Nom de marque lexicalisé

l’argumentation contribue à sortir ce texte des “sentiers battus” de la poésie. Est-il en effet courant de bâtir une description sur le mode d’un débat d’idées? C’est pourtant ce que fait Ponge. Rattacher le type argumentatif à la poésie n’est-il pas une marque de l’originalité de Ponge? Observons la structure argumentative du texte: *§1: Observation d’un fait réel et historique. Il se réduit à une seule phrase à la forme négative, construite sur le modèle canonique S+V+C ( Les rois ne touchent pas

les significations de mots en usage dans leur valeur première, pour une signification globale toute différente. Tous les Français savent aujourd’hui qu’en avoir ras le bol, c’est « en avoir assez » ; beaucoup s’interrogent sur l’adverbe ras, sur le nom bol ; la plupart y trouvent des significations variables, mais compatibles avec ces mots. Mettre les pieds dans le plat, avoir le vent en poupe sont plus clairs, mais non moins doubles : à côté de leur sens foctionnel et global, « gaffer » et « aller

cette même publicité pour une tout autre raison : car c’était une atteinte portée à la vie privée. ( Dans une de ses publicités, la marque Jacques Vabre valorisait son produit en vantant le lieu d’origine du café : les Andes. Une étude d’impact a montré que le produit ne se vendait pas mais que les ventes de Nescafé avaient explosé. La raison était que cette marque était déjà associée avec les Landes. Jacques Vabre était trop proche d’un discours déjà occupé. Un créatif de génie, Jean-Pierre Raffarin[16]

apporter une caution morale ou littéraire, tout en complétant ou déjouant le sens du titre. On y rencontre aussi l'indication éventuelle de l'illustration, l'adresse des dépositaires, la date (décisive pour désigner la nouveauté d'un roman), parfois le nom de l'imprimeur, la mention de la collection, s'il y a lieu, et de la tomaison. Les blancs sont occupés par des filets, des fleurons, ou par le chiffre de l'éditeur, voire par une vignette accompagnée de sa légende. Bref la page de titre est un support

professeur ; ciné pour cinéma. → En espagnol : Primero (premier) Tercero (troisième) Uno (un, article) … perdent le -o final devant un nom masculin Alguno (quelque) > Es mi tercer viaje a Alemania Ninguno (aucun) > Javier es un buen chico Bueno (bon) Malo (mauvais) Cualquiera (n’importe quel) devient cualquier Grande (grand) devient gran … devant tout nom singulier > Es una gran noticia > Lee cualquier libro que te guste → Recientemente (récemment, nouvellement) devient recién devant tout

contextes, de facon absolument non saturable. Cela ne suppose pas que la marque vaut hors contexte, mais au contraire qu'il n'y a que des contextes sans aucun centre d'ancrage absolu. Cette citationnalite, cette duplication ou duplicite, cette iterabilite de la marque n'est pas un accident ou une anomalie, c'est ce (normal/anormal) sans quoi une marque ne pourrait meme plus avoir de fonctionnement dit 'normal'. Que serait une marque que l'on ne pourrait pas citer? Et dont l'origine ne saurait etre perdue

revolver, et selon que l’on décline une offre ou un nom latin. Mais les évaluations en termes sémantiques sont difficiles et toute une gamme se présente à nous entre les nuances d’emplois et les sens tout à fait disjoints, ce qui prose un problème de méthode : comment évaluer cette différence de sens et où fixer la barre de séparation ? La position de Bally est claire et résulte d’un souci pédagogique : mieux vaut « exagérer l’écart, de façon à marquer plus fortement les différences que les rapprochements

modernes et sourdes absolument : plus besoin de chanter le ricanement suffit, car le vent est à la prose et nous sommes guéris de l’Orient. Dans un dernier effort nous chasserons l’été comme on chassait les mouches, et le serpent qui s’enroule dans le nom de la poésie aura l’éternité pour digérer ses proies : la grenouille aussi grosse que le bœuf, l’albatros et le coq de combat, le dragon ailé que poussent les nuages… Quel nord retrouver sans l’aiguille aimantée de la rime, sans le chant blessé de

|6 | |Chapitre 1 : Introduction |8 | |Chapitre 2 : Le Syntagme Nominal et sa « tête », le nom (= le substantif) |19 | |Chapitre 3 : Les déterminants |23 | |Chapitre 4 : L’exercice de

altérité par rapport à la société globale". Le langage des jeunes s’apparente totalement à un sociolecte. 9 Comme blaze, nom de personne, depuis 1885, qui est formé par changement de sens par métonymie par rapport à blason, ensemble des signes distinctifs et emblèmes d'une famille noble, et qui a aussi subi une troncation par apocope. 10 Par exemple, mitard, lexicalisé depuis 1884, a été formé par suffixation sur l'argot mit(t)e, tout en ayant gardé le même sens. 11 Il manque souvent l'infinitif