Nationalisme Au Moyen Orient

Berceau des trois monothéismes de la planète ; le proche et moyen orient est aujourd’hui le théâtre de multiples conflits dans une zone qui regorge de pétrole. Cette région représente donc une menace permanente pour la sécurité internationale. [pic] Soldat iranien devant des puits de pétrole en feu à Abadan durant la guerre entre l’Irak et l’Iran (1978-1988) I. La géopolitique du Moyen Orient en quatre cartes a) Une diversité des peuples et des religions b)

scission du monde née de la guerre de 39-45 ; le libéralisme rend le monde moderne euphorique ; et la mondialisation naissante fait croire à une possible fraternité universelle… Mais les nationalismes refont surface, les conflits militaires voient s’affronter les grandes puissances mondiales, en Afrique et au Proche Orient notamment, et la mondialisation rend finalement criantes les inégalités entre les peuples. De plus, le temps qui passe fait parfois oublier les errements humains, et il semble nécessaire

I La situation au Proche et Moyen-Orient de 1918 à 1956 A Les origines des conflits 1 Une position stratégique La région que composent le Proche-Orient (contour sud et sud-est de la Méditerranée) et le Moyen-Orient (golfe Persique et Mésopotamie) est stratégique pour plusieurs raisons : Sa position au carrefour de l'Europe, l'Afrique et l'Asie en fait une zone très fréquentée dans les échanges, concentrés autour de détroits stratégiques (Bosphore, Dardanelles, Ormuz, canal de Suez). Sa richesse

a été largement éludée par les régimes nationalistes, dans leur effort de constitution d’un patrimoine historique pensé comme ferment identitaire national des nouveaux Etats. 1. Le mythe national * L’idéologie kémaliste. * Le nationalisme turc repose sur une illusion identitaire, ce que Jean-François Bayart appelle un « mensonge primordial » depuis le « coup d’Etat en histoire » que les idéologues kémalistes ont opéré après la proclamation de la République. Dans ce « mensonge primordial »

CHAPITRE 3 : LA CONSTRUCTION DE L’ETAT NATION -Après avoir vu comment s’est développée la forme étatique en France à partir du Moyen âge et surtout du 16ème, ce chapitre sera consacré à la construction de ce que l’on appelle l’Etat-nation, au 19ème. -Etat-Nation : forme d’Etat dont l’autorité politique s’exerce sur une population qui se reconnaît dans une appartenance commune, qui partage des affinités diverses, en particulier la langue. -L’Etat nation réalise donc la fusion entre 2 entités

manières, autant de réalités qui fascinent les couches inférieures et auxquelles elles rêvent d’accéder. Mais la bourgeoisie d’affaires a abandonné le pouvoir politique aux couches moyennes qui dominent désormais le personnel de la République radicale. C) Le dynamisme des classes moyennes Les classes moyennes constituent l’ossature de la société de la Belle époque. Avocats, notaires, huissiers, médecins forment le monde des notables et participent à la vie politique locale et nationale. Petits

populations marginalisées et donc plus hostiles aux autorités politiques ce qui entraine un renforcement des réseaux de police et de milice 2) relations internationales -formation d’une diaspora ouïgoure très active dans le monde occidental, au Moyen-Orient et un peu en Asie centrale -existence d’un congrès mondial ouïgour (CMO) regroupant une vingtaine d'organisations séparatistes éparpillées dans une dizaine de pays du monde qui est dirigé par Rebiya Kadeer -adoption par le parlement européen

que ce schéma demeure néanmoins un cadre-commode d’exposition. CHAPITRE I PREMIÈRE ÉTAPE : LES SOCIÉTÉS TRADITIONNELLES Cadres chronologiques. Rostow groupe sous le nom de sociétés traditionnelles les dynasties chinoises, la civilisation du Moyen Orient et du bassin méditerranéen de l’Europe médiévale et notamment la France et la Grande Bretagne avant le XVI° siècle. Caractéristique Générale. On y constate une stabilité et un équilibre à long terme ce qui n'empêche pas des crises ou des bouleversements

donné une définition de la guerre : « acte de violence qui doit contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ». Il va également faire le lien étroit entre guerre et politique : « La guerre est une simple continuation de la politique par d’autres moyens. ». Le problème de l’espace NAPOLEON : génial tacticien, mais il lui manquait une vision globale, géographique des problèmes. C’est comme s’il visionnait les cartes des champs de bataille mais pas les cartes globales mondiales, ou même de l’Europe

complexe et n'a pas directement contribué à la chute russe, « bluff » du bouclier antimissiles : guerre des étoiles qui a convaincu Gorbatchev de jeter l'éponge en 1985). Les dépenses militaires sont toujours considérables et bien supérieures à la moyenne des autres. Poids du complexe militaro-industriel (armement, aéronautique). Puissance militaire présente dans le monde entier par un réseau de bases terrestres et navales, d’alliances (héritages de la guerre froide). L’alliance la plus importante