Parthes

Alexandre le Grand s’était arrêté bien avant d’atteindre le Turkestan chinois. Les Romains, qui n’étaient pas mieux renseignés, étaient convaincus que les Sères ('peuple de la soie', c’est à dire les Chinois) récoltaient la soie sur les arbres. Les Parthes, les Sogdiens et les Indiens devinrent rapidement les principaux intermédiaires dans le commerce de la soie entre l’est et l’ouest, achetant le tissu aux marchands chinois qui l’acheminaient jusqu’à Dunhuang, et le revendant aux Syriens et aux Grecs

romain depuis plusieurs décennies à conquérir de nouveaux territoires et à créer de nouvelles provinces au sein de l’Empire. Trajan combattit les Daces et les Parthes. Il défait les premiers lors de la Première Guerre Dacique (101 – 102 ap. J.-C.), puis une seconde fois après une rébellion en 105 ap. J.-C. En 114 ap. J.-C. il s’oppose aux Parthes et s’empare de la Mésopotamie, mais à sa mort en août 117 ap. J.-C. il rend cette province. Le IIème siècle fut pour l’empire romain une période relativement

me. ». C'est en 1640, avec Horace, que Corneille se lance dans le genre tragique. Suivent les célèbres tragédies que sont Cinna ou la Clémence d'Auguste (1642), Polyeucte (1643), Rodogune, princesse des Parthes (1645), Nicomède (1651), Œdipe (1659), Sertorius (1662) et Suréna, général des Parthes (1674). Ces tragédies sont inspirées des légendes mythologiques, de l'histoire romaine ou des grands épisodes d'invasions barbares. Ces grands sujets sont propres à décrire des exploits et des crimes fascinants et des personnages hors du commun

(c) 1634 Médée (t) 1635 L’Illusion comique (c) 1636 Le Cid (tc) 1639 Horace (t) 1642 Cinna ou La clémence d’Auguste (t) Polyeucte martyr (t) 1643 La Mort de Pompée (t) Le Menteur (c) 1644 La Suite du Menteur (c) Rodogune princesse des Parthes (t) 1645 Théodore vierge et martyre (t) 1646 Héraclius empereur d’Orient (t) 1649 Don Sanche d’Aragon (ch) 1650 Andromède (t) Nicomède (t) 1651 Pertharite roi des Lombards (t) 1654 L’Imitation de Jésus-Christ 1658 Œdipe (t) 1660 La Toison

d’Antiquité ainsi qu’en témoignent le nom propre « Crassus » (consul romain) ou la mention des « Parthes », ainsi que la référence de Prométhée (autre argument d’autorité) II – Un genre propre à inculquer vertu et sagesse dès l’enfance Pour soutenir cet argument fondamental La Fontaine confronte deux exemples, articulés par le groupe « au même enfant » : - Crassus contre les Parthes : un exemple qui relève donc de l’Histoire. - Le renard et le bouc (titre

province de Syrie (qui englobe en fait plus que la Syrie actuelle) et espère se faire par les armes un nom aussi glorieux que Pompée et César en engageant une campagne contre les Parthes, terribles ennemis de Rome, dont le royaume immense s’étend au delà de l’Euphrate, zone de conflit avec Rome. Mais, il a sous-estimé les Parthes et ne possède pas les talents militaires de ses associés et rivaux, César et Pompée : il est tué à Carrhes, en Mésopotamie, en - 53. d) César César (Caius Julius Caesar.

l'humiliores, le riche et le pauvre, permettant ainsi de tenir compte des différences de richesses dans l'application de la loi. Enfin, il surveille les frontières avec soin, renforce les limes et fait preuve d'une diplomatie astucieuse, notamment avec les Parthes. Cette consécration de l'âge d'or sera décrit par Aelius Aristide, qui prononce en 143 le panégyrique de Rome et de l'empire, achevant de donner au règne d'Antonin l'aura de prospérité qui le caractérise. On a donc vu que par les différents empereurs

s'accélère au IIe siècle avant J.-C. Période parthe (140 avant J.-C. - 224 après J.-C.) : après moult péripéties, les Parthes chassent les Séleucides de Mésopotamie dans le courant du IIe siècle après J.-C. C'est sous leur règne que disparaît définitivement l'antique culture mésopotamienne, qui subsistait jusqu'alors dans le milieu des temples de Babylonie. À noter  : un intermède romain avec les conquêtes de Trajan (116 ap. J.-C.) qui prit la capitale parthe Ctésiphon et descendit jusqu'au Golfe Persique

ensuite un exemple inspiré de l’antiquité (« Crassus » et « Parthes ») afin d’illustrer son premier argument. Le lexique de la morale est présent dès la première partie du texte. La Fontaine établit un parallèle entre Crassus et la fable du bouc et du renard. Pour soutenir cet argument fondamental, La Fontaine confronte deux exemples articulés par le groupe « au même enfant ». D’un côté un exemple historique, Crassus contre les Parthes, et de l’autre une fable d’Esope qui sera reprise par LaFontaine

par des guerres sur tous les fronts : l'empereur philosophe va devoir passer tout son règne à tenter de colmater toutes les brèches qui s'ouvrent dans les frontières d'un Empire immense et attaqué de toutes parts. À peine la guerre contre les Parthes (166) est-elle terminée qu'une nouvelle menace apparaît aux frontières. Les peuples barbares installés dans les régions danubiennes, les Quades et les Marcomans, menacent directement le nord de l'Italie. La menace est si forte que les deux empereurs