Odalisque Blonde

grande modestie. De son pays natal, il écrit : "L'œil, en s'accrochant au sol fraîchement labouré, découvre je ne sais quoi de beau et d'attrayant. La matière en est admirable, sa couleur filasse, chaude et ocrée, d'une variante allant du tendrement blond à l'ocre doré profond, avec des sortes de "lissures et vernissures ", fait penser à une belle chevelure féminine, opulente, lisse et ordonnée." Et Giess laisse échapper tout à coup une phrase, une ligne qui le définit lui-même: "L'esprit artisanal

la précision classique et néo-classique. L'histoire n'est plus seulement celle des héros. Les personnages du quotidien donnent corps à des scènes qui deviennent des références pour tous : ex. La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. B. Blond Manuel d'histoire de Seconde, par Mallet et Isaac, Editions Hachette, Paris, 1960 Musée des beaux-arts de Rennes - www.mbar.org >6 LE ROMANTISME EN PEINTURE 1. L'idée de nature progresse au XVIIIe siècle Les naturalistes des Lumières

la précision classique et néo-classique. L'histoire n'est plus seulement celle des héros. Les personnages du quotidien donnent corps à des scènes qui deviennent des références pour tous : ex. La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. B. Blond Manuel d'histoire de Seconde, par Mallet et Isaac, Editions Hachette, Paris, 1960Musée des beaux-arts de Rennes - www.mbar.org

grotte, deux hiboux blancs S’envolent, silencieusement, près de mon visage. Ils ondoient, gênés par le soleil, Avant de disparaître dans les replis de la falaise. Toute la journée j’ai observé une nouvelle grimpeuse, Jeune fille aux cheveux d’un blond de cendre, Au regard doux et confiant. Elle monte avec lenteur, précision, Et une grâce sans geste superflu. Tandis que j’enroule les cordes, Et admire le crépuscule impressionnant, Elle se tourne vers moi et dit, tranquillement, « Ce doit être

Le romantisme va être naître à travers de quelques artistes qui ont été des élèves de David. Le romantisme est un mouvement intellectuel et artistique européen qui né au milieu du 18eme siècle en réaction au rationalisme des lumières fondé sur le culte de la raison. Cette pensée s’appuie sur des nouvelles idées philosophiques qui insistent sur l’importance de dialogue avec le monde de la sensibilité. Cette pensée va connaitre une accélération avec la révolution qui donne naissance au sentiment d’individualisme

une robe de velours cramoisi à taille haute, caractéristique de la mode Empire. La ceinture et les crevés de manches sont en satin argenté. Une guimpe de tulle transparent recouvre les épaules et le haut de la gorge, tandis qu’une collerette dite de blonde (dentelle de Caen) orne le cou et le bas des manches. De nombreux bijoux ajoutent encore à la magnificence du modèle : chaînes d’or, boucles d’oreilles, une douzaine de bagues ! Un châle de cachemire, accessoire à la mode dont le peintre a su jouer

est l'attribut de la divinité et c'est Boucher qui commence a donner une autre inflection à ce nu qui va progressivement gagne son autonomie. Il n'y a ici plus de pretexte mythologique puisqu'il s'agit ici d'une courtisane (Mme Boucher?). · Odalisque blonde ou Mademoiselle Marie Louise O'Murphy, Boucher, 1752 Il ne s'agit plus ici de mme Boucher mais bien d'une des maitresse de Louis XV. · Baigneuses, 1763-1764, Fragonard Il n'ose pas encore être aussi explicite que Boucher et il les illustre

ses yeux, ce qui dormait si voluptueusement ce n'était pas Endymion: c'était un tigre... et, un jour, je l'ai vu s'éveiller!... Le major Ydow était, en même temps, brun et blond. Ses cheveux bouclaient très noirs et très serrés autour d'un front petit, aux tempes renflées, tandis que sa longue et soyeuse moustache avait le blond fauve et presque jaune de la martre zibeline... Signe (dit-on) de trahison ou de perfidie, qu'une chevelure et une barbe de couleur différente. Traître? le major l'aurait

Gercourt à la femme qu’il aura, et de la sotte présomption qui lui fait croire qu’il évitera le sort inévitable. Vous connaissez ses ridicules préventions pour les éducations cloîtrées, et son préjugé, plus ridicule encore, en faveur de la retenue des blondes. En effet, je gagerais que, malgré les soixante milles livres de rente de la petite Volanges, il n’aurait jamais fait ce mariage, si elle eût été brune, ou si elle n’eût pas été au Couvent. Prouvons-lui donc qu’il n’est qu’un sot : il le sera sans

dire au bras : Sois blanc, tout simplement. I, 30(1, vi). Veut-il dire que, pour désigner la couleur, il emploie toujours rigoureusement le mot propre, à l'exclusion de la métaphore ? Le bras est-il toujours blanc, les cheveux toujours noirs ou blonds, le ciel toujours bleu ? Non. Nous voyons encore chez Victor Hugo des brus d'albâtre ou de neige, des cheveux d'or ou d'ébène, un ciel de saphir. le lui a reproché, et l'on a eu tort, car aucune contradiction. Victor Hugo n'a il On n'y