Paradoxe de Jevons

Smith au XIX siècle différencie la valeur d’échange (prix auquel le bien peut être échangé ) de la valeur d’usage (prix qui correspond à l’utilité qu’on en fait). Le problème du prix a longtemps été lié à celui de la valeur notamment à travers le paradoxe de l’eau et du diamant. Aujourd’hui, on distingue le prix relatif (prix dans un échange ou ex-valeur d’échange de Smith) du prix absolu ou nominal (prix affiché dans les magasins). Nous allons étudier le rôle des prix dans les économies de marché

pourraient entraîner une baisse de leur prix et ainsi une nouvelle hausse de leur consommation. Au XIXème siècle, l’économiste Jevons avait déjà observé que la quantité de charbon consommée en Angleterre augmentait alors même que les machines utilisant le charbon étaient, du fait du progrès technique, de plus en plus économes en matière première. Le « paradoxe de Jevons » ou effet de rebond est donc simple à expliquer : moins les machines (par exemple les voitures) utilisent d’énergie et donc cher

fin “Le Greeen IT" est à la fois une nécessité - économiser l'énergie - et un immense bluff - par "effet rebond", chaque économie d'énergie baisse les coûts... et favorise donc plus d'usages.” (Hervé Le Crosnier). C’est ce que l’on appelle le “paradoxe de Jevons”.14 13 14 Rapport Detic : http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/094000118/0000.pdf http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Jevons 9 INTERVENANTS Hervé Le Crosnier Chercheur et professeur à l’université de Caen herve@info

moins scientifique de quantifié l’utilité découlant de la consommation d’un bien c’est-à-dire qu’il est très difficile de mesurer l’utilité. Sur cette question de l’utilité, les économistes ont évolué. Pour les Pionniers comme Bentham, Walras, Jevons ou Menger l’utilité était considérée comme mesurable. => Utilité cardinale : utilité peut être mesurée de façon très précise par un chiffre. Certains vont dire que cette mesure existe : ce serait le prix mais non car on parle d’utilité ressentie

trouve aussi la « synthèse néoclassique » dominante en économie politique moderne – sur ce point les deux écoles se rejoignent. Économie : la synthèse néoclassique Il est habituel de faire remonter cette synthèse aux travaux de William Stanley Jevons, Carl Menger, Léon Walras et Alfred Marshall dans la deuxième moitié du XIXe siècle, enrichis ensuite par les apports d’économistes comme Vilfredo Pareto, John Hicks, Paul Samuelson, Kenneth Arrow, Gérard Debreu et d’autres. Du côté de la consommation

qu’il est très important de faire ressortir l’impact environnemental de la croissance. Si les innovations permettent de produire plus, elles devront être ici économisatrices d’énergies, ou alors on devra se restreindre sur la consommation. Le Paradoxe de Jevons posé dans The coal Question, 1865, montre que des économies d’énergie seront peut être vaines car elles conduiraient à une maximisation de l’utilisation des nouveaux produits ou procédés. 2) L’impact territorial des innovations est très important

A. Smith : il est d’accord avec Xénophon et Aristote 1776, mais il prend l’exemple de l’eau qui est un grand usage, mais il n’a pas de valeur d’échange, le diamant n’a pas de valeur d’usage, mais une valeur d’échange qui est importante, c’est un paradoxe de la valeur Le rôle de l’état : L’état doit-il être un acteur économique ? Question normative L’état est-il un acteur économique ? Question positive Est-ce qu’il doit réguler et contrôler le marché au plus ? Exemple : prendre la santé,

Ces théoriciens traitent de ces sujets, mais ne forme pas une école. Jean Bodin s’intéresse à la monnaie, théorie quantitative de la monnaie. Il y a une relation entre la quantité de monnaie et le niveau général des prix. Il écrit « Réponse aux paradoxes de Mr de Malestroit » 1568 Thomas Mun, « Un discours sur l’Angleterre et ces colonies » « Le trésor de l’Angleterre et le commerce extérieur » Montchrestien, 1èr traité d’économie politique ou il garde l’idée de L’oecos nomos. Gestion de la richesse

Les apports de la pensée néoclassique Introduction Les trois auteurs fondateurs du courant néoclassique sont le britannique Stanley Jevons (1835- 1882), le français Léon Walras (1834- 1910) et l’autrichien Carl Menger (1840- 1921). Ces trois auteurs présentent des divergences d’opinion mais restent unis par un problème commun, des principes et une politique commune. L’objet essentiel de leur étude est l’affectation optimale des ressources et le problème de la valeur. L’école néoclassique naît

BEITONE et Christine DOLLO I. LES MERCANTILISTES : * Thomas GRESHAM (1519-1579) "La mauvaise monnaie chasse la bonne" * Jean BODIN (1530-1596) "Il n'est de richesse ni de force que d'hommes" 1568 Réponses aux paradoxes de M. de Malestroit touchant l'enchérissement de toutes choses * Antoine de MONTCHRESTIEN (1576-1621) « Tout ce qui est étranger nous corrompt » 1616 Traité de l'économie politique Néo-mercantilistes ou précurseurs des physiocrates