Obéissance Et Transgression

pour chercher a échapper a une autorité arbitraire tel que celle du maître d’arme ou du propriétaire. Cette intelligence donc remet en cause la soumission la domination, parce qu’elle introduit une autonomie de penser, là ou les maîtres exige une obéissance absolue et immédiate. Les apprentis gladiateurs sont donc soumis a une exigence contradictoire : soit intelligent sinon tu mourra soit pas intelligent sinon tu mourra cela remet en cause l’obéissance. Cette scène révèle l’attention qui traverse

situer dans le contexte de la pièce de Molière, le courant du libertinage qui eut lieu au XVIIe siècle doit être élaboré. Tout d'abord, les libertins pourraient être définis comme des gens qui "affectaient de s'affranchir, de se libérer de toute obéissance envers une autorité étrangère et supérieure à celle de leur conscience" 3 . Cette façon de penser qui ébranlait les valeurs morales de l'époque a donc influencé l'oeuvre de Molière. Ce dernier a transposé cette façon d'être, qui était déjà présente

le contre-pied d’une vérité ou d’une réalité est un procédé satirique. Ici Rabelais utilise Thélème pour dénoncer les pratiques des couvents qu’il considère comme des transgressions des lois de la nature. Thélème est une négation des trois vœux que l’on prononce quand on entre dans la religion (chasteté, pauvreté et obéissance). Négation du vœu de chasteté Traditionnellement les couvents masculins sont séparés des couvents féminins. Or, ici, Thélème et mixte. Le mode de vie favorise

l’autorité est définie comme « droit, pouvoir de commander, de prendre des décisions, de se faire obéir. » L'autorité se distingue de l'autoritarisme qui, par la peur et le mépris dont il témoigne souvent, affirme un pouvoir mais n'obtient qu'une obéissance forcée. En classe, l'autorité permet d'assurer la liberté raisonnable, dans l'intérêt de l'élève et pour favoriser les apprentissages. Pour cela, une attitude de fermeté est nécessaire. La liberté raisonnable est la capacité d'agir en conformité

 Est­ce qu’obéir commande de mettre de coté sa raison ?  Dans  le  deuxième  temps  de  notre  réflexion  nous  essaierons   d’aller  vers  le  dépassement  du  dualisme  obéissance  désobéissance   au  profit  de  la  considération  du  lien  social  et   du  respect  de  la  personne.  N’y   a  –t­  il  pas  en  effet  une  désobéissance  et  un  obéissance  condamnables   ?  Quel  est   leur  commun dénominateur ? De fait, comment déterminer si nous devons obéir ou désobéir ?  Enfin,  pour  clore,  nous  conclurons 

exigé l'établissement de la justice, une institution qui permettrait de maintenir l'ordre. Le terme de « justice », de part son origine latine, est indissociable du « droit » qui prend la forme de lois visant à gouverner les hommes et à éviter les transgressions à l'ordre public. Il existe cependant deux formes de droit : le droit naturel qui s'apparente à la morale et dont les valeurs sont universelles, ainsi que le droit positif qui varie en fonction des pays et des époques. Toutefois, l'homme a-t-il

(tyran, despote, oligarque…) parce que nous obéissons à tous. Liberté et obéissance coïncident. Toutes deux consistent en l'intériorisation d'une contrainte consentie, et cette contrainte n'est pas de la violence. Face à la violence, il n'y a pas d'obéissance, seulement de la soumission, par nécessité et par prudence. « La bourse ou la vie ? » est une proposition cynique qui ne propose en réalité aucun choix. La véritable obéissance se reconnaît au fait qu'elle est voulue et que la désobéissance est réellement

manœuvres. III/ La déviance et ses processus 3.1 Déviance et délinquance La déviance est un comportement jugé non conforme aux normes sociales d’un groupe, à un moment donné, et qui s’accompagne de sanctions. Elles se définissent comme une transgression des normes sociales en vigueur qui est réprouvée ou sanctionnée. * La déviance est relative dans le temps : certaines, jugées déviantes dans le passé ne le sont plus aujourd’hui (la cohabitation juvénile, le divorce). Inversement, l’évolution

fondamental puisse impliquer un refus de s’y conformer, mais sans aller jusqu’au renversement du pouvoir lui-même). On doit se conformer aux lois, mais s’il apparaît moralement impossible de s’y conformer, on doit accepter la sanction liée à la non-obéissance. 1-Argumentation de Criton Criton, ami de Socrate, propose à ce dernier de s’évader. Ses arguments sont de divers ordres. La chose est techniquement faisable, puisque Criton dispose des fonds nécessaires pour acheter les gardiens

nous verrons que dans la réalité, il n'est jamais raisonnable de désobéir à la loi.   [pic] La loi émane d'une autorité souveraine et s'impose à tous. Une telle évidence à faire force devrait mettre les lois au dessus de toute idée de transgression. Pourtant il semblerait qu'un problème de légitimité soit soulevé par la légalité. Les lois sont-elles en effet toujours justes ?. Nous axerons notre réflexion sur trois questions : de quelle contrainte relève la loi ? Comment articuler la légalité