Nietzsche Généalogie De La Morale

d’humanité, qui jamais ne saurait s’en lasser. 1 – Peut-être faudrait-il oser poser une différence entre les hommes, et entre l’image et le symbole. Point n’est besoin d’aller aussi loin que Nietzsche, distinguant les maîtres et les esclaves, ou à tout le moins les actifs et les réactifs (La généalogie de la morale, II,§11) : on peut sans férocité ni mépris, distinguer comme le faisait Descartes (Discours de la méthode, 2°partie) deux espèces d’hommes, ceux qui se croient plus habiles qu’ils ne sont

Chapitre 1 : Le bonheur consiste-t-il en la réalisation de ses désirs ?Introduction Face au bonheur, nous sommes spontanément subjectivistes et relativistes : subjectivistes en ce sens que l’expérience d’une vie « heureuse » nous semble pouvoir varier en fonction de la personnalité, des opinions et des horizons d’attente de chacun, et relativistes car il nous paraît impossible de définir de manière universelle et absolue ce qui mène à une telle expérience. Ainsi certains pensent-ils trouver le bonheur

présenter à nous comme également désirables, lors même qu’elles sont exclusives l’une de l’autre ; clair également, que nous vivons quotidiennement le conflit déchirant (voire désespérant) qui oppose ce que nos désirs ordonnent et ce que le devoir moral commande. Mais si l’homme est ainsi en quelque sorte la contradiction faite homme, la question se retourne : pouvonsnous seulement résorber la tension, et cesser ainsi d’être en conflit avec nous-mêmes ? De la contradiction des appétits au conflit de

: V ICTO R – Je pensais à l’expression « avoir mauvaise conscience ». Elle est très vraie, très réaliste : on se sent malheureux. Glissement de sens Passer de la « conscience » comme savoir, à la « mauvaise conscience » comme sentiment moral, puis à être malheureux, qui est un état psychologique, implique des changements de sens qui se doivent d’être remarqués, reliés et explicités pour être justifiés. H ÉLOÏSE – Que veux-tu dire ? V ICTO R – Que la conscience, c’est souvent

Qu’est-ce que la monnaie ? « Tout a un prix, tout doit être payé » écrivait Friedrich Nietzsche en 1887 dans la Généalogie de la morale. Cette phrase, ô combien polémique, souligne le fait que la plupart des relations entre humains ne sont pas gratuites, ce sont la plupart du temps des échanges : je te rend ce que tu m’as donné. Quand on se venge on « rend la monnaie de sa pièce » par exemple. Il est donc nécessaire, pour pouvoir établir des relations avec Autrui d’avoir la même conception

placent pas au même point de vue, ils ne parlent pas le même langage. C’est l’intérêt de l’épreuve de dégager par une réflexion approfondie les points de rencontre, ce qui ne veut pas dire d’accord. C’en est aussi la difficulté. Tantôt c’est l’aspect moral ou philosophique, tantôt c’est l’esprit scientifique qui prévaut dans le texte. Même quand les auteurs ont une formation semblable et appartiennent à une discipline donnée, notamment dans l’épistémologie ou philosophie des sciences et plus encore dans

ou à l'importance qu'accorde la philosophie analytique de nos jours à la rigueur et à la clarté argumentatives. Malgré cette tendance profonde, la philosophie contemporaine a vu se développer une critique radicale de la raison, que ce soit chez Nietzsche, Heidegger, ou encore Adorno : la rationalité même s'est donc trouvée mise en débat par la philosophie.[16] La méthode est un ensemble de prescriptions relatives au déroulement optimal d'une activité. Cette dernière peut être soit une pratique collective

attribuant un grand mérite à dumont : « m. léon dumont, whose essay on habit is perhaps the most philosophical account yet published » (The Principles of Psychology, new york, henry holt & co, 1931, vol. 1, p. 105). 3. selon robin small, Friedrich nietzsche a lu la traduction allemande de la Théorie scientifique de la sensibilité de dumont (1875a) (Vergnügen und Schmerz. Zur Lehre von den Gefühlen, leipzig, F. a. brockhaus, 1876), à laquelle il se réfère à plusieurs reprises : Werke. Kritische Gesamtausgabe

troublé la communauté historienne. Il est clair que les historiens seront plus sensibles au second moment de la philosophie foucaldienne, caractérisé par l’abandon au début des années soixante-dix du terme d’ « archéologie » au profit de celui de « généalogie» Il n’en reste pas moins que l’archéologie foucaldienne contribua à bousculer l’histoire des sciences en renouvelant l’approche du couple vérité/erreur, et surtout à attirer fortement l’attention de certains historiens (Roger Chartier, François

rejoint ainsi une tradition, remontant au moins à A. Smith (Théorie des sentiments moraux), pour laquelle ce phénomène constitue la principale porte d'entrée du social et, plus généralement, de l'interpersonnel (le Nietzsche de la Généalogie de la morale ajouterait même : de l’Histoire comme origine), dans la subjectivité. – Ensuite, il propose une interprétation particulièrement dure du rôle de cette conscience morale. Celui-ci sert d'abord à culpabiliser le sujet, à lui faire honte. Cette orientation