Paix De Dieu Concil De Charroux

La paix de Dieu dans la France du sud. INTRODUCTION : Définition des documents : Le premier document est un extrait des Histoires de Raoul Glaber, c'est une chronique. Une chronique est un ensemble de faits historiques rassemblés dans une même œuvre. Les autres documents sont des extraits de conciles qui s'étendent de 989 à 1137. Un concile est une assemblée d'évêques qui statue sur les questions de foi ou de discipline. Raoul Glaber explique la consistance des canons promulgués

JUSTICE DE DIEU B. LA JUSTICE DES HOMMES DE DIEUTexte n°2 - Concile de CharrouxL’Eglise intervient à la fin du Xéme siècle, au changement de dynastie entre les carolingiens et les capétiens, dans le pouvoir royal. Elle est le seul pouvoir organisé capable de réaction face aux différents problèmes qui se posent. Une série de conciles établissent deux institutions visant à restreindre les effets des guerres ou à en limiter la durée : La paix de Dieu et la trêve de Dieu. La paix de Dieu résulte de

« La paix de Dieu » L’Eglise intervient à la fin du Xéme siècle, au changement de dynastie entre les carolingiens et les capétiens, dans le pouvoir royal. Elle est le seul pouvoir organisé capable de réaction face aux différents problèmes qui se posent. Une série de conciles établissent deux institutions visant à restreindre les effets des guerres ou à en limiter la durée : La paix de Dieu et la trêve de Dieu. La paix de Dieu résulte de tout un mouvement qui a commencé avec le concile de Charroux

I – La paix de Dieu 1) Naissance et diffusion de la Paix de Dieu La paix de Dieu est un mouvement spirituel et social du X et XIème siècles, organiser par l’église et soutenu par le pouvoir civil. Son but étant d’obtenir une pacification des chrétiens et de maîtriser l’usage de la violence et de maintenir la paix publique. Comme le dit le texte à partir de la ligne 7 le mouvement de la Paix de Dieu début en aquitaine, elle se diffuse par la suite en Languedoc, en Bourgogne et ainsi de

dans un concile en 989 à Charroux (près de Poitiers) et décident de placer sous la menace d'excommunication tout individu ayant porté atteinte à un clerc ou un paysan. Ce concile inaugure le mouvement de la Paix de Dieu, pris en main après 1016 par Cluny. Aux Assemblées de paix des serments prêtés sur des reliques sont exigés de tous les chevaliers : interdiction d'attaquer les clercs et leurs biens, de dépouiller les paysans et les marchands, d'incendier les maisons, etc. La Paix de Dieu se prolonge

durant l'époque féodale. D'un point de vue religieux, l'Église prends conscience qu'il est impossible de faire face, de front aux guerres privées, mais néanmoins, forte de son influence va instaurer de grands principes comme « la paix de Dieu » ou encore « La trêve de Dieu ». L'ère féodale connaît également un tournant économique. Jusqu'au XI siècle, le système économique est primitif, élémentaire et fermé dans cadre quasi-exclusivement rural, et dès la fin du Xième siècle, va avoir lieu un essor économique

visible par de nombreux monuments religieux : églises, monastères, cathédrales. Progressivement les peuples Slaves se convertissent au christianisme. 3) L’Eglise donne le savoir L'Église, qui se veut à la charnière entre la société humaine et Dieu, est en réalité très impliquée dans les affaires séculières. Les clercs encadrent la société. Le clergé se charge de l’assistance aux pauvres, des hôpitaux et de l’enseignement. L’Eglise intervient dans l’organisation de la société et la définit

Introduction Historique au droit L1 – S2 TD n°5 Commentaire comparé. « Canons de concile de Saint-Paulien » (994) & « Louis VII, roi de France, Décret de paix général » (1155) Les textes soumis à notre commentaire sont le Canons de Concile de Saint Paulien extrait de Sources d’histoire médiévale et le Décret de Paix de Louis VII extrait où il est traduit du latin dans le Recueil des Historiens des Gaules et de la France. Pour le premier il s’agit d'une charte datée de 994 et le second

droit par excellence. Philippe de Beaumanoir, légiste français du 13e siècle légitimera la guerre privée, conséquence du démembrement de la souveraineté royale. Le seigneur, en tant que détenteur d’une parcelle de la puissance publique, maintient la paix, protège les hommes situés dans son détroit, il assure la sûreté, ce qui justifie entre autres son pouvoir militaire. On pourrait s’étonner de l’absence de toute autorité régulatrice dans un tel contexte, mais au début de la période médiévale (du

émancipation : Les mouvements de paix qui sont portés par l’Eglise ont contribué à la naissance des villes (A) qui se sont par la suite développées en villes-Etats (B). A. Les mouvements de paix : racine de la ville : C’est l’Eglise et plus précisément le bas-clergé avec les moines qui ont mis en place ces mouvements dans le but d’encadrer les guerres. Ainsi ils tentent d’organiser une paix durable à la place du roi qui devrait en temps normal garantir cela. Ces mouvements de paix vont naitre à la fin