Optique Plaisir

bonheur. Pour être heureux, il faut vivre son présent et ne pas se concentrer sur le passé et l’espoir. Or selon Épicure (thèse épicurienne), il faut désirer ce que l’on a, c’est-à-dire: les désirs naturels et nécessaires (plaisir de vivre) qui se différencient des plaisirs naturels et non nécessaires, les désirs vains (compenser l’être par l’avoir). En gros il n’est pas possible d’être heureux avec une représentation du bonheur car c’est une représentation qui n’est pas nous. On confond le bonheur

elle-même, une fin en soi. Mais nous ne connaissons rien de la nature du bonheur. Selon l'opinion commune, le bonheur consiste dans l’assouvissement intégral des besoins et désirs. Le bonheur est ce qui nous comble de façon pérenne contrairement au plaisir. Cependant, tous, nous sommes amenés à chercher le bonheur, ce qui nous condamne finalement à une vie axée sur cette recherche et non pas sur notre réalisation en tant qu'être humain. Quelle est vraiment la nature du bonheur ? Le bonheur est-il

« Le plaisir imaginé peut être déraciné du besoin et poursuivi pour lui-même, raffiné sans fin en quantité, en durée, en diversité, etc. » dit Paul Ricœur, philosophe du XXème siècle. Cela signifie que le désir peut se détacher du besoin, et devenir illimité. Cet aspect du désir serait-ce une cause de malheur ? Le désir nous empêcherait t-il de vivre heureux ? Une question se pose alors, qui est notre sujet : Le désir est t-il un obstacle au bonheur ? Le terme « bonheur » désigne non pas un sentiment

inconcevable que l'illusion puise rendre heureux de quelconque manières, c'est ainsi que nous avons vu que la vérité est toujours la meilleure solution. Cependant nous avons aussi vu que, dans la vie l'illusion peut procurer de grandes sources de plaisir, de joie, de bonheur même si cette illusion est temporaire cette dernière contribue à des instants de joies. C'est pourquoi à la question qui noue était posée nous ne pouvons pas vraiment répondre car cela varie en fonction des situations. Nous

Le plaisir du jeu « Les jeux des enfants ne sont pas jeux ; il les faut juger en eux comme leurs plus sérieuses actions » (Montaigne). Dès lors, le jeu serait une affaire sérieuse ? Pourquoi les adultes n’y renoncent pas, s’il s’agit d’une activité de l’enfant pour découvrir le monde ? Le jeu est une activité autotélique (sans autre fin qu’elle-même) dont la motivation principale est le plaisir, les autres motivations (gain, victoire…) sont accessoires. Quel est cet être qui éprouve tant de

plus ou moins puissants et nécessaires à réaliser. Lorsque nous nous démenons pour réaliser nos désirs et que nous réussissons enfin nous devrions être pleinement satisfait de la situation. Or ça n’est pas le cas. Lorsqu’un désir est satisfait notre plaisir est moins grand que ce à quoi on s’attendait réellement. On a souvent tendance à idéaliser l’objet de notre désir et lorsque nous le possédons enfin nous sommes souvent déçus par la réalité. Plus la satisfaction du désir est longue, plus l’objet est

dépraves ! dira-t-on : quelle honte de se les reconnaître et de ne pas en rougir ! » l19. Il se défend dès la ligne 2, en invoquant la Nature par les termes « me sentant né ». Il se défend le long des lignes 13-14, en affirmant des valeurs morales « le plaisir de mes sens ne m’a jamais fait négliger mes devoirs quand j’en ai eus. » L’auteur est quelqu’un de passionné, il veut vivre sa vie intensément. On le remarque déjà dans le registre lyrique, utilisant des hyperboles : « jamais » l1 « tant que » l2

procure un plaisir incommensurable. Dès lors, toute personne qui achète Dior peut s'imaginer correspondre à cette image. C'est dans ce but que les fantasmes de séduction et de plaisir sont mis en avant sur cette affiche. Mais est-ce anodin ? Si les pubs n'avaient pas d'influence, les annonceurs dépenseraient-ils autant ? Chaque jour, une personne occidentale perçoit plus de 2500 messages publicitaires. Comment imaginer que ce matraquage puisse être inoffensif ? Les fantasmes de plaisir et de séduction

[Sauter quelques lignes] [I. La chance contribue au bonheur] La chance contribue au bonheur ; exemples 　　Nous pouvons d’abord remarquer que la chance contribue au bonheur. En effet, si nous concevons le bonheur comme la satisfaction de nos plaisirs, il est certain que la chance peut y contribuer, dans la mesure où elle peut favoriser la satisfaction de nos désirs. Nous avons déjà cité l’exemple de celui qui gagne au loto : une telle chance contribue certainement au bonheur, même si elle ne

demanderai) Pour l'amour-Dieu l'amour de loin Et s'il lui plaît j'habiterai Près d'ell(e) mêm(e) si je suis de loin Donc arrivera l'entretien* fi(dèle) (* étape de l'amour courtois) Qu'amant lointain devenu proche A ses beaux dits* jouira (de) plaisir (* paroles) Je tiens bien le Seigneur pour vrai Par qui verrai l'amour de loin Mais pour un bien qui m'en échoit J'ai deux maux car tant m'est de loin Ah que (je) sois là-bas pélerin Que mon bâton et mon tapis Soient par ses beaux yeux regardés