il est enfermé : faiblesse de l’homme B) L’Agression Faiblesse de l’homme « moi » après « autour de » : enfermement Sentiment d’agression