Pagus

toujours plus ou moins directement appui sur ce constat rituel. C’est faux par ailleurs si l’on considère plutôt la signification réduite du pays, celle qu’avait grosso modo le mot à l’origine, puisqu’on se réfère alors (comme le rappelle G. T.) au pagus, devenu pays en français. Un pays dont les habitants dits « paysans » sont « non pas des frères mais des concitoyens, des membres d’une collectivité locale, régie par une convention de paix » (232). Sous cet angle en effet on peut appréhender le

Grande Bretagne. Mais les gaulois ne forment en aucun cas un Etat, ni une nation. Ils sont en effet composés de 300 tribus, regroupées en environ 60 confédérations. Chaque tribu est à la tête d’un petit territoire nommés « pagus ». Ainsi, l’Aveyron reprend à peu près les limites du pagus de la tribu des Ruthènes, le Morbihan des Vénètes. L’héritage de cette période se retrouve également dans certains toponymes qui traduisent cette influence celtique. Pour preuve, le terme « Briva »(pont) a donne le nom

royaume occidental des Francs se définit essentiellement comme un système de principautés. Elles s’opposent souvent entre elles, mais chacune d’elles représente aussi localement un cadre politique efficace. L’unité fondamentale de domination reste le pagus : la Francia délimitée en 843 par le partage de Verdun en est une addition ; de même les principautés du Xè s. se présentent comme des regroupements de pagi. Ceux qui réalisent entre leurs mains de tels cumuls prennent parfois un titre supplémentaire

casatis episcopi, nullum vero de paribus et casatis pertinentibus, sive ad urbem sive ad castellum, aliquo modo monachi praesumerent in suo cimiterio sepelire nisi permissu et licentia canonicorum. 73. Ch. DUVIVIER, Recherches sur le Hainaut ancien (pagus Hainoensis) du VIIe au XIIe siècle, Bruxelles, 1865, p. 516-518, n° 107 (ou encore U. ROBERT, Bullaire du pape Calixte 26 J.Fr. NIEUS tout au long du XIIe siècle74. On retrouve parmi eux les principaux lignages de chevaliers qui appartenaient

toujours plus ou moins directement appui sur ce constat rituel. C’est faux par ailleurs si l’on considère plutôt la signification réduite du pays, celle qu’avait grosso modo le mot à l’origine, puisqu’on se réfère alors (comme le rappelle G. T.) au pagus, devenu pays en français. Un pays dont les habitants dits « paysans » sont « non pas des frères mais des concitoyens, des membres d’une collectivité locale, régie par une convention de paix » (232). Sous cet angle en effet on peut appréhender le monde

en 987. Saint-Martin acquiert ainsi une nouvelle dimension stratégique aux yeux du souverain, surtout dans ses relations conflictuelles avec les grands seigneurs que sont les comtes de Blois et d’Anjou. Ces derniers ont alternativement dominé le pagus de la Touraine (ressort comtal), mais les Capétiens sont finalement devenus les maîtres de cette région au tournant des XIIe et XIIIe siècles : les victoires de Philippe Auguste sur les comtes d’Anjou Plantagenêt, qui étaient aussi rois d’Angleterre

acquises en cantons (pagi). Au sein de l’organisation territoriale ainsi redessinée, le futur territoire grand-ducal s’étendit sur quatre cantons : le canton mosellan (Pagus mosellanus), le territoire de Bitbourg (Pagus Bedensis), le territoire de Woivre (Pagus Wabrensis, dans l’actuel département de la Meuse) et les Ardennes (Pagus Arduennis, actuel Œsling luxembourgeois). Des comtes régionaux, représentants des chefs francs et base de l’organisation civile et judiciaire, sont placés à la tête

c'est pour cette raison que chaque roi qui a pris le pouvoir à l'élection grâce à l'élection qui s'efforcera de rendre le pouvoir héréditaire au profit de sa décadence. L'empire rétablit est divisé en une multitude circonscriptions appelés pagus. A la tête du pagus on trouve le comte. (au moyen âge à chaque fois qu'on a délégué du pouvoir à un agent il usurpe le pouvoir). Les comtes commettaient des abus fiscaux, donc Charlemagne crée des agents administratifs chargés de contrôler les comtes appelés

Les emprunts à l'organisation romaine se retrouvent aussi au niveau de l'organisation locale puisque le royaume demeure divisé en circonscriptions reprenant le découpage des anciennes circonscriptions romaines. Les circonscriptions sont les pagui (pagus), celles-ci sont administrées par un agent royal qui porte le nom de Comte. Les comtes sont recrutés parmi les gallo-romains car ce sont les seuls à savoir écrire et à maitriser le latin. Les rois vont parfois se qualifier de consul, d'auguste

i m. camp (militaire) => castra orum n.pl campagnard => rusticus a um campagne => rus ruris n., militia ae f. canard => anas, anatis (f) candeur => candor oris m. candidat => candidatus i m. canne => calamus i m. canton => pagus i m. capable (qui + subj.) => idoneus a um capable => capax acis, potis e (indécl.) capitale => caput itis n. Capoue => Capua ae f. capter => capto as are avi atum captif => captivus a um car => nam, enim (en 2e position), quippe