Oberman

L’imagination est riche, abondante et merveilleuse ; l’existence pauvre, sèche et désenchantée. On habite avec un cœur plein un monde vide, et sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout. » Chateaubriand Génie du Christianisme ou encore Senancour dans Oberman : « Rien ne me satisfait.[..] Je suis donc heureux ? […]Ma situation est douce et je mène une triste vie ». Il a de nombreux états d’âme avec une grande sensibilité. Cela le distingue des autres hommes comme on le lit dans La Confession d’un enfant

d’immortalité et la conscience de sa finitude : • La Douleur, David d’Angers • La Confession d’un enfant du siècle, Musset : passage étudié et passage du corpus • Le Génie du christianisme, Chateaubriand • Les Souffrances du jeune Werther, Goethe • Oberman, Senancour c) La mélancolie Plus sombre, plus noire, cette forme du mal relève davantage de la pathologie. Elle s’appellera « spleen » chez Baudelaire. Présente chez Nerval : « Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l’Inconsolé, Le prince d’Aquitaine

avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) et les Rêveries du promeneur solitaire (1778, édition posthume en 1782), Mme de Staël avec Delphine (1802) et Corinne ou l'Italie (1807), Chateaubriand avec Atala (1801) et René (1802-1805), Senancour avec Oberman (1804), sont habituellement désignés comme les précurseurs du Romantisme en France. Cette étiquette de précurseurs leur convient, en effet, si l'on s'en tient à une définition du Romantisme français comme école. Mais le lyrisme mélancolique, le sentiment

romantique est aussi une image du poète, de l'écrivain incompris, méprisé de la foule mais qui en tire un sentiment de supériorité intellectuelle: "Je suis seul; (…) me voilà dans le monde, errant, solitaire au milieu de la foule, qui ne m'est rien" ( Oberman de Senancour). Pour résumer, le héros romantique se caractérise par son isolement et son originalité. Il laisse libre court aux épanchements de son cœur, la plupart du temps souffrant, et trouve dans la nature un écho de ses sentiments intérieurs

personnage principal confondus) ou à la "troisième personne" (narrateur distinct du personnage). Ce type de roman représente la subjectivité d'un individu en rupture avec le monde environnant. Par exemple, René de Châteaubriand, Corinne de Mme de Staël, Oberman de Senancour... L'écart entre l'individu et le monde se traduit alors souvent par une pathologie qui peut être décrite de façon objective ou distanciée (comme l'impuissance du héros dans Armance de Stendhal ou la faiblesse de caractère dans Adolphe

des choses terrestres, à l'idée du suicide. Sans remonter jusqu'à l'antiquité , ce besoin d'infini s'exprimait déjà dans les Rêveries de Rousseau , dans le Werther de Gœlhe et chez Mme de Staël . On le retrouve sous une forme plus désespérée dans Oberman de Senancour. C'est en le comparant à ce dernier qu'on découvre l'originalité de René. On sent que la tristesse d'Oberman est un état permanent, un terne accablement de l'âme. René au contraire nous apparaît plus orgueilleux qu'accablé de son état

artistique si il ne se change pas en découragement. La mélancolie prend plusieurs visages : 1) La Tristesse d'Oberman, Senancour 1804. Œuvre autobiographique qui transpose la genèse de l'auteur. Cette tristesse du héros n'ait du désir d'infini. Oberman ne peut se satisfaire de la condition limitée et périssable de l'être humain et de l'absence de sens donné à la vie. La tristesse romantique donnera naissance dans Les Fleurs du Mal au spleen. René, Chateaubriand. "Je m'ennuie de la vie, l'ennui

avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) et les Rêveries du promeneur solitaire (1778, édition posthume en 1782), Mme de Staël avec Delphine (1802) et Corinne ou l'Italie (1807), Chateaubriand avec Atala (1801) et René (1802-1805), Senancour avec Oberman (1804), sont habituellement désignés comme les précurseurs du Romantisme en France. Cette étiquette de précurseurs leur convient, en effet, si l'on s'en tient à une définition du Romantisme français comme école. Mais le lyrisme mélancolique, le sentiment

avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) et les Rêveries du promeneur solitaire (1778, édition posthume en 1782), Mme de Staël avec Delphine (1802) et Corinne ou l'Italie (1807), Chateaubriand avec Atala (1801) et René (1802-1805), Senancour avec Oberman (1804), sont habituellement désignés comme les précurseurs du Romantisme en France. Cette étiquette de précurseurs leur convient, en effet, si l'on s'en tient à une définition du Romantisme français comme école. Mais le lyrisme mélancolique, le sentiment

→ modèle suivi. Le deuxième personnage modèle pour suivi est Oberman écrit par Senancour. Il va influencer le romantique. C’est un personnage extrémité. Dans Oberman, on peut parler d’autobiographie, on parle d’un récit de soi. La vie du personnage es la plus proche à cette de l’auteur. Vie d’un personnage très difficile. Qui n’a aucun succès, trompe par se femme, problèmes spirituels. Religion bénédiction de Dieu. Oberman c’est quelqu’un qui a écrit mais il est convaincu que tout ce qu’il