Pascal Pessimiste Sur La Condition Humaine

PASCAL, Pensées, « Divertissement » « Vanité des vanités et tout n’est que vanité » dit l’ecclésiaste. L’homme étant mortel, toutes ses œuvres et tous ses travaux sont vains et pourtant il ne se lasse pas de s’y adonner. Tel est le constat pessimiste que dresse Pascal dans ses Pensées, consacrées ici au divertissement. Par « divertissement », Pascal ne désigne pas seulement les loisirs mais l’ensemble des occupations qui nous détournent de la pensée de la mort. L’homme sans le recours de la foi

Texte 1 Séquence 1 : Pascal , Pensées 1670 L’homme est mortel , donc toutes ses activités sont vaines, et pourtant l’homme s’ agite beaucoup. C’est le constat paradoxale que dresse Pascal dans le fragment des Pensées étudié , écrite en 1670 et consacré au divertissement. Ce terme ici ne désigne pas seulement les loisirs agréables, mais toutes les occupations qui détournent notre pensées de la mort : au sens étymologique, divertir signifie en effet détourner, distraire . Le but de la démonstration

écrit en 1670. Pascal fait plus particulièrement ici une analyse négative de la condition humaine, en persuadant le lecteur que l’homme se sert du divertissement pour se détourner de sa condition mortelle. Nous pourrons alors nous demander de quelle manière Pascal persuade-t-il son lecteur que la condition humaine se résoud à une fin tragique, mais que l’homme se cache derrière le divertissement ? En premier lieu, nous observerons un tableau pessimiste de la condition humaine que Pascal dépeint. Puis

Commentaire Pensées de Pascal Savant, philosophe et brillant mathématicien, Blaise Pascal est un homme de lettre du XVIIème siècle. Il se convertit au catholicisme en 1646 et rejoint en 1661 le mouvement janséniste (mouvement religieux). Après un accident de carosse, il vit une illumination mystique suite à laquelle il se consacre à la réflexion philosophique et religieuse. C’est à cette période qu’il écrit Les Provinciales – dix-huit lettres défendant les thèses jansénistes – et Les Pensées (1670)

 Quelques repères biographiques de Blaises Pascal : a Pascal et les pensées Blaise Pascal est un philosophe, scientifique et mathématicien français du XVII ème siècle, né a Clermont Ferrand (1623 – 1662). Très jeune, il est marqué par la mort de sa mère et par l’apparition précoce de son génie scientifique : à 12 ans, il entreprend de démontrer la 32ème proposition d’Euclide, à 16 ans, il publie son Essai sur les comiques, à 19 ans il invente l’ancêtre de la machine à calculer (« Pascaline »)…

Intro : Il n’y a de bien dans cette vie que l’espérance d’un autre vie » dit Pascal. Telle est sa thèse, telle est son combat : la vie n’est que malheur, l’homme est misérable. Depuis toujours Blaise Pascale génie polyvalent et janséniste convaincu, considère la sainteté comme le but suprême de l’homme et porte un regard austère sur la condition humaine et le bonheur de chacun. Après sa mort, ses Pensées sont réunie dans un recueil paru en 1670, dans lequel l’auteur tente de définir l’homme

LES PENSEES – Blaise PASCAL (1670) INTRO XVIIe siècle voit s’épanouir de nombreux divertissements comme le jeu de paume ou les jeux de cartes, toujours liés à l’argent. Dans ses Essais, Montaigne, un siècle auparavant, consacre une partie sur ce qu’il appelle la diversion. Elle serait selon lui positive puisqu’en ne pensant plus à ce qui nous fait souffrir, on souffre moins. Pascal, quant à lui, livre une vision beaucoup plus négative du divertissement dans ses Pensées (1670), puisqu’il nous

Pascal rédige ses Pensées à la fin de sa vie ; ce sont des centaines de petites notes manuscrites qui devaient lui servir à écrire une Apologie du christianisme, que la maladie et la mort l’empêcheront d’achever. Influencé par la doctrine janséniste, qui présente une vision très pessimiste de l’homme après sa chute du paradis originel, et qui véhicule une morale extrêmement austère, Pascal cherche à convaincre les incroyants (et les jésuites !) que Dieu est la seule chose importante à l’homme, la

philosophiques / Pascal est converti au jansénisme/ côtoie les mondains (1651-1654) / passe la fin de ses jours à l’abbaye de Port-Royal Débute l’écriture de l’Apologie du christianisme à l’abbaye / meurt sans l’achever / Cette ébauche sera publié à titre posthume en 1670 sous le titre des Pensées / fragment 168 devait s’appeler « les misères de l’homme sans dieu »  / le janséniste livre une réflexion pessimiste sur les causes du divertissement de l’homme et sa misérable condition / (thème= réflexion

Extrait des « Pensées » de Pascal, 1670 I. Le divertissement constitutif de la nature humaine. 1. Une condition humaine malheureuse. Pour Pascal, la condition humaine est malheureuse. « « Tout le malheur des hommes » (l. 4), « le malheur » qualifié par l’adjectif « naturel » (l. 12), et par l’expression « de notre condition faible et mortelle et si misérable » (l.11) (on note l’adverbe « si » qui insiste sur ce point.) Le terme « malheur » est décliné tout au long du texte, jusqu’à la dernière