Nostalgie Pauca Meae

concluent par un retour à Dieu. Comme le premier tome, il est constitué de 3 livres avec au total 69 poèmes. Pauca Meae Il se compose de 17 poèmes. C’est le livre du deuil causé par la noyade de Léopoldine et de son mari le 4 Septembre dans la Seine. Cet abime médité par le poète sépare hier d’aujourd’hui. Il y exprime tour à tour sa révolte contre la cruauté du destin et sa nostalgie. La douleur causée par la mort de sa fille semble inconsolable (« Demain des l’aube »). Néanmoins, il se soumet

Drouet, qui l’incite à écrire sur ce désespoir universel qui est la mort d’un enfant. Ainsi naissent le recueil de poèmes Les Contemplations. Le quatrième livre de ce dernier est intitulé Pauca Meae. C’est un livre dédié au deuil de sa fille tout en se révoltant contre la cruauté du destin et en exprimant sa nostalgie. Le poème que nous allons étudier en est extrait et se nomme « Elle avait pris ce pli … ». Nous allons tout d’abord montrer que ce texte a aussi une valeur autobiographique pour le poète

poème, Hugo manifeste son admiration pour cette jeune femme en exposant clairement ses sentiments sous forme de regret des temps d’avant. Ce souvenir est revécu pleinement par l’auteur lorsqu’il l’écrit, c’est pourquoi l’on ressent une forme de nostalgie de la vie passée. Une autre partie de la vie de Hugo est exposée dans le poème « à propos d’Horace » (I,13) qui retrace la scolarité et les études de Hugo, il représente alors une confrontation avec le monde réel avec la misère de la littérature

fille Léopoldine que V. Hugo commence le recueil de poèmes Les Contemplations dans lequel il exprime son désespoir, sa mélancolie et ses souvenirs. Le IV ème livre du receuil intitulé « Pauca Meae » est un livre dédié au deuil de sa fille tout en se révoltant contre la cruauté du destin et en exprimant sa nostalgie. Le poème que nous allons étudier en est extrait et s'intitule « Elle avait pris ce pli... » [Lecture du poème] Dans ce poème V. Hugo nous fait voyager dans le temps à travers sa vie

et Aujourd’hui (du livre 4 à 7). La séparation s’explique par la mort tragique de la fille du poète, Léopoldine, en 1843 dont il ne se remettra jamais complètement. · A Villequier est le 15ème poème du livre 4 Pauca Meae · le poète exprime sa douleur et évoque la soumission à Dieu qui impose à l’homme cette douleur. PROBLÉMATIQUE: Comment Hugo transforme-t-il son deuil personnel en un thème universel, auquel n’importe quel parent ayant perdu son enfant

épreuve ? Les poètes sont des hommes soumis à des épreuves comme la plupart d’entre nous : Victor Hugo a perdu sa fille Léopoldine, Guillaume Apollinaire vit mal sa séparation de Louise de Coligny-Châtillon pendant la guerre, Du Bellay découvre la nostalgie de la France lors de son voyage à Rome, etc. Perte d’un être cher, séparation, solitude sont les épreuves inéluctables de la vie. La poésie, véritable outil d’expression et de communication, semble être capable de dire les émotions des poètes. Il

effet, il est parfois nécessaire de soigner les maux par les mots et il est bien plus aisé d’écrire ce que l’on ressent plutôt que de l’exprimer à haute voix. Toute personne ressent, ou du moins a déjà eu l’occasion de ressentir, une certaine nostalgie. Nous subissons notre destin et notre souffrance. Cependant chaque individu a des remèdes différents contre la fatalité, et la poésie, lue ou écrite, demeure un moyen privilégié et gracieux d’atténuer ces douleurs, de purger le mal qui nous ronge

écrit par Victor Hugo et publié en 1856. Il est divisé en deux partie « Autrefois » et « Aujourd’hui », la charnière se situant en 1843, date de la mort de sa fille Leopoldine. Nous nous intéresserons à la quatrième partie du recueil intitulée « Pauca meae », partie qui évoque principalement la douleur du deuil de Victor Hugo et, plus particulièrement, au poème « Elle avait pris ce pli ». Ce dernier évoque les souvenirs de l’enfance de Léopoldine, la liant à l’inspiration poétique de l’auteur tout

avec beaucoup de sentiment nostalgique,et on les ressent vraiment ce qui fait apprécier le poème en lui même. (J'aime beaucoup les poèmes qui rappelle un drame.) (+) La mort de Léopauldine lui a sans doute inspiré ses vers les plus déchirants (''Pauca meae'', 4e partie des Contemplations où l'on trouve en particulier ''A Villequier'' et ''Demain dès l'aube'' ; et à la fin du recueil, '' A celle qui est restée en France''). Il est vain de lui reprocher d'avoir ''exploité'' cette grande douleur. (Paragraphe

– Février 1843. TOME II: AUJOURD'HUI 1843-1856 LIVRE IV Livre IV (17 poèmes) Pauca meae (Quelques vers à/par ma fille). C'est le livre du deuil. Le 4 septembre 1843, Léopoldine et son mari, (Charles Vacquerie), se noient dans la Seine à Villequier. Hugo médite sur cet abîme qui sépare hier d'aujourd'hui. Il y exprime tour à tour sa révolte contre la cruauté du destin (trois ans après), sa nostalgie ( elle avait pris ce pli, elle était pâle et pourtant rose) . Parfois aussi il semble se