Oh Je Fus Comme Fou Dans Le Premier Moment

Suarès] [+]  | L'ennui est un des visages de la mort. |   | [Julien Green]  | . Oh! je fus comme fou dans le premier moment,  Hélas! Et je pleurai trois jours amèrement.  Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance,  Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance,  Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé?  Je voulais me briser le front sur le pavé;  Puis je me révoltais, et, par moments, terrible,  Je fixais mes regards sur cette chose horrible,  Et je n'y croyais pas, et

je suis très-nerveux, épouvantablement nerveux, –je l’ai toujours été ; mais pourquoi prétendez-vous que je suis fou ? La maladie a aiguisé mes sens, – elle ne les a pas détruits, – elle ne les a pas émoussés. Plus que tous les autres,j’avais le sens de l’ouïe très-fin. J’ai entendu toutes choses du ciel et de la terre. J’ai entendu bien des choses de l’enfer.Comment donc suis-je fou ? Attention ! Et observez avec quelle santé, – avec quel calme je puis vous raconter toute l’histoire. Il est impossible

COMMENTAIRE COMPOSE : Oh ! je fus comme fou…, Victor HUGO Victor HUGO (1802-1885), célèbre écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel français est considéré comme l’une des plus importantes figure du XIX siècle. Le 4 septembre 1843, sa fille Léopoldine et son époux se noient dans la Seine. Il s’en suit une période pendant laquelle Victor HUGO n’écrit plus et se consacre à la politique. Exilé en 1853, suite à la publication des « Châtiments » recueil de poème

symbolique : Jersey, premier lieu de l’exil-date d’écriture également : 4 septembre, date anniversaire de la mort de sa fille Léopoldine-les deux premiers vers sont construits de la même manière, parallélisme de construction-champ lexical de la tristesse et de la souffrance ( )-v.1 « je » omniprésence du poète- « dans le premier moment » fais allusion à septembre 43- « comme fou » comparaison qui se développe ensuite dans le poème- début v.1 et v.2 deux interjections : « Oh ! » et « Hélas »-v

je suis très nerveux, épouvantablement nerveux, je l’ai toujours été ; mais pourquoi prétendez-vous que je suis fou ? La maladie a aiguisé mes sens, — elle ne les a pas détruits, — elle ne les a pas émoussés. Plus que tous les autres, j’avais le sens de l’ouïe très fin. J’ai entendu toutes choses du ciel et de la terre. J’ai entendu bien des choses de l’enfer. Comment donc suis-je fou? Attention ! Et observez avec quelle santé, — avec quel calme je puis vous raconter toute l’histoire. Il est impossible

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la rivière calmement, les vaches volantes broutaient les nuages, et les vers de terre géants dansaient au rythme de la musique de la bouffonne. Mais, dans la forêt se préparait un plan machiavélique à l'insu de tous... Richardin la sorcière avait comme sombre dessein de s'emparer du livre sacré, l'Elbib. Dans sa cabane perdue au fin fond de la forêt, elle mélangeait flacons et fioles, concoctait des poisons plus mortels les uns que les autres. Elle savait que s'emparer du livre sacré ne serait pas

DissertationRomain Boucher 1G2 Victor Hugo, célèbre auteur du XIX° siècle a fait paraître le recueil, de poèmes Les Contemplations en 1856 et il le présente comme les Mémoires d'une âme... C’est dire qu'il entend y exprimer des souvenirs, des émotions personnelles. Son recueil est basé sur la mort de sa fille « Léopoldine ». En lisant le recueil des Contemplations, le lecteur se trouve-t-il devant un « miroir » » ? Avec ce sujet, l’auteur essaye de nous montrer

"Pauca Meae" IV Oh! je fus comme fou dans le premier moment, Hélas! et je pleurai trois jours amèrement. Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, Pères, mères, dont l'âme a souffert ma souffrance, Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé? Je voulais me briser le front sur le pavé; Puis je me révoltais, et, par moments, terrible, Je fixais mes regards sur cette chose horrible, Et je n'y croyais pas, et je m'écriais : Non! -- Est-ce que Dieu permet de ces malheurs

ChateaubriandLes Mémoires d’outre-tombe , œuvre colossale du début du 19ème, sont à la fois une autobiographie et des mémoires, c’est-à-dire l’histoire personnelle de Chateaubriand en lien avec une période historique, en l'occurrence le premier Empire et la Restauration. Hugo y fait une référence directe en parlant de « mémoires d’une âme », il admirait Chateaubriand et disait à 14 ans :« Je veux être Chateaubriand ou rien. » Cette référence implicite Aux