Note D Analyse Ass

singularité juridique, mystérieuse ou obscure. Prima facie, l’acte de gouvernement semble relever de « la catégorie de l’inexplicable » (VEDEL, note sous CE, ass., 2 nov. 1951, Tixier, JCP 1952. II. 6810) ou être encore « le signe [anachronique] dont on marque les domaines enchantés que le juge évite, de peur de se heurter à la raison d’État » (VEDEL, note sous CE 25 janv. 1963, Min. de l’Intérieur c/ Bovero, JCP 1963. II. 13326 ; renforçant le caractère anachronique de ce « signe », V. l’évolution

porté sur l'application des accords d'Evian, c'est-à-dire les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 relatives à l'Algérie. Plus étonnant encore, les faits de l'affaire Cheriet-Benseghir sont similaires à ceux de la dernière affaire en date (CE ass. 9 avr. 1999, M Chevrol-Benkeddach, req. n° 180277, Lebon 115 ; AJDA 1999. 459, chron. F. Raynaud et P. Fombeur).On se rappelle sûrement que la décision Chevrol-Benkeddach avait pu surprendre en maintenant la nécessité pour le juge administratif de

général du droit, il ne le formulait pas et n’employait pas cette expression (C.E.F. Section 28 février 1930, Bertier, Rec. p. 237, S. 1930 – III – 105, note Alibert) ; il obligeait cependant l’administration à le respecter. Rares étaient les arrêts où l’expression fut employée (CEF. 23 novembre 1936, Abdoulhoussen, Rec p. 1015, S. 1937 – III- 25, note Letourneur : principe de la liberté du commerce et de l’industrie et principe de l’égalité devant l’impôt). En 1944 , lorsque le Conseil d’Etat français

TD Droit Administratif Séance n°1 : la réduction du champ des mesures d’ordre intérieur CE, Ass, 17 Février 1995, Marie M. Pascal Marie, alors détenu à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, fit l'objet d'une sanction de huit jours de mise en cellule de punition, avec sursis, pour s'être plaint, à tort selon l'administration, du fonctionnement du service médical de l'établissement auprès d'une autorité extérieure. Il était en effet reproché à l'intéressé d'avoir adressé à l'Inspection générale des

qu’il soit vierge de toute annotation. Durée : 3 heures Les candidats sont invités à traiter au choix l’un des deux sujets suivants. I. – Sujet théorique “ Le principe de légalité ”. II. – Commentaire du sujet théorique OBSERVATIONS GÉNÉRALES Analyse du sujet : Nombreux sont les sujets qui portent d’une manière ou d’une autre sur le principe de légalité. Il faut dire que ce principe est la ligne directrice de la construction progressive du droit administratif depuis le début du XIXème siècle.

condition qu’il soit vierge de toute annotation. Durée : 3 heures Les candidats sont invités à traiter au choix l’un des deux sujets suivants. I. – Sujet théorique “ Le principe de légalité ”. II. – Commentaire du sujet théorique OBSERVATIONS GÉNÉRALES Analyse du sujet : Nombreux sont les sujets qui portent d’une manière ou d’une autre sur le principe de légalité. Il faut dire que ce principe est la ligne directrice de la construction progressive du droit administratif depuis le début du XIXème siècle.

vierge de toute annotation. Durée : 3 heures Les candidats sont invités à traiter au choix l’un des deux sujets suivants. I. – Sujet théorique “ Le principe de légalité ”. II. – Commentaire du sujet théorique OBSERVATIONS GÉNÉRALES Analyse du sujet : Nombreux sont les sujets qui portent d’une manière ou d’une autre sur le principe de légalité. Il faut dire que ce principe est la ligne directrice de la construction progressive du droit administratif depuis le début du XIXème siècle

de se contredire(8). La Cour de cassation sanctionne en effet les clauses « contraires » au statut impératif choisi. Dès lors que le statut a été étendu par les parties, il leur serait impossible de stipuler une clause contradictoire. Mais cette analyse conduirait à interdire les clauses contraires aux règles du statut quelles qu'elles soient, sans égard à leur caractère supplétif ou impératif. Ce n'est pas la solution de la Cour de cassation, qui interdit uniquement les dérogations aux règles impératives

juges de droit commun en premier ressort du contentieux administratif. Ils relèvent en appel du Conseil d'État. Les ministres conservent cette qualité jusqu'à l'arrêt Cadot (CE, 13 décembre 1889, Cadot, Rec.1148, concl. Jagerschmidt, S 1892.3.17, note Hauriou ; on excepte CE, 10 mars 1843, Brienon, resté sans lendemain). Il s'agit d'un arrêt implicite, auquel d'ailleurs, la théorie juridique n'accorda pas immédiatement la valeur qui est la sienne aujourd'hui. Les ministres cessent alors d'être

le Conseil d’Etat, dans un arrêt CE 1838 Duchâtelier, considérait l’Etat comme irresponsable du fait des lois qu’il promulguait. A cette époque, cette décision ne choquait pas puisque l’irresponsabilité de l’Etat était le principe. Mais l’arrêt, CE Ass du 4 Janvier 1938, Société anonyme des produits laitiers La fleurette, va venir consacrer la responsabilité sans faute du fait des lois. Il faudra attendre 2007 avec l’arrêt Gardedieu pour que la responsabilité pour faute du fait des lois qui violent