Obstacle Epistémologique Bachelard

oppositions entre ces deux courants doctrinaux : EMPIRISME | RATIONALISME | Connaissance a posteriori | Connaissance a priori | Perception | Intellection | Idées acquises | Idées innées | Au XXème siècle Gaston Bachelard (1884-1962) mettra en place dans Le nouvel esprit scientifique un véritable dialogue entre la raison et l'expérience. En croisant systématiquement les données de l'empirisme et du rationalisme, il ne cherche pas pour autant à les confondre. La raison

(du grec επιστήμη épistémê – « connaissance », « science » - et λόγος logos - « discours ») désigne soit le domaine de la philosophie des sciences qui étudie les sciences particulières soit la théorie de la connaissance en général. Le réalisme épistémologique est une position théorique au sujet de la connaissance, qui considère que celle-ci porte sur des objets réels extérieurs au sujet. Lié à la théorie de la vérité-correspondance , il s'oppose ainsi au solipsisme , en tant que forme extrême de l'idéalisme

Titre de l’article : la formation de l’esprit scientifique Chapitre premier : la notion d’obstacle épistémologique Auteur : Gaston Bachelard, né à Bar-sur-Aube le 27 juin 1884 et mort à Paris le 16 octobre 1962, est un philosophe des sciences et un phénoménologue de l'imaginaire de la poésie française. ancien professeur de philosophie à la Sorbonne, a reçu récemment le prix national des lettres. Nous le découvrons près de la place Maubert où il vit dans une petite

s’attaque ce texte de Bachelard que nous devons expliquer, et nous verrons que l’auteur propose une réponse moins habituelle à cette question des raisons de l’échec dans l’étude des sciences. Effectuant d’abord le constat d’un manque de souci pédagogique, lequel empêche de comprendre la raison des incompréhensions par les élèves, et pointant le préjugé pédagogique à l’origine de cette ignorance, Bachelard avance ensuite sa thèse qui réside dans la notion d’obstacle épistémologique que nous nous efforcerons

depuis le début des années 70, des didactiques des mathématiques, des sciences, du français, des langues, des SVT, de l'EPS, etc. La didactique se différencie de la pédagogie par le rôle central des contenus disciplinaires et par sa dimension épistémologique (la nature des connaissances à enseigner). À ses débuts, ce sont des spécialistes de chacune des disciplines qui se sont chargés d'initier des recherches en didactique (par exemple G. Brousseau, G. Glaeser, et Y. Chevallard en mathématiques ;

elle-même mais la représentation que l’on s’en fait. Selon Bachelard pour connaitre une vérité fondamentale il faut suivre une méthode celle de l’objectivité scientifique. Nous nous demanderons alors : Qu’est-ce que l’objectivité scientifique ? Abordant la question de la science, Bachelard expose ce qui fait l’objectivité scientifique et au prix de

sans doute des obstacles et ne parvient pas toujours à ses fins. Si nos désirs, la volonté nous font parfois nier l’évidence, c’est ce que l’on appelle la mauvaise foi, par la suppression de jugement. Descartes s’exprime sur ce sujet : « il nous est toujours possible de nous retenir de poursuivre un bien clairement connu ou d’admettre une vérité évidente, pourvu que nous pensions que c’est un bien d’affirmer par là noter libre arbitre ». Quant au désir, il peut sans doute faire obstacle à l’art de convaincre

partie de la philosophie qui étudie les sciences pour déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée. 3. Un obstacle épistémologique, défini par Gaston Bachelard en 1934, est ce qui permet de poser le problème de la connaissance scientifique. Lorsque celui-ci est surmonté, donnant lieu à une rupture épistémologique, que l’on atteint le but recherché. Les obstacles sont donc inévitables. 4. La démonstration est le raisonnement qui consiste à passer de propositions admises à une

l'expérience nous semble parfois incohérente. Nous pouvons agir de façon absurde ou éprouver le vide de raison devant l'existence. Pour Bachelard, lorsque l'on raisonne, pour préciser ou arranger une théorie antérieure, on n'est jamais sûr qu'elle soit vraie. On obtient seulement un postulat, un axiome, une théorie qui n'est pas fausse. En effet, Bachelard raisonne négativement, tant qu'une théorie n'est pas dite fausse, il ne la considère pas comme vraie mais plutôt comme non réfutée. Ainsi,

empêché si longtemps la science de s’en emparer : quels obstacles spécifiques la vie oppose-t-elle à une étude scientifique et donc rationnelle ? En quoi la vie est-elle un objet d’étude hors du commun ? Dans un deuxième temps, il fallait se demander à quelles conditions la science est devenue capable de nous renseigner précisément sur le vivant. Clefs pour construire une réponse : * la notion d’ « obstacle épistémologique » de Bachelard. La connaissance du vivant est rendue problématique