Parallélisme Le Cid

Le Cid de Corneille, acte IV, scène 3. 1637. DON RODRIGUE : 1 […] Sous moi donc cette troupe s'avance, Et porte sur le front une mâle assurance. Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port, 5 Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, Les plus épouvantés reprenaient de courage ! J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés, Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés; Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure, 10 Brûlant

expression plus longue, mais équivalente. La capitale de la France pour Paris. À ne pas confondre avec paraphrase. Antithèse n. f. Figure de style qui met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est souvent renforcée par un parallélisme de construction. Ex : Certains aiment la nuit comme d' autres vénèrent le jour. Le mot est également utilisé pour définir, dans un texte argumentatif, la réfutation (utilisée en particulier dans le cas d' plan dialectique). L' un antithèse ne doit

pour suggérer moins). La litote est généralement produite par la négation d’un contraire. Ex. : Je ne suis pas très content ! (= Je suis mécontent) Ça ne sent pas la rose ! (= Ça sent très mauvais) « Va, je ne te hais point ! » (Chimène, dans Le Cid de Corneille) 4. Les figures de construction 4. 1. L’anacoluthe L’anacoluthe est une rupture de construction. Ex. : « Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ? » (Racine, Athalie) 4. 2. L’asyndète (ou parataxe)

est mort) Les non-voyants (= les aveugles) Permet de dissimuler une idée brutale, désagréable ou inconvenante litote Atténuation d’une idée par une tournure moins directe, souvent par un verbe à la forme négative « Va, je ne te hais point » (Le Cid) = je t’aime Permet d’exprimer implicitement plus qu’on ne dit : souvent dans des textes satiriques, de critique indirecte périphrase Pour désigner un être ou un objet on utilise un expression au lieu d’employer le mot précis La capitale de la

| |litote |Atténuation d’une idée par une |« Va, je ne te hais point » |Permet d’exprimer implicitement plus qu’on ne | | |tournure moins directe, souvent par un|(Le Cid) = je t’aime |dit : | | |verbe à la forme négative | |souvent dans des textes satiriques, de critique | | |

et pénétrant […] » (Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier »). Asyndète : forme de parataxe où l’on supprime les mots de liaison (les conjonctions de coordination). « Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent. » (Corneille, Le Cid). Burlesque : adjectif qui qualifie un comique outré, reposant sur l’extravagance des situations. Le substantif (le burlesque) renvoie à un genre littéraire ou style, très à la mode au milieu du XVIIème siècle, dont le comique venait du contraste

expression littérale (idée désagréable, triste) par une forme atténuée, adoucie. Exemple canonique : « Il a vécu. » pour « Il est mort ». Litote Figure de rhétorique consistant à dire moins pour faire comprendre plus. Chimène à Rodrigue dans Le Cid :"Va, je ne te hais point " (Corneille) Métaphore Contrairement à la comparaison, qui consiste à comparer deux éléments à l'aide d'un mot de liaison ("comme", "tel"...), la métaphore compare de façon implicite. Il s'agit d'un trope par ressemblance

Commentaire du poème de Corneille, acte IV, scène 3, (du vers 4 au 27) Introduction : Corneille écrit Le Cid en 1637 et la pièce rencontre un immense succès. Apres avoir vengé son père entuant le comte, le père de Chimène, Rodrigue qui ne peut ni épouser Chimène, ni en aimer une autre, est prêt à mourir. Son père lui conseille alors de prendre la tête des nobles qui se sont réunis pouraffronter les Mores menaçant la cité. Rodrigue, revenu glorieux, fait le récit des ses exploits au roi Don

Le Cid nous permet de vérifier un des caractéristiques propres à Pierre Corneille, qu’est le dilemme cornélien. En quoi un extrait de cet œuvre, qu’est un monologue de Don Rodrigue, est poétique, lyrique et tragique ? En quoi voit-on les caractéristiques d’un dilemme tragique ? Comment progresse le caractère de Don Rodrigue et quelle est sa décision finale ? Nous fournirons une réponse analytique à ces questions. Premièrement, cet œuvre théâtrale est travaillée poétiquement. En effet, on

à placer l'un à côté de l'autre deux mots opposés. Ex : «Cette obscure clarté…» (Le Cid de Corneille), le soleil noir, un mort-vivant... Cette figure de style permet de créer un paradoxe, une image surprenante. On l'appelle aussi parfois «alliance de mots» ou oxymoron. L’antithèse Cette figure de style met en parallèle des mots qui désignent des réalités opposées. Elle est souvent renforcée par un parallélisme de construction. Ex : « Certains aiment la nuit comme d'autres vénèrent le jour. »