Palefroi

quelqu’un ou quelqu’une disait : « Buvons, » tous buvaient; si disait : « Jouons, » tous jouaient; si disait : « Allons à l'ébat aux champs, » tous y allaient. Si c'était pour voler ou chasser, les dames, montées sus belles haquenées avec leurs palefrois hardis, sus le poing, mignonnement enganté, portaient chacune ou un épervier, ou un laneret, ou un émerillon. Les hommes portaient les autres oiseaux. Tant noblement étaient appris qu'il n'était entre eux celui ne celle qui ne sut lire, écrire

cours d'un procès. LARRON : voleur, brigand. LIGNAGE : Ensemble des personnes qui appartiennent à la même famille (lignée) LIGNEE : Ensemble des descendants d'une même personne. MADREE : rusée. MAILLE : petite monnaie de cuivre (un demi denier). PALEFROI : Cheval de parade et de cérémonie( par opposition au destrier, cheval de combat) PENNON : petit drapeau triangulaire que le chevalier fixe en haut de sa lance ; dans le code courtois, le chevalier qui combattait pour l'amour de sa dame mettait au

indiquée également par le choix du vocabulaire : haquenées = juments, en général montées par des dames Palefroi = cheval de promenade richement harnachéPour insister sur l’aspect exceptionnel de ces personnes, Rabelais utilise l’adverbe « jamais » suivi d’une négation  et du superlatif.Aux qualités sociales s’adjoignent les qualités morales 2

tous buvaient. 16. S'il disait : « Jouons », tous jouaient. S’il disait : « Allons nous ébattre dans les 17. champs », tous y allaient. 18. Si c'était pour chasser au vol ou à la courre, les dames, montées sur de belles 19. haquenées , avec leur palefroi richement harnaché, portaient chacune sur leur12 13 20. poing joliment ganté un épervier, ou un lanier, ou un émerillon ; les hommes14 21. portaient les autres oiseaux. Ils étaient tant noblement instruits qu'il n'y avait parmi 22. eux personne

manifestant ainsi qu'il est son homme−lige. L'ermite se rend au Mont−Saint−Michel de Cornouaille, où il y a un riche marché. Il y achète vair et gris, habits de soie et fourrures, laine fine et toile blanche, plus éclatante que fleur de lis, et palefroi qui va doucement l'amble, avec son harnachement d'or qui flamboie ; il acquiert à crédit ou marchande les tissus de Tristan Tristan de Béroul 32 soie et les vêtements fourrés ou ornés d'une hermine, si bien que c'est une riche parure qu'il ramène

l'an mainne. Aprés ax deus s'an issent tuit; N'i a un seul cui molt n'ennuit. Et sachiez que li seneschax Fu toz armez et ses chevax Fu enmi la cort amenez; Uns palefroiz estoit delez. Tex com a reïne covient. La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz; Mate et dolante et sopiranz, Monte la reïne et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst: "Ha! ha! se vos ce seüssiez, Ja, ce croi, ne me leissessiez Sanz chalonge mener un pas!" Molt le

……………… étaient tout seuls, sans un serviteur pour ………………… guider et …………………… montrer le chemin ; leur habit était pauvre. …………………… tenait la sébile[1] et ……………… allaient vers Senlis. Or …………………… rencontrèrent un clerc assez savant ………………… possédait palefroi, écuyer et cheval de somme. ………………………… allait bon train. […] Les aveugles l’entendirent approcher. Les trois aveugles de Compiègne. b. Classe ces pronoms dans un tableau selon leur nature grammaticale (sans oublier de préciser cette nature 

1er2-textes pour bac-en cours- avril-élève-avec mouvements.pagesObjet d’étude I : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle, parcours : alchimie poétique : la boue et l'or ! A. L’œuvre : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire 1. « Au lecteur » (extraits) 2. « Correspondances » 3. « Une Charogne » (extraits) B. Le parcours. Alchimie poétique : La boue et l’or 4. Aragon, « C », Les Yeux d’Elsa (1942) 5. Francis Ponge, « l’huitre », Le Parti pris des choses (1942)
 C. Lectures cursives

disait : « Buvons » tous buvaient ; s'il disait « Jouons », tous jouaient ; s'il disait « Allons nous ébattre aux champs », tous y allaient. Si c'était pour la chasse au vol ou à courre, les dames montées sur de belles haquenées (3), avec leur fier palefroi (4), portaient chacune sur leur poing finement ganté un épervier, un lanier (5), un émerillon (6) ; les hommes portaient les autres oiseaux. Ils étaient si bien éduqués qu'il n'y avait aucun ou aucune parmi eux qui ne sût lire, écrire, chanter

disait : « Buvons » tous buvaient ; s'il disait « Jouons », tous jouaient ; s'il disait « Allons nous ébattre aux champs », tous y allaient. Si c'était pour la chasse au vol ou à courre, les dames montées sur de belles haquenées (3), avec leur fier palefroi (4), portaient chacune sur leur poing finement ganté un épervier, un lanier (5), un émerillon (6) ; les hommes portaient les autres oiseaux. Ils étaient si bien éduqués qu'il n'y avait aucun ou aucune parmi eux qui ne sût lire, écrire, chanter