Paire minimale

Nous trouvons de nombreuses paires minimales avec /t/ et /d/ Séance 4 - 16 octobre 2015 10 Les paires minimales •  Paire suspecte : 2 mots avec une seule différence sonore –  Ex en grec : [kali] ~ [xali] –  En en français : •  Paire minimale : 2 mots avec une seule différence sonore ET ayant un sens différent –  En Grec [kali] `charmes’ et [xali] `fléaux’ –  En français : non Séance 4 - 16 octobre 2015 11 Paire suspecte et paire minimale •  Soit la paire suspecte en français [pɛ̃] ~ [pʰɛ̃]

si deux sons sont rentables (Commutation, Permutation) Paire minimale : Couple de mot qui s’oppose que par un seul son. Ex : [kcl], [scl] Colle, sol Question : Dans le corpus suivant, indiquer, si les sons [e] et [3], sont des phonèmes différents. 1° Transcription phonétique du corpus, 2° Partir à la recherche de paires minimales, 3° [de], [d3] =paire minimale. Ils constituent deux phonèmes différents. 4° Si pas de paire minimale, les deux sons ne constituent pas deux phonèmes différents

phonétique s'intéresse aux sons en tant qu'unités acoustiques produites par un mécanisme physiologique ; la phonologie, aux sons en tant qu’éléments d'un système. Sommaire 1 Exposé de la méthode phonologique 1.1 Distinguer le son du phonème 1.2 La paire minimale 1.3 Traits distinctifs, traits pertinents et unités discrètes 1.4 Les corrélations 1.5 La distribution 1.5.1 La variation 1.5.2 La neutralisation 1.5.3 La distribution lacunaire 1.6 Le problème des phonèmes composés 1.7 Notation de système

Le phonème consonantique [k] n’a pas de sens en soi, pas plus que le phonème vocalique [g]. C’est la différence entre l’opposition [k] et [g] qui produit une différence de sens ([ki] vs. [gi] qui vs. gui) La paire minimale On repère les paires minimales par le test de commutation Paire d’unités linguistiques de sens différents, qui ne s’opposent que sur UN trait pertinent. Exemple > pas – bas [pa] [ba] (sourd, sonore), rapé – raté [rape] [rate] (lieu d’articulation), fraise – freine, peu pas

concepts d’opposition distinctive, de paire minimale, d’assimilation (régressive ou progressive) et de distribution complémentaire. 4 points. Ces trois sons, qui résultent d’un phénomène d’assimilation régressive (c’est-à-dire d’anticipation du lieu d’articulation de la voyelle qui suit, dans le cas qui nous occupe), ne sont que des variantes combinatoires d’un même phonème et non des phonèmes distincts, car il est impossible en français de créer des paires minimales qui reposeraient exclusivement

[b] s'opposent entre eux. Nous le savons puisque le seul élément qui change entre [Ru] et [bu] est la consonne initiale. [Ru] et [bu] forment ce que nous appelons une paire minimale: deux mots qui se distinguent par le sens et qui diffèrent entre eux par un seul son. Le fait de remplacer un son par un autre dans une paire minimale s'appelle la commutation. Si la commutation change le sens, nous tirons la conclusion que les deux sons appartiennent à deux classes distinctes. Chaque classe s'appelle

barres obliques plutôt que des crochets. [b] est un son, mais /b/ est une classe de sons ou phonème. Notez qu'on sépare les membres d'une paire minimale ou deux phonèmes en opposition par le symbole ~ : /b/ ~ /R/. Les systèmes de phonèmes varient d'une langue à l'autre. Par exemple, le français oppose les phonèmes /y/ et /u/, comme le démontre la paire minimale /ry/ ~ /ru/ (rue - roue). En anglais par contre, cette opposition fait défaut, puisque l'anglais n'a pas de phonème /y/. Les phonèmes

appelons une paire minimale, une paire de mots dont : a) le signifiant ne diffère que par un phonème, et b) le signifié est différent, Dès que nous trouvons une paire minimale, il nous est possible d’affirmer que nous avons des phonèmes, et non seulement des sons dans une langue particulière. Une démarche similaire pour toutes les voyelles du français nous permet d’identifier les 16 phonèmes du français standard. Le procédé par lequel nous pouvons trouver des paires minimales implique une

appliquer systématiquement la substitution à leur domaine d’étude, à savoir les sons. Et c’est d’ailleurs ainsi qu’ils ont procédé pour dresser la liste des phonèmes à l’intérieur des langues. Le principe est assez simple : chaque phonème (unité sonore minimale non porteuse de sens) est mis en évidence par le fait qu’il s’oppose à un ou plusieurs autre phonème. Cette méthodologie est à la base du courant que l’on a appelé le structuralisme. Dans ce cadre, une unité n’est pas définie par elle-même mais par

avec les autres. La phonétique s'intéresse aux sons en tant qu'unités physiologiques, la phonologie aux sons en tant que parties d'une structure. Sommaire [masquer] 1 Exposé de la méthode phonologique 1.1 Distinguer le son du phonème 1.2 La paire minimale 1.3 Traits distinctifs, traits pertinents et unités discrètes 1.4 Les corrélations 1.5 La distribution 1.6 Le problème des phonèmes composés 1.7 Notation de système phonologique 2 Liste de termes propres à la phonologie 2.1 Pathologies