Pastiche Proust

Cibotari Dina, Franceză-Italiană * Deleuze, Gilles, Proust et les signes, Paris, Presses Universitaires de France, 1970; * Richard, Jean-Pierre, Proust et le monde sensible, Paris, Editions du Seuil, 1974 Le plan du commentaire: I Les qualités sensibles II La mer III Le cadre intime et la gelée IV L’odorat V Conclusion LES QUALITES SENSIBLES Qu’il y ait chez Proust un très puissant et très particulier désir de la matière, c’est ce que devrait montrer la lecture un peut attentive

Le narrateur, lorsqu'il ne trouve pas le sommeil, laisse vagabonder son esprit. Dès le début, on a affaire à un personnage hanté par le temps (étendu, raccourci voire aboli), par la veille, le sommeil ou le rêve éveillé durant lequel il se fond aux éléments, il recrée son propre monde où tous les sens sont en éveil : De là à imaginer le château de Guermantes comme l'allégorie du monde des Lettres. Ainsi lorsqu’il a l'heur de contempler Mme de Guermantes lors de la cérémonie du mariage de sa fille

une mélancolie, soit la tristesse, le dégoût du monde, une inhibition généralisée et de l’amertume), mais elle s’en distingue par son caractère universel et non nécessairement amer. II. Cependant, nous avons tous nos petites « madeleines de Proust » sans que cela nous ronge nécessairement A / La réminiscence d’évènements passés heureux procure une certaine joie → Etre nostalgique, c’est aussi un état d’esprit qui nous fait avoir le sentiment de garder une certaine jeunesse. C’est parfois

Allemagne avec Enrich Maria Remarque qui publie en 1929 un roman pacifiste, A l’ouest rien de nouveau, qui contraste clairement avec l’apologie militaire que contient Orage d’acier publié par Ernst Jünger. En France, l’opinion est outrée que Marcel Proust obtienne en 1919 le prix Goncourt avec A l’ombre des jeunes filles en fleurs, devant un autre ouvrage porteur des douleurs de cette guerre. Pourtant l'esprit de paix s'installe peu à peu, une paix idéalisée que l'on voudrait réalité mais qui ne sera

pourraient s'appeler « conclusion » et pour le lecteur « incitations ». Nous sentons très bien que notre sagesse commence où celle de l'auteur finit et nous voudrions qu'il nous donnât des réponses quand tout ce qu'il peut faire est de donner des désirs. » Proust La liberté laissée au lecteur dans son interprétation d'une œuvre est-elle le principal critère de ce qui constitue un beau livre ? I. Un livre « ouvert » est ce qui constitue la richesse d'une œuvre. a. Une œuvre au sens directement donné

poète essaie tout d’abord de résoudre le problème de la fuite du temps de manière dialectique (= avec la seule force de son esprit) mais c’est insuffisant pour faire revivre Elvire. Il se lance alors à la recherche du « temps perdu » (de Marcel Proust) grâce au pouvoir incantatoire et puissant de la poésie. I. LA RESOLUTION DIALECTIQUE DE LA FUITE DU TEMPS 1. Constat de l’ éphémère et de l’inéluctable > On va dans une direction donnée - Temps métaphores par l ‘eau : champs lexicaux

qualités précises du texte. Dans l’esprit de Proust, le livre aurait du faire 3000 pages, ce sont pour des raisons éditoriales qu’il a du subdiviser. On sent dans ce titre une démarche tâtonnante, lente, l’auteur veut nous faire partager un processus aventurier assez lent. Le temps perdu est aussi le temps gaspillé. Ce qui fait l’intérêt de P est que même si l œuvre se veut dépasser par l’écriture, de cette inconsistance de la vie, Proust est extrêmement attentif à traduire cette dimension

c’est un élément de la vie intérieure Le souvenir peut être intellectuel : mémoire locale, auditive, des noms, des faits Association d’idées, réminiscence affectif : saveur unique des sentiments et des sensations retrouvés EX : La madeleine de Proust La valeur du souvenir : Le souvenir conserve auprès de nous les êtres aimés EX : Texte p110 de Signol ( l’enfant qui se rappelle de son grand-père et de ses moindres gestes ) Il conserve aussi notre passé qu’il soit fait de bonheur (rencontre

L'Assommoir ou Germinal. Zola tire des conclusions générales sur la manière dont le milieu social influence l'individu. Le personnage naturaliste est un objet d’expérience. Au XXème siècle,le personnage proustien, terme venant du nom de l'auteur Marcel Proust, apparaît. Il vient de la vasque fresque romanesque de sept tomes : A la Recherche du temps perdu. Dans ces romans, les personnages font partie d'une élite sociale qui s'interroge sur l'évolution du monde qui l'entoure. Le personnage n'est plus

recherche d’un Moi fragmentaire Meryème Rami À la recherche du temps perdu est inclassable car synthèse de formes narratives originellement incompatibles, notamment le roman et l’autobiographie. Bâtie sur une suite d’antithèses, l’œuvre de Marcel Proust fait cohabiter réalité et fiction. Délimiter nettement les frontières entre les deux serait une mission impossible. Cette fictionnalisation du réel inscrit l’œuvre dans ce genre antinomique qu’est l’autobiographie fictive. La stratégie proustienne