Paul Verlaine Melancholia

Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et mourir la lune. Corneille poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Paul Verlaine, Romances sans paroles (1874) Décembre Le hibou parmi les décombres Hurle, et Décembre va finir ; Et le douloureux souvenir Sur ton coeur jette encor ses ombres. Le vol de ces jours que tu nombres, L’aurais-tu voulu retenir ? Combien

des formes pour mieux s’en affranchir. Dans "À la louange de Laure et de Pétrarque", Paul Verlaine se rit des sonnets en démembrant leurs nombreuses règles. Son poème, choquant au premier abord, regorge denouveaux mots. Le vocabulaire ecclésiastique utilisé met le lecteur sur la voie de l’ironie. Le poème devient selon la volonté de Verlaine, lourd pour qui le lit sans y percevoir la moquerie. Verlaine se plie à la contrainte pour mieux la critiquer. c) La recherche du mot juste justifie

Biographie Pg 13 « Aux arbres » Les Contemplations, Victor Hugo Pg 14 Biographie Pg 15 « A une fleur » Alfred De Musset Pg 16 Biographie Pg 18 « Brumes et pluies » Baudelaire Pg 19 Biographie Pg 20 « La Bonne chanson » Paul Verlaine Pg 21 Biographie Pg 22 La Poésie en Liberté «  Automne malade » Guillaume Apollinaire Pg 23 Biographie Pg 24 « Crépuscule rustique » Nérée Beauchemin Pg 25 « La Mer » Nérée Beauchemin Pg 26 Biographie Pg 27 PREFACE

Paul Verlaine (mars 1844 - janvier 1896) Paul Verlaine est né à Metz en mars 1844. Sa famille part pour Paris en 1851. Il obtient son baccalauréat en 1864, s’inscrit en droit, mais c’est la poésie qui l’attire. Il renonce à ses études, travaille de prime abord pour une compagnie d’assurances et ensuite comme expéditionnaire à l’Hôtel de Ville de Paris.À l’âge de vingt-deux ans, il publie à compte d’auteur les Poèmes saturniens (1866) et, en 1869, Fêtes galantes. Il rencontre Mathilde Mauté

la mer,Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926) Adieu ! AMOUR - GUERRE L’amour est libre il n’est jamais soumis au sortO Lou le mien est plus fort encor que la mortUn cœur le mien te suit dans ton voyage au NordLettres Envoie aussi des lettres ma chérieOn

Les poèmes romantiques du 19ème siècle évoquent un peu tous les mêmes thèmes. Le désespoir, la nature état d'âme, l'amour, sont des thèmes fréquents. C'est le cas dans ce recueil de poèmes « Romances sans paroles » de Paul Verlaine, paru en 1874. En effet, il évoque dans différents poèmes le spleen, la nature, les femmes qu'il à aimées,... J'ai donc choisi dans ce recueil certains de mes poèmes préférés qui respectent ces thèmes. J'ai choisis ce premier poème "Il pleure dans mon cœur" car il

siècle 2 dissyllabe Idem 3 trisyllabe Idem 4 tétrasyllabe Souvent utilisé dans une décomposition en plusieurs vers de l’alexandrin 4/4/4 6 Hexamètre Moitié d’alexandrin, utilisé comme tel le plus souvent. 7 heptasyllabe Rare, vers préféré de Verlaine avec l’ennéasyllabe (9) 8 octosyllabe Très souple, très expressif, rythme interne peu varié 10 décasyllabe Musical, souple, léger. 12 alexandrin Le vers le plus fréquent, le plus complexe dans sa scansion. Malmené à compter du romantisme.

univers. Dans ses poèmes, Rimbaud ne transmet plus clairement un message, il invente afin de bouleverser nos représentations. Ses poèmes sont souvent brefs avec une syntaxe et une organisation décousue. Il y a là un art de fulgurance. 6) Paul Verlaine, Lassitude : ‘’Sois langoureuse, fais ta caresse endormante, Bien égaux tes soupirs et ton regard berceur. Va, l’étreinte jalouse et le spasme obsesseur Ne valent pas un long baiser, même qui mente !’’ La musicalité dans cette strophe

clochers d'heure en heure gémir. L'esprit flotte éveillé dans les rêves sans nombre. On n'a pas, dans cette ombre où manque tout soleil, Le sommeil pour vous faire oublier la nuit sombre, Ni l'amour pour vous faire oublier le sommeil. * Paul VERLAINE   (1844-1896) Il pleure dans mon cœur Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le

Paul Marie Verlaine est un poète français né à Metz en 1844 et mort à Paris en 1896. Paul Verlaine fils unique de Nicolas-Auguste et Élisa Verlaine, famille de petite-bourgeoisie assez aisée élève aussi depuis 1836 une cousine orpheline. Son père, militaire atteint le grade de capitaine avant de démissionner de l'armée en 1851: la famille Verlaine quitte alors Metz pour Paris. Enfant aimé et plutôt appliqué, Paul Verlaine devient un adolescent difficile, il est mis en pension par sa famille et