Nyassaland

compagnie African Lakes Company pour assurer l’approvisionnement des missions. D’autres Européens suivirent pour commercer, cultiver et chasser. En 1891, les Britanniques fondèrent le protectorat de l’Afrique centrale britannique et en 1907, le protectorat du Nyassaland (Nyassa en langue Yao veut dire « lac » ; c’est un des noms dont a été baptisé le lac Malawi, qui aujourd’hui encore est appelé Nyasa ou Niassa). Les Britanniques maintinrent leur domination sur cette région pendant toute la première moitié du xxe siècle

Britannique en Afrique centrale, où les Européens sont environ 200 000. Les Britanniques créent, en 1953,une Fédération d'Afrique centrale comprenant les deux Rhodésies et le Nyassaland. Les Africains la contestent aussitôt et s'y opposent avec efficacité : en 1963, Londres reconnait la dissolution de la Fédération. Le Nyassaland prend le nom de Malawi, la Rhodésie du Nord celui de Zambie. C'est sujet de la Rhodésie du Sud que les choses se compliquent. Le 11 novembre 1965, le gouvernement blanc de

stylistique sophistiquée, collage de plusieurs types d'écriture, mise en abîme et jeu du roman dans le roman, digressions verbales, considérations du créateur sur son œuvre...)[5]. En 1956, après un séjour dans la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland où elle interroge comme journaliste le premier ministre sud-rhodésien Garfield Todd et le premier ministre fédéral Godfrey Huggins, elle est finalement interdite de séjour dans toute la fédération et en Afrique du Sud[6]. La Descente aux enfers

du Rwanda et du Burundi devinrent indépendants. Le Burundi était un royaume contrôlé par les Tutsis et le Rwanda une république où les Hutu se partageaient le pouvoir. En 53, la Rhodésie de Nord, celle du Sud et le Nyassaland étaient unis dans une fédération. En 64, le Nyassaland devint le Malawi indépendant, la Rhodésie du Nord devint la Zambie. Dans ces deux pays les noirs étaient au pouvoir à la différence de la Rhodésie du Sud où les 250 000 blancs sur place s'accrochèrent au pouvoir. Un régime

civilisations indiennes et que ni Deterding, ni Royal Dutch, ni Standard oil ne me consoleront jamais des Aztè-ques ni des Incas. Je vois bien celles - condamnées à terme - dans lesquelles elle a introduit un principe de ruine: Océanie, Nigeria, Nyassaland. Je vois moins bien ce qu'elle a apporté. Sécurité? Culture? Juridisme ? En attendant, je regarde et je vois, partout où il y a, face à face, colonisateurs et colo-nisés, la force, la brutalité, la cruauté, le sadisme, le heurt et, en parodie

dans les années 1920 : les Seven Sisters], ni Royal Dutch, ni Standard Oil ne me consoleront jamais des Aztèques et des Incas. Je vois bien celles – condamnées à terme – dans lesquelles elle a introduit un principe de ruine : Océanie, Nigéria, Nyassaland [nom colonial du Malawi, en référence au lac Nyassa]. Je vois moins bien ce qu’elle a apporté. Sécurité ? Culture ? Juridisme ? En attendant, je regarde et je vois, partout où il y a, face à face, colonisateurs et colonisés, la force, la brutalité

une totale impréparation. La seconde phase couvre les années 1960-1965, dominées par la décolonisation plus hésitante des possessions britanniques d’Afrique occidentale (Nigeria, Sierra Leone), orientale (Tanganyika, Kenya, Ouganda) et centrale (Nyassaland et Rhodésie du Nord). La bonne volonté du Premier ministre McMillan – qui aura été avec le général de Gaulle l’homme d’État le plus ouvert aux indépendances africaines – est moins en cause que la résistance du Colonial Office à abandonner des modes

22 septembre 1960  2 mars 1956  France  Grande Bretagne  France  France & Espagne  (protectorats)  France  France  Portugal  Mandat SDN  France  Grande Bretagne  Grande Bretagne  Mandat SDN Belge d'Urundi  (avec le Burundi)    Espagne  Madagascar  Malawi (ex  Nyassaland)  Mali  Maroc  Maurice (Île  Maurice)  12 mars 1968  28 novembre 1960  25 juin 1975  1990  3 août 1960  1er octobre 1960  9 octobre 1962  1er juillet 1962  Mauritanie  Mozambique  Namibie / ex‐Sud‐ Ouest africain  Niger  Nigéria  Ouganda 

occidentale (partie la plus riche et la plus évoluée du continent) et la seconde phase couvre les années 1960-1965et concerne les possessions britanniques d’Afrique occidentale (Nigeria, Sierra Leone), orientale (Tanganyika, Kenya, Ouganda) et centrale (Nyassaland et Rhodésie). Le général de Gaulle fut l’homme d’État le plus ouvert aux indépendances africaines Le premier homme sur la lune : En 1969, Neil Armstong, un américain devient le premier homme à avoir marché sur la lune, plus précisément

Fédérations de l’AOF (Amérique occidentale française) et de I’AEF (Afrique équatoriale fran- çaise) on fait écho, en Afrique anglophone, l’éclatement de la Fédération d’Afrique orientale et la dissolution de celle de Rhodésie et du Nyassaland. La Fédération nigériane a seule survécu aux pressions centrages et offre un cas concret des coûts politiques, financiers et humains que toute politique d’intégration se doit de prendre en compte . En Afrique francophone, les ensembles