Patagons

du voyage de Magellan Découverte du détroit de Magellan, de la limite sud de l’Amérique, de l’océan Pacifique et des Philippines Connaissances géographiques ● Contact avec d’autres populations ● Représentation du monde ● Vision mythique des Patagons Les Philippins entre hospitalité et hostilité ● Encore mythique (hommes et oiseaux géants de Patagonie), mais ouvrant de nouveaux horizons (Philippines). BILAN Le but de Magellan est le même que celui de Colomb : parvenir aux îles aux épices

marquée par le manque de nourriture et le scorbut. Le document 3 est une gravure de Théodore de Bry de 1602 qui présente le détroit qui porte le nom de Magellan à travers un épisode particulier, la rencontre entre des marins hollandais et les Patagons à la fin du xvie siècle. Ce document est présenté dans une approche d’histoire des arts. Le document 4 est le second extrait du journal de bord d’Antonio Pigafetta. Il montre l’arrivée au Cap-Vert, dans la remontée finale de l’Atlantique en direction

orientales, les Malabares, le Mogol, les rives du Gange, les royaumes de Siam, de Pegu 54 et d’Ava, la Chine, la Tartarie, et surtout le Japon; puis dans l’autre hémisphère le Mexique, le Pérou, le Chili, les Terres magellaniques, sans oublier les Patagons vrais ou faux, le Tucuman, Paraguay s’il était possible, le Brésil, enfin les Caraïbes, la Floride et toutes les contrées sauvages, voyage le plus important de tous et celui qu’il faudrait faire avec le plus de soin; supposons que ces nouveaux Hercules

 leg;  both  of  these  things  have  happened  to  me.  This  is  the  price  at  which  you  eat  sugar   in  Europe.  Yet  when  my  mother  sold  me  for  ten  patagons  on  the  coast  of  Guinea,  she  said  to  me:  ‘My   dear  child,  bless  our  witch  doctors,  adore  them  for  ever;  they  will  make  you  live  happily;  you

sont les Tutsis qui on été considérés comme un peuple de géants. - Magellan, au témoignage de son chroniqueur, durant son tour du monde, croit avoir découvert des géants en Patagonie (sud de l’Amérique) Cf. pages 8-9 du syllabus : ces géants patagons sont tels que l’homme le plus grand de l’équipage arrive juste à la taille des ces hommes. C’est sûrement une exagération épique, une hyperbole. Les traditions populaires ne se contentent pas des ces tailles exceptionnelles car elles sont réductibles

surtout les Quechuas et les Aymaras, encore reconnaissables ■ © Groupe Eyrolles 239 Partie III Les nouveaux centres du monde : Europe et océan Atlantique ■ au Pérou. Les Araucans ont occupé le sud du Chili, les Tehuelques et les Patagons l’extrême sud interocéanique. À l’est des Andes, les vastes aires d’expansion des principaux groupes sont devenues les domaines des Caraïbes du golfe du Mexique, des Arawaks du Venezuela, des Jivaros, célèbres réducteurs de têtes d’Amazonie, des

orientales, les Malabares, le Mogol, les rives du Gange, les royaumes de Siam, de Pegu et d'Ava, la Chine, la Tartarie, et surtout le japon ; puis dans l'autre hémisphère le Mexique, le Pérou, le Chili, les Terres magellaniques, sans oublier les Patagons vrais ou faux, le Tucuman, le Paraguay s'il était possible, le Brésil, enfin les Caraïbes, la Floride et toutes les contrées sauvages, voyage le plus important de tous et celui qu'il faudrait faire avec le plus de soin ; supposons que ces nouveaux

orientales, les Malabares, le Mogol, les rives du Gange, les royaumes de Siam, de Pegu et d'Ava, la Chine, la Tartarie, et surtout le japon ; puis dans l'autre hémisphère le Mexique, le Pérou, le Chili, les Terres magellaniques, sans oublier les Patagons vrais ou faux, le Tucuman, le Paraguay s'il était possible, le Brésil, enfin les Caraïbes, la Floride et toutes les contrées sauvages, voyage le plus important de tous et celui qu'il faudrait faire avec le plus de soin ; supposons que ces nouveaux

orientales, les Malabares, le Mogol, les rives du Gange, les royaumes de Siam, de Pegu et d'Ava, la Chine, la Tartarie, et surtout le japon ; puis dans l'autre hémisphère le Mexique, le Pérou, le Chili, les Terres magellaniques, sans oublier les Patagons vrais ou faux, le Tucuman, le Paraguay s'il était possible, le Brésil, enfin les Caraïbes, la Floride et toutes les contrées sauvages, voyage le plus important de tous et celui qu'il faudrait faire avec le plus de soin ; supposons que ces nouveaux

particulier le bon Scythe), le mythe s’est développé surtout à partir de la Renaissance, avec les grandes découvertes géographiques et les relations des voyageurs et des missionnaires qui ont peint sous un jour flatteur Brésiliens, Antillais, Canadiens et Patagons. Les écrivains s’emparent de ces témoignages pour opposer l’homme naturel à l’homme civilisé. Il n’est pas de « littérature comparée », à proprement parler, sans qu’intervienne une quelconque relation avec l’étranger. Voyager au-delà des frontières