Nominalisme

errant commence par la description du séjour d'Abélard au Saint-Denis. Le nominalisme est une des réponses possibles au problème des universaux qui trouve sa source antique dans les Catégories d'Aristote. La question porte sur le statut des substances secondes ou étants généraux : ces étants ont-ils une existence ontologique réelle ou ne sont-ils que des instruments qui nous permettent de parler commodément du réel ? Le nominalisme soutient la deuxième thèse (instrumentalisme), contrairement au réalisme

bien en soi, soit parce qu'il n'y a pas de bien objectif, soit parce qu'il est inconnaissable, la connaissance ne dépassant pas les limites de l'expérience ; conséquence que l'on essaie en vain d'éviter en fondant la morale sur le devoir. c) Le nominalisme médiéval C'est le courant nominaliste, à la fin du Moyen Age, qui a imposé cette conviction, pour plusieurs raisons : théologiques, philosophiques et politiques. La rupture culturelle, puis ecclésiale, entre l'Orient et l'Occident a consacré

choses sont blanches par participation à l’Idée de blancheur -> le nominalisme -> les termes généraux ne sont que des noms -> flutus voris -> souffle de la voix Pierre, Jean, Jacques et non l’Humanité L’universel n’existe aute rem, mais post rem Homme est un attribut, à Pierre, Jean, Jacques Guillaume d’Occam (1285-1347) Le terminisme -> doctrine sacrilège -> par un élite de 1340 -> levé en 1474 par Louis XI -> le nominalisme est censuré -> car il remettait en question des notion abstraite comme

Le problème des universaux : platonisme, nominalisme et conceptualisme Le statut et le rôle du concept ont suscité de nombreux et importants débats philosophiques. On se bornera ici à quelques indications, en évoquant d'abord la querelle des universaux. Cette querelle qui joua un grand rôle au Moyen Âge, et qui concerne la relation entre le concept et le réel, s'est ranimée à l'époque contemporaine, surtout dans le contexte des discussions sur le nominalisme. Les différentes positions adoptées se

Henri Suses, Jean Tauler et Jean Gerson dans la scolastique tardive (XIVe siècle), qui s'impose avec Guillaume d'Occam et la critique des systèmes métaphysiques des anciennes écoles (via antiqua). La nouvelle voie (via moderna, appelée aussi le nominalisme) va de pair avec un épanouissement des sciences naturelles (Nicolas d'Oresme, Jean Buridan) (Atlas de la philosophie, Livre de poche).

tout le monde l’avait reçu de la même manière (connotations personnelles)… - si tout le monde, ayant travaillé la question, avait évolué dans le même sens (on ne voit pas comment cela serait possible)… - d’où les querelles sur les Universaux, le Nominalisme, etc.… 2 *N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables dans le “Livre CD” de l’association et correspondent à un deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issu d’une Atlantide boréenne

la « via antiqua » (la vois antique, ce sont les anciens). Pour D’Occham l’universel n’est qu’un nom. Pour D’Occham les nominalistes représentent la « via moderna ». Pour les nominalistes la science doit s’interroger sur des objets réels. Le nominalisme donc prépare le terrain de l’empirisme qui connaitra une grande vogue, en Angleterre au 16-17ème siècle avec notamment Bacon, Hobbes, Locke. L’enjeu de la querelle entre réaliste et nominaliste est la place de la théologie dans la connaissance

Occam pour repousser l'accusation de richesse. L'ordre n'existe pas, seuls les individus existent, donc l'ordre n'est pas riche: argument d'avocat idem avec la personne morale. La papauté est déroutée. B. THEORIE DE LA CONNAISSANCE : VICTOIRE DU NOMINALISME Le monde est constitué d'individus. Les individus sont seuls réels. Les relations sont des liens entre les individus. Le monde est constitué d'êtres individuels: atomisme du monde. L'humanité n'existe pas: les êtres humains. La cité humaine n'est

ou un « animal politique » (zoon politikon) 2. Autrement dit, le concept devrait exprimer la quiddité de la chose. Assimilé à l'intension d'un terme, le concept a ainsi été considéré, par la philosophie médiévale, comme une entité mentale. Le nominalisme considère qu'ils n'ont pas d'existence réelle: c'est la querelle des universaux, les réalistes considérant, au contraire, que les universaux (l'homme, par exemple) ont une existence réelle, idéelle (au sens platonicien); les nominalistes soutiennent

selon l'ordre et le temps de la nature. La Logique des Stoïciens met donc en jeu, autant dans son élaboration que dans son exercice, une vision du monde envisagé comme sympathie universelle, où tous les individus se trouvent en interaction, un nominalisme qui affirme que seul l'individu possède une réalité, et renvoie à une théorie du Destin qui justifie les liens temporels de causalité.