Paradoxes de Zénon

table des matières L'École d'Élée conserve toute la sagesse de Thalès, mais réfléchie. Chez eux tous, surtout chez Xénophane et Parménide, la physique fut d'opinion, et ainsi, d'avance, quelles que fussent ses inventions, jugée. Le mouvement, disait Zénon, leur disciple subtil, n'est certainement rien puisqu'il est autre toujours. Contre-épreuve : à chaque instant le mobile est où il est, et donc immobile. Xénophane et Parménide, mieux et plus directement disaient : l'être est et le non-être n'est pas

rendre raison des choses de ce monde. L’essence se présente alors comme l’archétype des choses dont elle est l’essence. Cette conception de l’essence connaîtra, notamment chez Platon, une postérité philosophique considérable. Xénophane, Parménide, Zénon et l’école d’Élée Xénophane, fondateur de l’école d’Élée, est né à Colophon vers 550. C’est après une longue errance en Sicile, qu’il se fixe à un âge très avancé à Élée (Grande-Grèce). Auteur d’un long poème sur la nature, Xénophane pose les bases

central la nature contradictoire de l’homme en qui grandeur et misère coexistent sans qu’aucune raison humaine ne puisse expliquer ce paradoxe. Le couple grandeur / misère est donc un élément important de son argumentation : c’en est le point de départ. C’en est aussi le nœud puisque Pascal cherche à « remuer » le libertin en lui imposant le constat de ce paradoxe inexplicable et que toute son argumentation persuasive y tend. Cette contrariété, expliquée et dépassée, est aussi révélatrice de la

d’une autre part un principe de déterminisme absolu définit toutes nos actions par le résultat logique d’une situation initiale.Ainsi ce second principe semble contredire le premier, alors qu’il en est une condition nécessaire. Pour comprendre ce paradoxe, nous commencerons dans une première partie par étudier le courant philosophique du déterminisme et que, pour nous libérer, il faut obligatoirement prendre conscience que l’on est déterminé. Ensuite, nous verrons qu’il ne suffit pas uniquement de

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projets → sens à notre action. Bergson : tps vécu (unité organq) tps ˆ mesuré. L’attente ou l’ennui peuvent rallonger le tps, etc... Les instants se fondent les uns ds les autres, ils n’ont pas ts la m valeur. ˆ La réalité m est immobilité. Paradoxes de Zénon. St Augustin – Confessions : le tps fait partie de ces mots dt le sens nous paraît évident mais la définition s’avère difficile. Le passé n’est plus, le futur n’est pas encore, qt au présent s’il était tjrs présent il serait éternité. «Le tps a

métaphorique disparaît derrière l’émergence d’un sens propre beaucoup plus évident. Le lecteur est donc pour ainsi dire aveuglé par ce 12 sens obvie qu’il prend pour un sens propre alors qu’un sens figuré est caché derrière. Ce n’est pas le moindre paradoxe de ce phénomène que l’expression apparemment lisse et homogène «souder du bronze» soit le produit de la combinaison de deux figures hétérogènes: une métaphore et une synecdoque de la matière10. Telle est la clé de l’énigme: le figuré a pris l’apparence

l'émotion de la lettre, elle n'est pas heureuse, exples... 2 – L'état de Julie Elle ne comprend pas sa tristesse « je ne vois que sujet de contentement et ne suis pas contente » : antithèse « je suis trop heureuse ; le bonheur m'ennuie » : paradoxe renforcé par une ascindète ( pas de connecteur logique ) 3 – Le cœur siège des sentiments Elle est coupée en deux, le cœur contre la raison ( cf Pascal, « le cœur a ses raisons que la raison ignore » Texte marqué par un registre lyrique caractérisé

dont ils ont hérité de la dureté de la carapace qu’ils opposaient au monde. I/ : Le Souverain Bien et la sagesse (chapitres I, II, III, IV & V) a) Se séparer de la foule : « Le chemin de la foule n’est pas le bon » I, II & III, p. 45 à 49. C’est un paradoxe. En effet, par nature, tous les hommes veulent être heureux, les hommes illustres, comme les plus obscurs. Comment se fait-il qu’ils agissent de travers pour y arriver, et qu’ils fassent plutôt leur propre malheur ? C’est pourquoi il s’agit de «

matière) et que si on 10 ne s’en tenait qu’aux données de nos sens, on serait trompé par les apparences. Cependant, une priorité absolue accordée à la raison peut aussi être à la source de dérapages. On peut par exemple le deviner au travers des paradoxes de Zénon (la flèche qui franchit la moitié de la distance, puis la moitié de la distance restante, et la moitié… n’atteindra jamais la cible, du moins tant qu’on reste dans ce raisonnement logicomathématique). - La raison est le propre de l’être humain