Nietzsche Croyance

fonde, mais le préjugé se passe de fondement. Il n'a donc que faire d'une preuve. La preuve ne peut que débouter une autre preuve en montrant son invalidité. Cette question rejoint donc la question plus large des relations entre la science et les croyances irrationnelles. Les "raisons" qui nous portent à croire (désir, endoctrinement…) ne sont pas du même ordre que celles qui fondent notre savoir. Eléments pour le développement Une démarche possible: En principe, une preuve peut tout contre

côtes ! (C’est d’ailleurs pour cela qu’ils pratiquaient le cabotage) Un danger mortel les guettaient : celui de tomber dans le vide, le néant, étant donné que la Terre « était plate » (bien que Eratosthène en ai déjà calculé la circonférence, cette croyance resta longtemps répandue jusqu’à la Renaissance). Ainsi le mythe s’intéresse à tout car il faut tout expliquer : pourquoi il y a-t-il, par exemple, un bras de mer de dix kilomètres entre ce qui sont aujourd’hui le Maroc et l’Espagne ? L’explication

pouvoir qu’elle a sur les individus : Frederick Nietzsche et Jean-Paul Sartre. Nous verrons dans ce court texte la pensée de ces deux auteurs et comment le concept de liberté de Sartre est une conséquence de la «mort de Dieu» de Nietzche. Nous traiterons tout d’abord de Sartre et nous comprendrons ce qu’il entend par «L’existence précède l’essence» ainsi que sa vision de la liberté de l’homme. Nous verrons ensuite les trois métamorphoses de l’esprit de Nietzsche et en quoi «Dieu est mort». Ultimement, nous

Quelle que soient nos croyances, ou absence de croyance, nous sommes teintés de culture judéo-chrétienne – non celle créée par Dieu mais celle, soi-disant en son nom, enseignée par des hommes pour des hommes. Loin de moi l’idée de nier dieu ; ce n’est pas le lieu et ce serait, de plus, repousser une hypothèse ravissante : se priver de l’unique intérêt que peut avoir la mort puisqu’on va peut-être le rencontrer. Le bonheur semble toujours nous culpabiliser, comme si nous le prenions à quelqu’un d’autre

celui qui dit qui l’emporte sur le sentiment de celui qui entend, et que la preuve objective (qu’on donnera ou pourrait donner plus tard) a plus de valeur que le sentiment de conviction. Par ailleurs, il y a dans toute conviction forte un élément de croyance qui apparaît. On peut penser avec David Hume que cela renvoie à une tendance naturelle de l’homme à être affirmatif ou dogmatique, et que cette tendance lui vient du fait de ne pas supporter le doute, qui embarrasse son esprit, entrave ses passions

(bouddhisme) et enfin chamanisme (pas de dieu mais tabous, rites magiques, lieux particuliers...). ● Mais pourtant, commune essence du religieux : il existe une transcendance à laquelle l'homme peut avoir accès. ● Le fait religieux consiste dans la croyance en l'existence d'une réalité non matérielle à laquelle on n'accède ni par la vie ordinaire, ni par les moyens techniques ordinaires (profane). Cette réalité transcendante apparaît comme à la fois mystérieuse, effrayante et salvatrice (sacrée). ●

de valeurs, dominant dans une époque donnée, on reconnaîtra sans peine une «idéologie des Lumières» au XVIII e  siècle, dont les thèmes les plus fréquents sont effectivement la confiance en la raison, la dévalorisation du dogmatisme religieux, la croyance en un avenir heureux de l'humanité sous la direction des sciences et des techniques en progrès. De telles constantes idéologiques ne suffisent pas à définir un horizon philosophique. Si l'on cherche le sens philosophique de la notion de « philosophie

organisées dans le but de s’indigner n’ont malheureusement pas les résultats convoités. Autrement dit, notre société est trop axée sur la possession de biens, et les usagers de notre planète sont peu consciencieux des problèmes qui font surface. Selon Nietzsche, une des grandes injustices de notre monde est de croire que tous ont les mêmes droits. La réalité exprime que le capitalisme prône en quelque sorte une hiérarchie sociale, économique et politique. Cette inégalité au niveau des droits de la personne

sincérité, il s'agit d'une dérobade devant le vrai, au motif de ne pas reconnaître publiquement une erreur, un tort, ou de confirmer une croyance à laquelle on tient et dont on ne désire pas -contre toute évidence- se défaire. Effet d' aveuglement volontaire, sa source est passionnelle, affective. Irrationnelle, on ne peut donc la confondre. Et toute foi, < croyance sans les preuves >, si l'on s'en tient à la définition, n'est-elle pas d'un certain point de vue... de mauvaise foi ? Remarquons

c’est la connaissance conceptuelle, qui se situe au-dessus de la perception. C’est une certitude délivrée des illusions, des croyances, des opinions, des calculs d’intérêts –on serait tenter de dire, un connaissance objective, mais il faudra revenir sur ce mot-. L’accès à cette prise de conscience du monde et de soi, passerait par la validation d’illusions, de croyances, de fausses perceptions, de concepts erronés. L’aspect nécessaire de ce passage est renforcé par le verbe « parvenir » : « arriver