Patriarche latin de Jérusalem

(souvent sexuel)). La repentance est le seul remède au fléau arabe. Peu de ces auteurs se donnent la peine d’examiner à ce moment là les croyances religieuses des Sarrasins. Nous allons examiner un exemple représentatif : le sermon du patriarche Sophrone à Jérusalem le jour de Noël 634. Sophrone discourt sur les invasions, considérées selon lui comme le « châtiment de péchés sans nombre et de fautes très graves ». Il converse simplement sur la menace militaire des Sarrasins sans évoquer le péril spirituel

des princes (« théocratie »pontificale : théorie d'une primauté du pouvoir pontifical sur les gouvernements civils). Le  pape, successeur de l’apôtre Pierre, 1er évêque de Rome, se perçoit comme le seul chef de l’Église, suite au déclin des patriarches de Jérusalem, Antioche et Alexandrie, terres conquises par les musulmans.   Au XIe siècle, la réforme grégorienne (pape Grégoire VII) vise à améliorer le niveau du clergé. Lutte contre le développement du Nicolaïsme (concubinage des prêtres) et la simonie (achat

sacré aux yeux des croyants. Il y a différents lieux de culte : L’église : C’est le principal lieu de culte du christianisme. Son rôle principal est d’aider le rassemblement d’une communauté chrétienne. Une église classique est en forme de croix latine, la partie centrale s’appelle la nef. Avant les fidèles étaient répartis des deux côtés de la nef, les hommes au sud et les femmes au nord. Il y a également comme lieux de culte pour le catholicisme : La Basilique : C’est le titre honorifique

c'est l'adoption par tout l'empire du modèle romain, qui passe par l'urbanisation : chaque ville de l'empire cherche à imiter Rome, sans que les Romains aient besoin de l'imposer. Etre romain, cela signifie avoir la citoyenneté romaine, parler le latin ou le grec, rendre un culte à l'empereur, se charger d'une magistrature ou faire don de monuments, de fontaines, de jours de fêtes, à ses concitoyens (l'évergétisme).  La ville romaine est bâtie à l'intérieur d'une enceinte fictive, non fortifiée

Document pédagogique – Conférences UTA-Lyon 2002/2003 – Auteur : Régine Levrat L’EUROPE CHRÉTIENNE Cours dernier : origines. Diffusion du christianisme dans l’Empire romain : bénéficie des routes terrestres et maritimes (Méditerranée), des langues (latin en Occident, grec en Orient) et aussi de l’urbanisation (christianisation d’abord dans les villes comme en témoigne le terme païen qui signifie rural) Carte. Bénéficie également de l’attrait pour le monothéisme et de la diaspora juive malgré l’insuccès

dans sa première édition en 625. Gratien va commencer son écriture en citant le chapitre 1 : « Chapitre 1, Ce qu’est un canon : On appelle en grec « canon » ce qui est appelé en latin « règle ». » Ce paragraphe introduit la définition du terme « Canon ». Il transpose se terme grec, « Kanon » par la définition latine « Règle ». Le premier postulat est donc qu’un canon est une règle. « Chapitre 2, De là ce qu’on appelle la règle : On appelle « règle » ce qui est conduit avec « rectitude » et

s’emparent de Constantinople ! Comment en sont-ils arrivés là ? L’initiative de la quatrième croisade vient du pape Innocent II qui demande au patriarche de Jérusalem un mémoire sur la situation des chrétiens en Palestine. Il cherche des grands seigneurs pour mener la croisade. Thibaut III de Champagne répond favorablement au pape, il est le frère d’Henri, roi de Jérusalem mort en 1197 et le petit-fils de Louis VII. Une idée qui se profile depuis la Troisième Croisade, serait que le point faible de l’Orient

des princes (« théocratie » pontificale : théorie d'une primauté du pouvoir pontifical sur les gouvernements civils). Le pape, successeur de l’apôtre Pierre, 1er évêque de Rome, se perçoit comme le seul chef de l’Église, suite au déclin des patriarches de Jérusalem, Antioche et Alexandrie, terres conquises par les musulmans. Au XIe siècle, la réforme grégorienne (pape Grégoire VII) vise à améliorer le niveau du clergé. Lutte contre le développement du Nicolaïsme (concubinage des prêtres) et la simonie

une superficie d’environ 2,5 millions de kilomètres carrés[1]. Son ouverture vers l’océan Atlantique par le détroit de Gibraltar est large de 14 kilomètres. Elle doit son nom au fait qu’elle est littéralement une « mer au milieu des terres », en latin mare medi terra (selon Isidore de Séville au VIIe siècle). Durant l’Antiquité, la Méditerranée était une importante voie de transports maritimes permettant l’échange commercial et culturel entre les peuples émergents de la région - les cultures de

l’objet est celui de la donation de Constantin, premier empereur chrétien, qui a autorisé le Christianisme par l’édit de Milan en 313. Ce texte fondait les Etats pontificaux, au centre de l’Italie. On s’aperçoit que cette donation est écrite en latin, mais un latin du VIIIème siècle. Ce serait donc un texte faux. On retrouve dans la Bible des styles littéraires très variés, qui correspondent à toutes les formes littéraires connues dans l’Antiquité du Moyen-Orient. Il y a des textes qui relèvent de la