Nostalgie De Chateaubriand

romantiques sont des âmes exaltées, passionnées : ils souffrent de leur déception éternelle « l’infini de leur destinée » dans René, de la douleur de l’amour blessé chez Lamartine, de l’amour impossible chez Julien Sorel, de la solitude chez Moïse, de la nostalgie du passé dans Notre-Dame de Paris, ils appellent la mort « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! », le suicide chez Goethe dans Les souffrances du jeune Werther. Ces écrivains privilégient l’individualisme

génération, déçue dans ses rêves de grandeur après la chute de l'Empire, se reconnaît dans le René de Chateaubriand. Le mal de René deviendra le mal du siècle. L'âme, avide d'infini, assoiffée d'absolu, souffre des limites que lui impose la destinée terrestre. Le coeur est empli de passions violentes que rien sur cette terre ne saurait combler. C'est le "vague des passions", tel que le décrit Chateaubriand : "L'imagination est riche, abondante et merveilleuse, l'existence pauvre, sèche, désenchantée. On

projettent sur le paysage. - L’adjectif est employé plusieurs fois dans ce double sens dans Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau (1782, posthume). Ce sont des sortes de poèmes en prose, où le narrateur développe la beauté de la nature - Chateaubriand, Essai sur les révolutions (1797) ; René (1802) ; Le génie du christianisme. - Senancour, Oberman (1804) ; met l’accent sur l’essentiel : le romantisme n’est pas dans le paysage mais dans l’effet qu’il produit , dans l’accord établi avec la sensibilité

Le Romantisme Le romantisme est généralement le fait de jeunes gens nobles, cléricaux, qui par leurs origines et leurs idées, s'opposent à la révolution de 1789 et aux idées de la philosophie des lumières. Leur aîné Chateaubriand fera des larmes, de la solitude des exils, du temps qui fuit, du désir, du vent et des orages, le symbole de cette génération.  Le Romantisme est un mouvement littéraire qui prône de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant

privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Les précurseurs du romantisme : Rousseau (1712-1778) : La Nouvelle Héloïse (1761) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) Chateaubriand : voir, par exemple, le lyrisme dans Atala (1801) et René (1802), la nostalgie des paysages américains dans les Mémoires d’outre-tombe (1848). Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/romantisme.php

en littérature dans René. Définition: Un profond dégout de la vie, un ennui qui résulte de l’écart énorme qui existe entre les désirs des romantiques ce que le moment historique a leur offrir. Avant 1830 -> Les 1ers auteurs romantiques (comme Chateaubriand) sont des aristocrates. A cause de la Révolution française, plusieurs ont du s’exiler. Ils ressentent un sentiment de marginalité, d’exclusion, de mise de cote’ de la société. Après 1830. 3. Caractéristiques du romantisme 1. L’exacerbation (exagération)

l'instruction (création de lycées, scolarité obligatoire) et d'une presse moderne mieux diffusée profitent aux écrivains dont les droits sont désormais mieux reconnus. Des nombreux changements sociaux et politiques découle le "mal du siècle". Chateaubriand l'appelle "la maladie abominable" ou encore "le vague des passions", Balzac le traduit par l' "école du désenchantement", Baudelaire le voit comme une forme de spleen, et Flaubert comme une forme d'ennui. Le "mal du siècle" est un trouble

littérature est donc un moyen de se débarrasser du mal de vivre : le sentiment d'appartenir à une époque transitoire entraîne une certaine nostalgie. Il est difficile de diffuser de nouvelles idées au début du 19ème siècle à cause d'un 18ème siècle profondément marqué par le rationalisme. Il a fallu attendre 1802 avec la parution de René de Chateaubriand pour que des lecteurs français s'intéressent et découvrent le lyrisme. La génération romantique désire juger par elle-même et veut éprouver

Schlésinger – Mme Arnoux – de onze ans plus âgée que lui, ce retour au néant intra-utérin, au paradis d’avant la faute, se manifestant ici par un amour de la mort que l’on retrouve chez Baudelaire, chez Nerval, chez Pétrus Borel et bien sûr chez Chateaubriand et que Lamartine ne savait exprimer autrement que par la mélancolie. C’est essentiellement dans la littérature fantastique que s’exprime cet amour de la mort mais il est présent à travers toute la littérature du XIXe siècle, que l’on songe à

fondamentale qui sépare, à notre avis, l’art moderne de l’art antique, la forme actuelle de la forme morte, ou, pour nous servir de mots plus vagues, mais plus accrédités, la littérature romantique de la littérature classique.  Ecrivains représentatifs : Chateaubriand, Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, Nerval  Contexte historque : le XIXème siècle est le temps de l’alphabétisation généralisée des Français. Plusieurs lois scolaires sont mises en place : création des lycées par l’Empire, réglementations scolaires