Nietzsche Cogito Ergo Est

personne n’est pas immuable, figé. Le sujet ne se réduit pas à une fonction (≠ Descartes) ni à une fiction (≠ Nietzche.) II/ LA CONSCIENCE : CHOSE PENSANTE. DESCARTES, le discours de la méthode. (Cf. Annexes, 1.) A) LA DECOUVERTE DU « COGITO ERGO SUM »  Ce « cogito » c’est l’apparition de la subjectivité à elle-même. Il intervient dans le contexte du projet de Descartes de refondation de la connaissance. Son ambition est de trouver un principe indubitable pour toutes les connaissances à venir. Ce

mettre en relation la notion d’un Dieu immatériel et celle de la causalité. On peut alors affirmer qu’il existe une vérité immuable en celle-ci, comme origine de toute chose. Pour terminer, on pourrait s’intéresser au cogito de Descartes, énoncé à travers la célèbre phrase : « Cogito ergo sum », « je pense donc je suis ». Descartes pensait avoir trouvé la vérité première en celle-ci, sur laquelle s’appuieraient toutes les autres. Pour la trouver, il s’est tout d’abord avancé vers les thèses sceptiques

peut dire que j’ai conscience de moi. Descartes établit lui le « cogito cartésien », je pense donc je suis [« cogito ergo sum »]. Par exemple je dérobe un objet dans un magasin. Même si ce que je fais me répugne, me dégoute, je sais parfaitement qu’il s’agit d’un de mes actes. Il existe donc une symbiose entre ce que je fais et ce que je suis. Je reste moi-même et je ne peux pas ne pas savoir ce que je fais. Descartes qualifie le cogito comme « certitude de soi ». Pourquoi il m’est impossible de ne

qu'elles soient issues d'un travail de la pensée. De plus, Alain dénonce la « peur de son inconscient », disant que « là se trouve logée la faute capitale ». En effet, Alain, étant cartésien, croit en la formule latine forgée par René Descartes « Cogito, ergo sum » (Je pense, donc je suis). C’est sur cette formule qu’il se base pour affirmer que le corps n’abrite pas un second Moi pensant et « qu’il n’y a point de pensées en nous sinon par l’unique sujet, Je ». Ainsi, pour Alain, « la pensée doit

semblent résister au doute car 2 et 3 font toujours 5. Et pourtant si l’esprit adhère à ces évidences de façon immédiate, il ignore la source de ces vérités : qui me dit que, même en raisonnant de la sorte, je ne suis pas en train de rêver ? 2) Cogito. En imaginant précisément que les vérités pourraient n’avoir aucun fondement, par exemple qu’un mauvais génie pourrait s’amuser à me tromper systématiquement,. Car qu’on me trompe ou non, dès lors que je doute, au moment où je doute, une chose est

corps, ni le corps sans l'âme" (op. cit.). Ces deux tendances pourront tour à tour s'affirmer et, à l'exclamation d'un Malebranche*: "Seigneur, pourquoi m'avez-vous donné un corps qui me remplit de ténèbres?", pourront répondre les assauts d'un Nietzsche* contre les contempteurs du corps: "Il y a plus dans ton corps que dans le meilleur même de ta sagesse" (_Zarathoustra_). À l'écart de ces appréciations mêlées de passion, Spinoza* nous invite à découvrir la puissance du corps. La conscience s'inscrit

par quoi il faut commencer » Pascal, Pensées. 2. « Il y a » Apollinaire, Calligrammes. 3. « La pensée est essentiellement à l’écoute de l’être » Martin Heidegger, Lettre sur l’humanisme. 4. « Cogito ergo sum » Descartes, Discours sur la méthode. 5. « Ça pense donc ça est » Volonté de puissance, Nietzsche. 6. « Dieu est la pensée qui éternellement et sans fatigue se pense elle-même » Aristote. 7. « Il est tout à fait du philosophe, ce sentiment : s’étonner. » Platon, Théétète. 8. « Tous les hommes

Le premier objectif de Descartes est de trouver le premier principe sur lequel refondé le savoir dans son ensemble. La démarche consiste à douter de tout jusqu'à trouver l'indubitable (1er principe cartésien). Discours de la méthode (1637) « cogito ergo sum » → je pense donc je suis → 1er principe (indubitable) : l'évidence que j'existe. C'est l'évidence, la conscience de son existence. L'idée selon laquelle je suis et j'ai conscience d'exister est la seule qui résiste au doute. 2- la conscience

immédiate tournée vers l'extérieur. Selon Descartes, on pense donc on existe en tant qu'entité pensante, c'est-à-dire qu'on a une conscience. Cette conscience de soi se reflète dans les gestes et les paroles de l'être qui sait qu'il existe. Le cogito ergo sum de Descartes, "je pense donc je suis" met en exergue que la première conséquence de la libre pensée de l'homme est la prise de conscience de sa propre existence. L'Homme par cette faculté de réfléchir arrive à se différencier des autres animaux

1976, § 347, p. 149. Citations.indd 12 10/01/08 15:59:36 la conscience et l’inconscient • 13 dans la misère humaine, permet de nous reconnaître et de nous vouloir semblables à Lui. Deux siècles après Pascal, le philosophe allemand Friedrich Nietzsche se moquera lui aussi de l’orgueil humain. Mais en recherchant la grandeur de l’homme une fois écartées ses prétentions, il aboutira à une tout autre conclusion : « Tu dis “moi” et tu es fier de ce mot. Mais ce qui est plus grand, c’est ce à quoi