Noumène

Platon dans la République dénnonce les artistes et se livre a une condamnation virulante de l’art. Il accuse l’art de déchéance onthologique Monde des noumènes , intelligible ,spirituel : immuable , éternel ,parfait Monde des phénomènes : materiel , empirique , imparfait , fini Avant la mort , l’ame selon Platon aurait vécu dans le monde des noumènes et au moment de sa naissance , elle aurait chuter dans le monde des phénomènes ,c’est pour cette raison que Platon considère que le corps et le tombeau

dans ces deux dimensions de l’espace et du temps. Or, si la technique est une chose concrète, on entrevoit dès maintenant qu’elle n’est pas une chose en soi, ainsi le pouvoir technique ne s’exerce pas sur le monde des choses en soi, le monde des noumènes. Mais cela n’est pas encore notre propos, nous devons toujours montrer que la technique rend dans l’absolu, autrement dit si l’on fait abstraction de son lien aux hommes, tout possible. Qu’est-ce que la technique ? Elle est la manière dont on

qu’un nom, une image… qui permet de le distinguer des autres. Ce sont alors des symboles conventionnels qui peuvent variés selon les ethnies, les cultures du monde mais qui existent dès lors que le langage est présent. L’homme n’a donc plus accès au noumène, la chose telle qu’elle est vraiment mais seulement au phénomène, ce que son œil, son esprit perçoit. Le référent réel et son symbole deviennent indissociables comme le corps et l’esprit selon Descartes. Tout cela complexifie énormément le monde symbolique

connaître que les phénomènes, faisant référence à ce qui est connaissable, la manière dont les choses nous apparaissent, et non les noumènes et les choses en soi. La connaissance n’est ainsi qu’une manière de sauver les phénomènes et toute question ontologique, portant sur la réalité ultime des choses, ne peut être que métaphysique : il est impossible de démontrer que les noumènes existent réellement, et par conséquent que la réalité qui est donnée soit véritable. ARGUMENT 2 : La subversion de la réalité

réalité-pour-nous ; sa nature intime (ce qu’il est avant toute relation à notre sensibilité et a fortiori à notre entendement) échappera à jamais à notre connaissance : c’est son noumène (Kant appelle aussi ce noumène : la chose-en-soi). C’est tout cela que la métaphysique traditionnelle avait méconnu puisqu’elle cherchait la connaissance du noumène. De là ses incertitudes. La troisième partie de la Critique expose les difficultés de la métaphysique, c’est la « dialectique transcendantale ». La raison, dans la

apparaissent, et non les noumènes, ou choses en soi. Si l'on reprend l'exemple cartésien du morceau de cire, ce n'est pas la chose en soi, le morceau de cire tel qu'il est réellement, que nous considérons par l'entendement, mais seulement la manière dont il nous apparaît. La connaissance n'est ainsi qu'une manière de « sauver les phénomènes », et toute question ontologique, portant sur la réalité ultime des choses, ne peut être que métaphysique : il est impossible de démontrer que les noumènes existent réellement

la lumière des heures qui passent, montre que ma pensée conçoit comme "un" (et invariant) un objet dont les apparences varient : aussi suis-je fondé à distinguer entre noumène et phénomène, ainsi que le propose Kant, et l'on pouvait ici se demander si ce raisonnement, qui permet de conclure à la vérité de la proposition "le noumène se distingue du phénomène" constitue, oui ou non, une démonstration.

la logique transcendantale, étude des formes de l’entendement, en tant qu’elles sont a priori. –          La logique elle-même se divise en une analytique, qui dresse la table des concepts purs et des principes, et en une dialectique. d. Phénomènes et noumènes Les conséquences de ces analyses apparaissent décisives : si le seul point de vue possible est transcendantal, s’il porte sur les conditions a priori du savoir, il en résulte que les choses telles qu’elles sont en soi, c’est-à-dire indépendamment

penser l’ame, la liberté, Dieu… comme nous le voulons et donc pas en élaborer une connaissance. * Phénomène et noumène : Phénomènes = choses telles que nous les connaissons (provient de notre esprit). Ainsi faut-il distinguer le réel phénoménal et le réel tel qu’il est en soi indépendamment de notre manière de le connaître. Celui-ci est inconnaissable. Ainsi, Kant qualifie de noumène toute chose pensée. Il n’y a pour nous de connaissance que du phénoménal, nous ne pouvons savoir ce qu’est le réel

N'est-il pas d'abord freiné par son corps, ses instincts, ses passions, ses émotions? Saisissant les « noumènes », le monde sensible, réorganisant ses perceptions en lois, l'intelligence humaine est capable de reconstruire un univers, de s'adapter à un monde qui lui paraissait de prime-abord étranger. Mais la science ne nous livre qu'une partie du monde, le phénomène, et la métaphysique, le noumène n'est qu'illusoire. On peut même se demander si la science ne nous transforme pas en esclave?:« Si les