Nietzsche Crepuscule Des Idoles

humaine par là, la nature humaine demande avant tout qu’on lui fasse violence », Paul Claudel, Tête d’or . Lacan, moqueur, eut un jour ce trait : « le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le socialisme ? C’est l’inverse… ». Nietzsche : « Il n’y a pas de faits, mais seulement des interprétations « Comment, qu’est-ce que nous allons faire ? La question ne se pose pas. Le vent se lève. Il faut tenter de vivre » Boris Vian, Les bâtisseurs d’empire. « Nous aurions souvent

bien connu du système normatif. Meursault manifeste une fois de plus son « étrangeté », expulse comme il se doit le digne représentant de Dieu pour se consacrer seul à la contemplation des étoiles. C’est ici, au « crépuscule des idoles » (ainsi que l’intitulait Nietzsche) que Meursault renoue avec le désir de vivre, dans la clairvoyance du condamné. Ne pleurons pas sur son sort, tout comme sur celui de sa mère, car les larmes sont hypocrites. Et d’ailleurs, à quoi bon pleurer sur soi ? L’essentiel

sur l’exercice de la raison n’aura effectivement pas l’avantage d’être en harmonie avec la vie, une telle représentation n’aboutira pas moins à la conduite de la vie la mieux disposée à exprimer notre liberté. Dans Le Crépuscule des idoles et « Le problème de Socrate », Nietzsche relève que les philosophes qui jugent de la valeur de la vie ne peuvent être appelés des sages car ils jugent ici une chose dont ils sont une partie et que donc ils n’ont pas le recul nécessaire pour juger la vie. Par conséquent

Nietzsche et la religion Nietzsche, qui définit l’homme comme « fabricateur de dieux » est, avant tout, un critique de l’idolâtrie qui peut prendre bien d’autres formes que celle de la religion. Le christianisme est, selon lui, à l’origine de sa propre « euthanasie » qui résulte d’une contradiction entre sa morale de probité et le dogme. La sortie du christianisme n’est donc pas en tant que telle une bonne nouvelle, ni une nouvelle rassurante. Cependant, la leçon de Nietzsche est que l’avenir

avant le début des cours. On trouvera dans le livre de Michel Puech, La philosophie en clair (achat recommandé), un certain nombre de repères concernant dix grands classiques de la philosophie [Platon – Aristote – Descartes – Leibniz – Hume – Kant – Nietzsche Bergson – Heidegger - Wittgenstein], et susceptibles de guider une lecture directe des textes. Attention : à ne pas confondre avec La philosophie pour les nuls (déconseillé). Concernant la préparation à l’épreuve orale, l’achat des œuvres au programme

« philosophes du soupçon » : Marx (1818-1893) Nietzsche (1849-1900) et évidemment Freud (1856-1939). Qu’estiment-ils suspect ? Vis-à-vis de quoi sont-ils suspicieux, dubitatifs ? Ils estiment suspects la métaphysique (croyance en un absolu), l’ère du soupçon est en effet caractérisée par une « crise de la métaphysique » : Nietzsche qualifie Dieu d’Idole, Or Idole > Illusion, donc Dieu serait une Illusion. (cf : Le crépuscule des Idoles Nietzsche) Ces « nouveaux » philosophes veulent en effet

discutons de Beauté ? Aurions-nous peur de souiller la Beauté en la descendant de son piédestal ? Mais ne voyez-vous pas qu'il est vide ? Sa seule vocation est d'accueillir les idoles glorifiées par la masse humaine mais dénoncées par Nietzsche dans Le crépuscule des idoles . La Beauté fait partie de ces idoles, de cette catégorisation du néant, de « ce qui ment ou ce qui pue » (E.Cioran, « La part des choses » in Précis de décomposition ). « La Beauté n'est

Baudelaire ............................................ 27 C. Voltini Les Yeux mouillés : la métaphore aquatique dans Les Fleurs du Mal ..................................................... 39 C. De Ambrogio L’Ivresse dans un éclair : l’aube et le crépuscule de Charles Baudelaire à Arthur Rimbaud .......................... 51 T. Lorini Le Soleil noir de Charles Baudelaire ....................................................................... 61 L. Mesa L’Infini et l’Inconnu : voyage dans les phénomènes

que: «cela n'avait aucune importance», <<je n'en pensais rien», le situent dans le courant stoi'cien de l'amorfati. Pour le stoi'cien «toute la fin (telos), de la vertu parfaite se resume a vivre conformement a la nature.»1 Si 1'on retrouve chez Nietzsche la maxime amor fati, c'est parce qu'ill'a empruntee aux stoi'ciens. Expliquons d'abord ce que signifie amor fati pour les stoi'ciens. Le fatum grec fait reference a un ordre superieur (dieux) qui presidait au destin des mortels. L'idee de fatum connote

arbitre fonde la possibilité d'un choix moral; mais quel-est son origine? S'il existe d'où vient-il? Se demander d'où vient le libre arbitre c'est un interroger son historicité. Le libre arbitre est-il une invention historique? Nietzsch dans Le crépuscule des Idoles dénonce l'erreur du libre arbitre. C'est une invention des théologiens sensé leur permettre de juger les hommes. Comment le libre arbitre peut-il être qualifié d'erreur, pour une raison très simple : pendant longtemps les hommes ont